Violent Magic Orchestra (Indus / Electro / Black / Noise, Japon) a sorti hier un nouvel album nommé Death Rave, et en voici un titre avec Planet Helvetech. Sur l'album on retrouve des invités venus de Full of Hell, Mayhem ou Gabber Modus Operandi.
25 juillet 2023
Mayhem prévoit de sortir pour le 15 septembre chez Century Media Records un album live qui s'appellera Daemonic Rites. Malum en est extrait et a été clippé ici. Voici la pochette et la tracklist.
02 juin 2023
Attila Csihar (Mayhem) qui rejoint Pantera sur scène en Hongrie pour le titre Walk, c'est à voir par ici.
26 mai 2023
Allez t'es en forme ? Qu'allez vous écouter cette semaine ? - Mass Hysteria (Indus Metal / Neo, France)
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- Immortal (Black Metal, Norvège)
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- Incendiary (Hardcore, USA)
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- Vomitory (Death Metal, Suède)
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- :Bolverk: (Black Metal, Norvège)
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- A Pretext To Human Suffering (Tech Death / Brutal Death, International)
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- AJJ (Indie / Punk, USA)
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- Ancient Ruins (Death / Doom, USA)
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- Armagh (Heavy Metal, Pologne)
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- Arrival Of Autumn (Metalcore, Canada)
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- Balance Breach (Metalcore, Finlande)
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- Black Viper (Speed Metal, Norvège)
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- Blind River (Hard Rock, UK)
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- Blue Heron (Stoner, USA, Split avec High Desert Queen)
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- Bosparans Fall (Death Melo, Allemagne)
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- Church Of The Dead (Death Metal, Finlande)
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- Cloak (Gothic / Black Metal, USA)
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- Convictors (Death Metal, Allemagne)
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- Demotional (Death Melo, Suède)
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- Earth And Pillars (Black Metal / Atmo, Italie)
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- Elegant Weapons (Hard / Heavy, USA, Avec Richie Faulkner de Judas Priest, Ronnie Romero de Rainbow, Christopher Williams d'Accept et Dave Rimmer d'Uriah Heep)
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- Entry (Hardcore, USA, Avec un membre de Touché Amoré)
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- Ethereal Void (Groove Metal, Canada)
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- Fishbone (Ska / Funk, USA, Un EP avec le line up quasi d'origine, et produit par Fat Mike de NOFX)
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- Garoted (Death Metal, USA)
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- Godsticks (Prog Rock, UK)
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- Graverape (Death / Doom, USA)
🎧 - Guru (Black / Doom, France) 🎧
- Heart Attack Man (Pop Punk, USA)
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- Heathen Kings (Heavy, UK)
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- In Tears (Blackgaze, ???)
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- Inherus (Doom / Stoner / Heavy Rock / Psyche, USA, Avec des membres de Lotus Thief, Botanist, Swallow The Ocean, Witchkiss, ...)
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- Into Dark (Black Metal, Pologne)
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- Itself (Tech Death, Brésil)
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- JAAW (Indus / Alt Rock, UK, Avec des membres de Therapy?, Mugstar, Big Lad, ...)
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- Kalmah (Death Melo, Finlande)
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- Kings Never Die (Hardcore, USA, Avec des membres de Dog Eat Dog, Biohazard, Wisdom In Chains, ...)
