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Biographie

Love Sex Machine

Love Sex Machine est un trio de Sludge originaire de Lille fondé en 2009 dans la veine de The Body, Black Sheep Wall ou Admiral Angry. Camille (Batterie), J.B (Basse) et Yves (Chant / Guitare) sortent leur premier album éponyme début 2012 chez Throatruiner Records. Depuis, le groupe s'est montré assez discret, a fait quelques concerts notamment avec Monarch et Indian ainsi que quelques dates en Russie. Le deuxième album, Asexual Anger, sort en 2016.

15 / 20
3 commentaires (14.83/20).
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Asexual Anger ( 2016 )

Grosse branlée en approche. Oui, la seconde des beaucoup trop discrets lillois de Love Sex Machine qui nous en avaient mis vraiment plein la gueule avec leur première sortie en 2011. Et depuis... plus rien. Heureusement on ratrappe le temps perdu avec ce Asexual Anger.

On va pas se le cacher, ça martèle toujours autant. Question riffs ultra lourds et secs comme une trique, les gars s'y connaissent. Les ouvertures déboîte cervicale « je te renverse les fesses par terre » de Asexual Anger ou Aujeszky en sont de bons exemples. Les vocalises ruine gorge sont toujours ultra vénères et rivalisent sans problème avec le chanteur Bryan Funck de Thou pourtant bien à l'aise dans le registre de la haine. Par ailleurs, le batteur tape comme un trisomique à moitié sourd et le poids de la basse s'estime à peu près à celui d'un cachalot ou tout objet qui équivaut à 150 quintal. Donc Love Sex Machine c'est vraiment pas bien fin et c'est pour ça que les 40 minutes de ce Asexual Anger font du bien par là ou elles passent. Un suppo Sludge et au lit.

Love Sex Machine te prend à la manière sexe brutal. Ca sert pas tellement d'intellectualiser le truc. Tu prends n'importe quel titre de l'album, il déboîte. Retiens-toi d'headbanger sur Devolution ou viens te faire péter les dents sur Infernal Spiral. Drone Syndrome a de quoi concasser des nuques violemment et Atrocity dégueule de hargne Admiral Angry-est. Evidemment l'ensemble s'enfile telle une capote et passe comme dans du beurre, en étant heureusement moins monolithique ou redondant qu'un Black Sheep Wall par exemple. On saluera également le travail sur la production qui suinte le gras. Après si on veut vraiment enculer les mouches, cette deuxième sortie ne sonne pas exactement comme la première en étant un poil plus maîtrisée et sans doute moins frontale / bourrin, encore que ça serait donner beaucoup de crédit à un disque de Sludge qui se veut avant tout viscéral.

Pour la faire courte et toute métaphore sexuelle étant tout à fait fortuite dans cette chronique, Love Sex Machine, ça défonce toujours autant. Si on a aimé le premier, pas de raison de ne pas apprécier la suite.

15.5 / 20
3 commentaires (16.33/20).
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Love Sex Machine ( 2012 )

Chaos hurlant, détonation massive, Love Sex Machine fait plus de dégât par son souffle que par son implosion. Combo aussi virulent que nos voisins outre-Atlantique de Black Sheep Wall, Love Sex Machine a décidé de faire plier par la puissance et la lourdeur. Metal assourdissant en plus d'être ultra-négatif, ce premier opus des Lillois renvoie une série de combos à la maison dans la catégorie "jte bourre la gueule et t'en redemandes !". Fils bâtard d'un Black Sheep Wall ou Admiral Angry version Nordiste, bourré à grand coups de références porno ("Anal on Deceased Virgin", "Vagina Curse") qui n'ont de drôles que le nom, Love Sex Machine a le jusqu'en boutisme d'un The Body (l'aspect nihiliste / fin du monde) et la classe d'un Electric Wizard (les riffs hypnotiques de "Vagine Curse").
Rien de bien méchant à première vue, juste un name-dropping à en faire rêver plus d'un. A l'instar de I Am God Songs de Black Sheep Wall, Love Sex Machine est une sorte de mur bien épais qui ne tremble pas d'un poil face à une série d'amplis poussés à fond. Pas de répit, pas un sursaut d'air frais, juste une demi-heure d'une noirceur que ne renierait pas Overmars dans sa période Born Again.
Impossible à digérer, massif, avec autant d'effet qu'une dizaine de kilos de plombs dans le ventre, ce disque compense en prod ce qui lui manque en poésie. Car à ce stade, on ne peut même plus parler de délicatesse, sentiments ou même intensité. Ici, il est tout bonnement question d'un son persistant ou se mêlent hurlement, riffs et batterie. Le truc qui ne s'analyse pas mais qui se subit sans broncher.

Vous y croyez ? Empli de bons sentiments sur "Vagina Curse" ou "Killed with a Monster Cock", Love Sex Machine ne donne d'amour que des baffes bien senties à coups de parpaings. Comme quoi les Nordistes n'ont pas que l'inceste et l'alcool à leur tableau de famille.

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Love Sex Machine

Style : Sludge
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Origine : France
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