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Biographie
Big 'Koefte' Deville: Chant/Guitare/Clavier Berlin, dans les années 80, possède la plus grosse scène Psychobilly : ses scènes underground délurées, ses fêtes sans fin, sexe drogue et coupes de cheveux et fringues délirantes, bagarres avec les autorités, gangs et sous-cultures, voici un peu le tableau qui voit naître Mad Sin. Koefte deVille (qui vient juste de se faire virer de son école) tape sur les fûts en chantant, Stein (au chômage) taquine de la six cordes et Holy, sa quatre cordes. Le Punkabilly vient de trouver ses maîtres. Ils finissent par étoffer leur jeu, Rockabilly, Country et Punk-rock. Leurs prestations scéniques hallucinantes les mènent sur les mêmes festivals que leurs idoles, Guana Batz, The Meteors et autres Toy Dolls…Premier album en 1988, Distorted Dimensions en 1990 ; Break The Rules en 1991, Ticket Into Underworld en 1993…God Save The Sin en 1996 (Koefte a cédé sa place à la batterie pour se concentrer sur le chant), tournées avec The Misfits, Gwar, Faith No More. En 1998, sortie sur une major (Poulydor) de Sweet and Innoncent, tournées (européenne, japonaise) avec Die Artze, Bad Religion, Rancid, Turbonegro, Die Toten Hosen. 2002, sortie de Survival of the Sickest (Poulydor oublié) avec l’arrivée d’un second guitariste. Ils donnent plus de 300 concerts entre 2002 et 2004, avec une tournée mémorable avec leur plus fidèles suiveurs The Sindicate… On continue la liste ? ChroniqueDead Moon’s Calling ( 2005 )Avec un album comme ça, on ne peut pas passer à côté des liens évidents qui unissent Mad Sin, The Clash et Johnny Cash. Le rock, oui, le rock dans tous ses états. A commencer par le titre de l’album, clin d’œil au mythique album du Clash, London Calling sorti en 1979, idem pour la pochette (réalisée par Crissie du groupe Shark Soup ) réutilisant le code couleur de l’album du Clash (rose et vert, réalisée par Ray Lowry) qui lui-même déjà s’inscrivait dans une filiation, puisque la pochette faisait elle-même référence au premier album de rock (blanc) de tous les temps, celui d’Elvis pour RCA (la chanson "TCS" sur l’album de Mad Sin étant un clin d’œil sarcastique au King, et la boucle est bouclée). On voit sur la pochette desMad Sin, les '5 terroristes' sur fond de drapeau américain détourné dans un univers guerrier. Les Clash sont là partout dans la musique, drogués aux amphétamines, dans la diversité des genres qui les caractérisait. La référence à Johnny Cash est plus séminale, le maître absolu de la country nous a quittés en 2003, et tout au long de l’album, on sent les influences country digérées par les Allemands (ce qui revient à dire que Mad Sin, c’est du Johnny Cash sous speed) et la chanson qui conclut l’album, "Gone Forever", est un dernier hommage bien mérité. Cette nouvelle galette n’est évidemment pas dépourvue d’humour, notamment avec "Not Invited" ou la 'love song' "Generation 69" ainsi que leur "Intro" digne de l’autre grand groupe allemand, Rammstein. "Houdinis Pool" semble tout droit sortie d’une BO de film alors que Lars Frederiksen (Rancid), Patricia (HorrorPops) et le king Hellvis (sur "T.C.S.") viennent pousser la chansonnette en guest de luxe. Il y a fort à parier que cet album va devenir une référence en la matière. In Sin We Trust too! Des titres en écoute là. |
Mad Sin
Style : Psycho punkabilly Tags : Psychobilly Origine : Allemagne Site Officiel : madsin.com Amateurs : 23 amateurs Facebook : |