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- Kostnatění (Black Metal, USA)
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- Legion Of The Damned (Thrash / Death, Pays-Bas)
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- Liquid Flesh (Death Metal, France / Grenoble)
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- Live Skull (Post Punk / Noise Rock, USA)
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- Low Coast (Americana / Indie Rock, USA, Avec Jeff Caudill de Gameface)
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- Mesarthim (Ambient / Black Metal, Australie)
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- Metal Church (Heavy Metal, USA)
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- Midtown (Pop Punk, USA)
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- Mossaï Mossaï (Post Punk, France / Tours)
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- Mournful Congregation (Doom, Australie, Rareté et réenregistrement)
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- Mud Spencer (Stoner / Doom, Indonésie)
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- Nattverd (Black Metal, Norvège)
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- Oceanlord (Stoner / Doom, Australie)
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- Ockra (Progressive Doom Metal, Suède)
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- Olkoth (Black / Death, USA)
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- Ondfødt (Black Metal, Finlande)
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- Open Kasket (Death Metal / Hardcore, USA)
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- Pandrador (Black / Death, Pologne)
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- Phlebotomized (Death Metal, Pays-Bas)
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- Reasons Behind (Indus / Power, Italie)
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- Ruim (Black Metal, Portugal, Projet de Blasphemer. (Mayhem, Vltimas))
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- Sarvekas (Black Metal, Finlande)
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- Seven Impale (Prog Rock, Norvège)
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- Shy, Low (Metal Instumental / Post Rock, USA)
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- Sirenia (Symphonic / Gothic Metal, Norvège)
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- Som (Shoegaze / Post Metal, USA, Un EP de reprises de Depeche Mode. Avec des membres de Junius, Caspian)
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- Speedwhore (Black / Speed Metal, Allemagne)
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- Steve Moore (Synthwave, Italie)
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- Strange Horizon (Doom, Norvège)
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- Suffering Quota (Death / Grindcore, Pays-Bas)
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- SUP (Death Metal / Avant Garde, France)
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- Sweat (Rock 70's, USA)
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- Tarbox (Grunge / Post Hardcore, Canada)
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- Teitan (Black Metal, Pays-Bas)
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- The Dirty Nil (Punk / Grunge / Post Hardcore, USA)
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- The Foreshadowing (Gothic / Doom, Italie)
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- The Mon (Dark Folk / Ambient, Italie, Projet solo de Urlo de Ufomammut)
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- The Silent Rage (Power Metal, Italie)
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- Traquenard (Punk / Thrash / Black, France)
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- Trespass (Hard Rock / Heavy, Danemark)
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- Trold (Folk Metal, Danemark)
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- Troller (Darkwave, USA)
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- Under Attack (Heavy / Speed, Suède)
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- Usnea (Blackened Funeral Doom Metal, USA)
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- Vampyroteuthis Infernalis (Black Metal Sympho, ???)
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- Vermilion Whiskey (Stoner / Southern, USA)
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- Vexing (Death / Doom / Sludge, USA)
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- Victory Over The Sun (Avant-garde Black Metal, USA)
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- Violent Sin (Heavy / Speed, Belgique)
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- Vonavibe (Heavy / Hard Rock, Grèce)
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- Vorder (Doom / Sludge, Suède)
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- Walk With Titans (Power Metal, Canada)
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- Whythre (Death Melo, USA)
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09 mai 2023
Ruïm (Black metal, Portugal) dévoile son premier titre "The Triumph (Of Night&Fire)". Blasphemer (Vltimas, ex-Ava Inferi, ex-Mayhem) y tient la guitare, la basse et le chant, la batterie est jouée par César Vesvre (Thagirion, ex-Death Decline). Le premier album Black Royal Spiritism – I – O Sino da Igreja a été enregistré au studio Drudenhaus et sortira le 26 mai chez Peaceville.
06 mars 2023
Interview : Elise Aranguren est tour manager des groupes de Black Metal Mayhem et Watain. On revient sur son parcours, sur la manière dont elle a réussit à travailler avec ces deux groupes cultes, mais aussi sur ce qui fait les spécificités de son métier, les difficultés auxquelles faire face, tout comme elle évoque son rapport très personnel avec Watain. C'est à lire par ici.
14 juillet 2022
Satyr de Satyricon a déclaré, dans une interview pour Revolver, qu'étant un des membres fondateurs de la seconde vague du Black Metal, il avait un peu de mal à voir des groupes se définir comme étant là depuis les débuts (vu le peu de monde concerné) et que pire il ne comprends pas les gens qui tentent de définir le Black Metal "original" alors qu'il n'y était tout simplement pas. Il parle aussi d'Euronymous (de Mayhem), qui représente pour lui le Black Metal, que ses propos exagérés faisaient parti de sa personnalité; pour Euronymous Diamanda Galás avait l'esprit Black Metal (même sans la vitesse, les corpse paints ou des propos extrêmes, ...). L'interview est à voir ici.
Du son pour Mayhem avec Black Glass Communion, qui se retrouve clippé dans la suite. Le titre est sur le ep Atavistic Black Disorder / Kommando qui est sorti il y a un mois chez Century Media Records.
Voici les sorties du jour avec un lien pour écouter l'album ou au moins un extrait ! Ca a beau être le début des vacances scolaires on dépasse quand même les 30 sorties. - Xasthur (Black Metal, USA) 🎧
- Collapsian (Sludge, USA) 🎧
- Ghetto Ghouls (Crossover / Thrash, Norvège) 🎧
- Mayhem (Black Metal, Norvège, coté punk pour cet EP) 🎧
- 71TONMAN (Doom, Pologne) 🎧
- Bad Luck. (Punk Rock, USA) 🎧
- Blood Sport (Heavy / Speed Metal, Finlande) 🎧
- DZ Deathrays (Alt Rock / Punk, Australie) 🎧
- Deathsperado and Ope (Doom, USA) 🎧
- Dialith (Heavy, USA) 🎧
- Domination Campaign (Death Metal, Australie, avec des musiciens de Psycroptic) 🎧
- Escapade To Serenity (Black, ???) 🎧
- Eternal Valley (Black Metal, USA) 🎧
- Futility (Death Doom, Australie) 🎧
- Green Hog Band (Stoner, USA) 🎧
- Hardline (Hard Rock, USA) 🎧
- Keny Arkana (Hip-Hop, France) - Kitty Kat Fan Club (Indie Punk, USA) 🎧
- Lost Symphony (Onanisme pour guitariste, USA, avec Marty Friedman, Nuno Bettencourt, Alex Skolnick, et Richard Shaw) 🎧
- Love is Red (Hardcore Punk, USA) 🎧
- Marras (Black Metal, Finlande) 🎧
- Misery Index (Grindcore, USA, un album de raretés) 🎧
- Mountain Caller (Metal Prog, UK) 🎧
- Night Crowned (Death Black, Suède) 🎧 - Owl Cave (Avant Garde, France / Paris) 🎧
- Psychic Hit (Heavy Rock, USA) 🎧
- Rat King (Doom / Fuzz, USA) 🎧
- Ruadh (Black Metal, UK) 🎧
- Sepiroth (Brutal Death, Pays Bas) 🎧
- Solus Ex Inferis (Tech Death, USA) 🎧
- Struc/tures (Metalcore, USA) 🎧
- The L.I.F.E Project (Hard Rock, USA, avec Josh Rand de Stone Sour) 🎧
- Thought Leaders (Post Punk, USA) 🎧
- Unendlich (Black Metal, USA) 🎧
- Vessel (Hard Rock, Israël) 🎧
03 juillet 2021
Nouvel extrait du prochain Mayhem qui sort la semaine prochaine.
02 juillet 2021
Mayhemstreame le morceau "Everlasting Dying Flame" qui figure sur le prochain EP Atavistic Black Disorder / Kommando à paraître le 9 juillet via Century Media Records.
12 juin 2021
Dans la série des choses qui sont bizarres à écrire : Voici Mayhem qui se lance dans le punk ... Maniac et Billy Messiah s'expliquent sur leur récente participation aux titres punk qu'on trouvera sur Atavistic Black Disorder/ Kommando, qui sortira le 9 juillet prochain.
Le 9 juillet sortiraAtavistic Black Disorder, au format EP de Mayhem.
09 mars 2021
Le Metal est Politique : l'article est désormais disponible pour tous ! Voilà un premier article pour parler Metal et d'engagement ou de politique. Peut-on vraiment dissocier le genre musical des engagements nombreux de ces groupes (parfois fondateur). De Black Sabbath à Sepultura, en passant par Rage Against The Machine, Mayhem ou encore Napalm Death, le NSBM ou System Of A Down... nombreux sont les exemples. On vous en parle longuement dans l'article. Nous devrions continuer de creuser d'avantage le sujet par la suite de manière thématique.
Nous avons publié un article tronqué la semaine dernière (si vous souhaitez avoir les articles en avant première c'est ici) : malgré cela, vous avez été nombreux à débattre sur les réseaux sociaux. Avec des échanges intéressants (bon pas tous, on reste sur Internet). Quelques précisions suite à ces discussions : - "politique" : c'est un terme vaste, certains le prennent comme un appel à voter pour un parti, mais ici on parle de "politique" dans le sens des règles de notre société (Gojira et ses messages écologiques sont donc politiques) - pour qualifier le genre de "politique" : doit-il être à 100% engagé ? Ne peut-on voir plus loin que l'engagement des paroles ou des artworks ? La provocation, la contre culture ou encore l'éthique DIY ne sont-ils pas déjà des formes d'engagement ?
Merci à nos donateurs qui permettent ce genre de contenu, si vous souhaitez nous soutenir, même pour 1€, c'est ici ou là.
10 février 2021
Et du nouveau YCKM ! Cette semaine l'équipe du podcast s'est penché sur To Whatever Fateful End de Magnitude ainsi que Daemon de Mayhem. Niveau musical on retrouvera Insolence, Haunt, Cult of Luna, Proudhon, Uprising, Heaven And Hell, Mephistofeles, ... A écouter sur vos applis de podcast (en cherchant YCKM ou Metalorgie, mais pas sur Spotify qui n'aime pas trop trop qu'on diffuse de la musique), ou ici.
01 janvier 2020
Concours : Les éditions Flammes Noires (site) proposent de gagner un exemplaire du livre sur Mayhem, Mayhem 1984 – 1994 : les Archives de la Mort de Jorn Necrobutcher Stubberud ! Pour cela, rien de plus simple que de répondre à une simple question, et si vous souhaitez acheter le livre, ca se passe par ici ! Tu peux gagner l'exemplaire en jeu par là.
19 octobre 2020
Teloch de Mayhem a un projet Synthwave qui se nomme Bergeton. Il vient de sortir un premier album intitulé Miami Murder et c'est à découvrir sur bandcamp.
10 septembre 2020
Bergeton (le projet solo synthwave de Teloch de Mayhem) vient de partagé un nouveau titre : Lambo. Miami Murder sort le 15 octobre.
Série d'interviews : C'est quoi gérer un label ? Quatrième et ultime réponse, cette fois apportée par Michael de Season Of Mist (Gorguts, Mayhem, The Great Old Ones,...), que vous aviez déjà eu l'occasion de lire chez nous. On y parle d'indépendance, de groupes cultes et de l'avenir qui se dessine dans l'industrie du disque. C'est à lire par ici.
Le festival est déjà complet pour les pass 3 jours, restera les pass journalier (dont la date d'achat n'est pas encore annoncée). Alors ?
14 novembre 2019
Decibel a partagé la liste de ses 40 albums de 2019, à lire ici, avec notamment Blut aus Nord, Possessed, Lingua Ignota, Mayhem, Venom Prison, Schammasch, Toxic Holocaust, Inter Arma, ... L'occasion de vous rappeler d'aller notre vos album de 2019 pour le top lecteurs !
Daemon sorti hier en version physique, il n'en fallait pas plus à Mayhem pour publier sur les réseaux sociaux un extrait musical mis en images, autrement dit, un clip.
ChroniqueMayhem - Daemon "C’est bien fait, c’est du Mayhem pur jus mais sans le grain de folie qu’on peut attendre de leur part. Commenceraient-ils à rentrer dans le rang ?[...]"
08 novembre 2019
Mayhemdévoile le clip de "Falsified And Hated", Daemon est sorti le 25 octobre chez Century Media. A noter que ce clip est le tout premier clip officiel (non live) de Mayhem !
Live Report : nous étions sur la date Black Metal réunissant Mayhem, Gaahls Wyrd et Gost qui passait par Rennes ce mercredi. Une plutôt bonne soirée qu'on vous raconte par là.
En complément, petit résumé de la conférence de presse du Hellfest d'hier :
- Le Hellfest est toujours une association (avec un budget de 27 million, soit le plus gros de France)
- 37000 personnes étaient présentes au Knotfest, contre 180 000 en cumulé au Hellfest
- Le Knotfest était un événement unique, pas de suite prévue
- Vu la demande, le Hellfest pourrait accueillir 2 fois plus de monde, mais ce n’est pas la volonté de l’association
- Le rôle du Hellfest, d’après Ben Barbaud, est aujourd’hui de devenir une aide pour les groupes à être les têtes d’affiche de demain, comme Gojira ou Architects. L’orga précise que cela fait partie des têtes d’affiche dont on aura besoin dans 20 ans.
- Concernant Manowar : l’orga assure avoir tout fait pour les faire venir. Un procédure est prévue, longue, mais pas d’infos divulguées (« langue de bois » assumée par Ben Barbaud).
- Sabaton était resté le vendredi pour voir Manowar, et le groupe s’est proposé de lui-même pour remplacer Manowar.
- Dates de l’an prochain : 19 au 21 juin, avec un projet de bar Hellfest à Paris (à la place du Dr Feelgood).
Concernant les concerts du 23 juin : Alors que le soleil atteint son zénith, nous arrivons pour nous délecter du bain de fraîcheur Brutus. Mené par une batteuse-chanteuse dont on a déjà fait les éloges ici, le combo Belge a le mérite de dénoter sur la Warzone, dans le bon sens du terme. Stefanie Mannaerts nous happe tout de suite par sa maîtrise vocale, impressionnante de précision par rapport aux versions studio. Un vrai panel allant de la déclamation énergique aux vocalises arrachées nous est offert, habillé tantôt de notes claires et lumineuses, tantôt de départs furieux. Le groupe du plat pays semble carrément convaincre la Warzone, attentive et réceptive et lance avec brio cette journée en terres Hardcore.
Pour les plus sensibles au soleil, le rendez-vous idéal à l’heure du déjeuner de ce dernier jour se passait sous l’ombre de la Valley avec les très prometteurs Messa originaires d’Italie. Venant défendre leur dernier effort Feast For Water paru l’année dernière. Leur musique sait manier avec parcimonie les codes du Traditional Doom Metal pour y insuffler des nappes de Dark Jazz qui n’aurait pas démériter sur une bande originale d’Angelo Badalamenti, le tout sublimé par la voix enivrante de leur chanteuse. Pour une scène où les groupes ont tendance à trop se repomper entre eux sans apporter rien de neuf, voici une valeur montante qu’il faudra suivre de près.
Comment expliquer Cemican si vous n’y étiez pas ? D’une part, un guitariste-chanteur, un batteur, un bassiste, et une envie de bourriner une sorte de Thrash vénère. D’autre part, deux musiciens de plus qui alternent entre didgeridoo, flûtes en os ou en coquillage, cœurs polyphoniques, et percussions tribales. Tout ce beau monde est affublé de frusques de maya ou d’incas, et arbore des corpse paints vraiment pas dingues. Un résultat atypique, original, mais à l’exécution passable et offrant quelques longueurs, rendant l’expérience à peine « pas mal », malgré une dimension chamanique qui aurait pu rendre ça très cool.
On attendait Yob avec une certaine impatience. Ce qu’on attendait moins par contre, c’est qu’ils nous défoncent littéralement la tronche pendant une heure. Nous avions espéré une set-list planante, piochant largement sur Clearing The Path To Descend et Atma, on nous a servi tout l’inverse, un mur de son massif, parfois violent, souvent frontal et débridé. Le propos est différent, mais le résultat tout aussi incroyable. La palette vocale de Mike Scheidt est plutôt bien restituée, le son est très fort et parfois un peu brouillon, mais la chape sonore qui plane au dessus de nous l’emporte et prend le dessus. Le public est très vite conquis par cette musique purement sensorielle, qui ne parle qu’aux tripes, et applaudira très longtemps le groupe, espérant un peu de rab. Incroyable.
Trivium assume ses récents albums, et grand bien leur fasse. Leur setlist fera honneur aux deux derniers disques, mais on restera sur notre faim quant aux titres cultes d’Ascendency. En terme de fan-service pour les vieux de la vieille, on aura seulement droit aux titres Down From The Sky ainsi que In Waves dans une moindre mesure. Les autres ne nous diront rien, mais force est de constater que certains d’entre eux fonctionnent bien en live.
Nouveau round sous l’Altar, cette fois en présence de Vomitory. Les gars nous envoient un Death Old School très honnête, mais souffrant d’imprécision quant au son des deux guitares. Bon, on fait donc un peu moins la fine bouche des oreilles et on se raccroche au vrombissements saccadés par la batterie. Vient alors un souci sur l’une des guitares, libérant la place au gratteux rythmique et voilà que les lignes de six-cordes se dévoilent clairement. Nouvelle coupure de quelques minutes le temps de remettre tous les musiciens en selle (le groupe en profitera pour lancer des patchs à leur effigie dans la foule, sympa) et Vomitory revient de plus belle, cette fois avec un son clairement audible. Les gars balancent alors sur leurs deux derniers morceaux tous les patterns les plus efficaces existant dans le Death Metal : lourdeur, blast, d-beat, mid-tempo...Tout y passe et on oublie rapidement les quelques cafouillages, aidés par la bonne humeur des zicos.
Si le nom de Wiegedood ne vous dit rien, c’est que vous ne devait pas être familier avec la communauté de musicien Church Of Ra dont les membres du groupe, officiant initialement chez Amenra, Oathbreaker ou encore Rise And Fall, sont affiliés. Proposant un Black Metal atmosphérique sans compromis, les Belges viennent de terminer leur trilogie d’album De Doden Hebben Het Goed qui s’étale de 2015 à 2018, que le groupe interprétera en intégralité lors d’une tournée à la rentrée d’ailleurs. Si personnellement, leurs enregistrements studios me laissent sur ma réserve, il n’en est pas de même avec leur version live, bien au contraire, et leur son n’y est pas pour rien. Heureusement, le groupe n’est pas rare pour un sous, ayant régulièrement été programmé à l’affiche de divers festivals ainsi qu’en première partie de Yob sur leur précédente tournée. De bien nombreuses occasions de s'apercevoir du niveau scénique de ce jeune groupe dont les racines s’éloigne du Black Metal pour le Hardcore, le Doom et le Sludge.
Contrairement à Trivium, Testament fait complètement dans le fan-service. Après une ouverture sur deux conventionnels titres du dernier album en date, c’est un total retour en arrière : les thrasheurs joueront même plus de titres de leur second album (The New Order, 1988 tout de même) que de morceaux issus du plus récent opus, The Brotherhood Of The Snake. On notera aussi un petit “jingle joyeux anniversaire” en l’honneur des 57 ans du chanteur Chuck Billy, moment assez fun. Le frontman est tout sourire, toujours à animer le show avec sa manie du air-guitar sur son mini pied de micro. Bonne humeur, bonne setlist, bon son aussi, le Thrash de Testament est un grand “oui”. Plus mélodique que Slayer, plus bourrin que Metallica, la recette est au top depuis 30 ans.
Nasty : Bas du front, primitif, rentre dedans, primaire, … oui on peut coller tous ces adjectifs à la musique de Nasty. Mais quand on veut un défouloir c'est parfait. Évidemment le pit peut être qualifié des même mots, le tout mené par un leader qui va causer français entre les morceaux et des "c'est la guerre", "bisous bisous". Fun et régressif.
I-MMO-LA-TION. La bande de New-York a ouvert un portail vers les Enfers cet après-midi, entraînant dans sa chute un pit bagarreur du début à la fin (avec quelques intermèdes où la valse était autorisée) et le reste des démons de l’Altar. Immolation a bénéficié d’un des sons les plus propres de la tente, laissant apparaître ses lignes de guitares infernales si caractéristiques du groupe. On a donc le droit à un exposé complet des talents du groupe avec une option Robert Vigna qui met carrément l’ambiance, fendant l’air de sa Flying-V et haranguant la foule dès qu’il le faut. Immolation n’a pas un seul titre à jeter et fait passer le temps vitesse grand (Flying-)V, faisant parfois penser à des élans du Morbid Angel des débuts. Plus de vingt ans après les débuts, les Américains sont toujours à un niveau exceptionnel.
Anthrax commence son set par l’intro de Cowboys From Hell (de Pantera bien entendu), avant d'enchaîner sur leur reprise culte de Got The Time : deux covers pour le prix d’une ! Leur set sera clairement orienté sur cette thématique, puisque les célèbres moshers ne peuvent pas ne pas jouer Antisocial, et qu’ils bouclent la boucle en concluant leur set par l’outro de… Cowboy From Hell.
Entre tout ça, Anthrax place une petite poignée de leurs compos, efficaces mais pas transcendantes non plus, en dehors du mythique Indians qui réussira enfin, en fin de set, à fédérer la foule sur un morceau qui ne soit pas une reprise.
Emmenés par leur nouveau chanteur (Jeff Gutt), les californiens de Stone Temple Pilots essaieront pendant une petite heure de faire souffler le vent des années 90, en enchaînant la plupart de leurs tubes grungy sur une Main Stage déserte. La sauce ne prend pas niveau public, et c’est bien dommage car la qualité est plutôt au rendez-vous. Les nostalgiques de cette époque, ils sont peu, repartent quand même avec le smile après un combo Plush / Interstate Love Song / Sex Type Thing.
Vltimas a attiré l’attention des fans de Death comme de Black avec un line-up surprenant : Rune “Blasphemer” Eriksen (Mayhem, Aura Noir…), David Vincent (Morbid Angel) et Flo Mounier (Cryptopsy…). L’écoute de l’album avait révélée que le trio était parvenu à créer quelque chose d’intéressant. Il fallait maintenant savoir si la formation arriverait à assurer sur scène. Et la réponse est oui. Servis par un son très précis, Vltimas vont jouer leur premier album en entier et très bien, avec l’heureuse contribution d’un bassiste et un guitariste de session. Rune Eriksen est exceptionnel à la guitare, une véritable mitraillette à riffs d’une précision effrayante, notamment sur les syncopes. David Vincent s’en sort comme un bon frontman sans avoir une basse sanglée sur son épaule et impressionne toujours avec sa voix au timbre caverneux et grave. Il ne contente d’ailleurs pas de growler, il fait aussi du chant clair sur Monolilith et s’en sort bien, en plus d’ajouter un peu d’air frais aux compositions. Le temps passe très vite et on arrive déjà à la fin du set, moment choisi par le groupe pour faire une reprise du titre éponyme de Black Sabbath, qui fonctionne vraiment bien avec la voix de David Vincent.
La prestation de Beartooth sera complètement, mais alors COMPLÈTEMENT occultée par un match de badminton. Oui, oui. Entre Nasty et Beartooth, deux festivaliers déguisés en sportifs des années 70s installent un filet tendus par deux complices, sortent des raquettes et un volant, et commencent des échanges endiablés pendant qu’un groupe de pom-pom-boys en uniforme les encourage. Le public qui attend le prochain concert se joint aux pom-pom-boys, une holà circule en boucle autour du match, les gens sur les gradins deviennent dingues et se lèvent pour applaudir à chaque point, la foule est plus en feu que lors des concerts. La partie s’arrête quand Beartooth commence, mais on est tellement halluciné que ce genre de situation se produise, que le concert sera anecdotique comparé à ce match incroyable et incongru. On pense que c'était bien.
La formation culte norvégienne Emperor est de retour au Hellfest cette année. Après avoir célébré les 10 ans de leurs albums cultes In The Nightside Eclipse et Anthems To The Welkin At Dusk, le set de cette édition 2016 était prévu comme un concert “best-of” et alors qu’on pouvait s’attendre à des passages de IX Equilibrium et/ou de Prometheus, le terme best-of est appliqué au pied de la lettre à savoir “le meilleur de” Emperor qui se trouvent être les deux premiers albums… Même si ce concert ne vient pas chambouler ce que le groupe a pu nous proposer en 2014 et en 2017, pour ceux présents lors de ces éditions, et que le son reste correct mais pas transcendant, on se laisse piéger à embarquer pour leurs ambiances si orchestrales et grandioses. I AM THE EMPEROR !
En cette fin d’après midi étouffante, c’est au tour des américains de Lamb of God de débouler sur scène, avec dans leur sac une palette complète de baffes format XXL. La bande à Randy Blythe met le feu à la Main Stage, pour le plus grand plaisir du pit qui répond présent au groove inimitable de la bande de Redmond. Le son est parfait, Randy Blythe est survolté comme toujours, et si on peut regretter qu’ils ne passent que très peu de temps sur les trois derniers albums, ils termineront leur set avec un Redneck d’anthologie… Une des plus grosses claques de l’après-midi, et une de leur meilleure prestation au Hellfest.
Le dernier album des Young Gods, Data Mirage Tangram, est une vraie réussite mais était suffisamment planant et atmosphérique pour créer un doute sur son potentiel à être joué sur scène sans créer d’ennui. Il a fallu à peu près 10 secondes au trio suisse pour nous rassurer sur ce point. En concert, ces nouvelles compositions prennent une autre forme, beaucoup plus psychédélique, particulièrement quand Franz Treichler empoigne sa guitare. Il n’y a que du bon à dire de ce set : avec un son d’une précision chirurgicale, des arrangements bien pensés servis par une palette de sons électroniques très organique, un superbe lightshow et une performance d’une intensité remarquable, The Young Gods ont conquis la Valley, tristement peu remplie à cause du chevauchement avec Slash. Tear Up The Red Sky est particulièrement marquante avec son explosion de guitare sur la deuxième partie du morceau, un véritable souffle qui emporte tout sur son passage. Kissing The Sun met le feu au poudre avec son indus dopé aux guitares samplées et fait danser le public. Un des plus beaux concerts du week-end.
Darkthrone ne fait plus de live depuis plus de vingt ans et n’est pas décidé à en faire. Très bien, Carpathian Forest est là pour y remédier, certes avec un bagou moins prononcé que le duo légendaire, mais ce fut un grand plaisir de voir ces joyeux drilles peinturlurés. Enfin, grand plaisir plus particulièrement pour les deux-trois premiers rangs clairement à fond dans le set, enchaînant toutes les postures les plus evil possible. Avec des têtes de cadavres mal faites plantées sur des piques, un sceptre façon crucifix en os, le groupe Norvégien a lâché du riff Black Metal complètement primitif tout droit issu des 90’s. Entendez des patterns dignes d’hommes des cavernes couplés à des guitares aussi basiques que possible. Hyper Punk dans l’attitude, Carpathian Forest va même jusqu’à nous lâcher un morceau limite Hard Rock, visiblement bien connu des fans. Très honnêtement, on ne partait pas gagnants en se dirigeant vers la Temple croyant juste y perdre quelques neurones, mais nous avons été (très) mauvaise langue.
Après le set de Cult of Luna hier, le deuxième groupe originaire de Umeå en Suède à se produire ce weekend est lui aussi un habitué des places de tête d’affiche. En effet, Refused en est à sa troisième passage à Clisson après 2012 et 2016. Peu de changement tant dans leur actualité que dans le choix des morceaux depuis leur dernier passage mais le groupe met un point d’honneur à proposer quelques variations dans la réalisation des morceaux ainsi qu’un nouveau titre dont on ne sait pas encore s’il s'agit de l’avant goût d’un potentiel nouvel album. The Shape Of Punk To Come reste malgré tout le plus représenté pour notre plus grand plaisir avec un final extrêmement attendu sur New Noise… CAN I SCREAM !?!
Cet ultime concert français (à l’heure actuelle) de Slayer a eu son lot d’insatisfactions. D’abord son début avec la setlist axée sur les deux derniers albums. Nous allions nous endormir quand soudain, War Ensemble nous met un coup de boule.. A partir de là, le quatuor va revenir à la raison en enchaînant les classiques jusqu’à plus soif, mention spéciale pour Gemini, Seasons in The Abyss ou Hell Awaits. Tom Araya s’est bien appliqué à faire le minimum à la voix, à l’exception du fameux cri d’Angel Of Death qui était particulièrement réussi. C’est l’occasion de saluer la contribution de Gary Holt au groupe, qui en intégrant Slayer a fait diminuer significativement leur moyenne de pains à la minute, particulièrement en soli. On peut aussi regretter que ce dernier concert n’ait pas été l’occasion pour eux de jouer au moins une chanson de chaque album, jetant ainsi aux oubliettes les quelques pépites de Divine Intervention, Christ Illusion ou le légendairement mal aimé Diabolus In Musica. Enfin, Paul Bostaph a beau ne pas être en reste derrière les fûts, certains de ses fills moins réussis ont rappelé qu’il y avait un grand absent ce soir : Dave Lombardo. Pour le reste, il faut reconnaître que le quatuor a réussi à délivrer une bonne dose de violence sur la Mainstage, en enchaînant des riffs iconiques à un rythme qui en dit long sur leur impact sur la musique Metal, avec un son bien musclé.PS : il y avait des croix renversées en feu !
Tool : Surprise, le groupe débute avec "le pipi c'est du caca mais avec une odeur différente", rendant ainsi hommage à Ultra Vomit. Les fans sont perplexes.
Non sérieusement, Tool ont débuté leur set avec un hymne, Aenema, et ont placé la barre très haut en terme d'intensité pendant 90 minutes qui sont passées comme un éclair. Le quatuor a sans doute eu le meilleur son des trois jours sur les Mainstage, laissant respirer la guitare d'Adam Jones, la basse de Justin Chancellor et la batterie de Danny Carey. Seul Maynard James Keenan est en retrait, à la fois physiquement et dans le mix, ce qui n'a pas été du goût de certains. Le seul vrai défaut de ce concert se situe d'ailleurs du côté du vocaliste, qui a fait le minimum syndical au chant, que ce soit pour interpréter The Pot plus grave ou en dissimulant sa voix derrière un mégaphone pour Vicarious. Les deux nouveaux titres dévoilés pendant la tournée US ont également été joués, révélant un vrai potentiel, particulièrement Invicible et son riff final dantesque. Heavydemment, l'aspect visuel a été une véritable orgie de créativité et d'ingéniosité : lasers, images de synthèse, visuels inspirés par Giger, heptagramme illuminé... Tool ne se contente pas de jouer des classiques mais dégaine également des titres plus rares comme Intolerance et surtout Part Of Me, un titre très musclé tiré d'Opiate qui n'avait pas été joué depuis une vingtaine d'années. La chanson est d'ailleurs un peu remodelée avec le prisme de Tool en 2019, à savoir une touche plus prog' et expérimentale. Il est amusant d'avoir entendu pendant ce week-end un titre vraisemblablement inspiré de 46&Two de Tool (ndr : The Alpha de Dool), puis de voir l'originale jouée avec maestria. Finissant son set avec des classiques comme Jambi, Stinkfist et Vicarious, Tool conclut un concert magistral, maîtrisé et surprenant, de quoi contenter tout type de fan, ancien ou nouveau.
Si vous voulez aider à la diffusion de Lord Of Chaos (le film sur les débuts du black metal seconde vague) il y a un KissKissBankBank pour aider à une sortie DVD / Blu Ray en France, et des diffusions au cinéma. Ca se passe ici. Dans les contreparties il y a des vinyles de Mayhem par exemple.
09 mai 2019
Mayhem vient de signer sur Century Media Records, un album est prévu pour le 25 octobre et une tournée Européenne en fin d'année. Dont des dates françaises : 05/11 Paris - La Machine Du Moulin Rouge (Event FB / Billetterie) 06/11 Rennes - L'Etage (Event FB / Billetterie) 07/11 Lyon - CCO (Event FB / Billetterie) 08/11 Toulouse - Metronum (Event FB / Billetterie) 17/11 Lille - Tyrant Fest Si vous l'aviez loupé, Mayhem a longtemps été sur le label français Season Of Mist, Michael Berberian nous avais raconté comment il avait signé Mayhem à l'époque.
05 avril 2019
Something Wiched Marches In, par Vltimas, le nouveau groupe de David Vincent (ex Morbid Angel et plein d'autres) Blasphemer (Mayhem, Aura Noir ...) et Flo Mounier ( Cryptopsy) s'écoute en intégralité sur bandcamp.
28 février 2019
Pendant ce temps en Grèce : Attila Csihar participe à des réorchestrations classiques de Mayhem. Ca se regarde par ici.