Love Letter
Hardcore

Everyone Wants Something Beautiful
Chronique
Verse x Defeater. Sur le papier, c’est solide. Dans les oreilles, ca l’est tout autant, surtout qu’une partie du line-up était déjà sur Death of A Nation.
Avec ce premier album Everyone Wants Something Beautiful, on retrouve la voix de Quinn Murphy (Verse), ce chant larmoyant et bordel, ca fait du bien ! Dès l’ouverture de « New Anthemic », c’est l’uppercut : On repensera au sublime Aggression.
Ne croyez pas que c’est le fanboy qui parle, mais on retrouve bien tout une vie un peu en retrait depuis quelques années, un Hardcore Melo qui a explosé fin 2000 / début 2010, avec des groupes comme The Carrier, Carpathian, Ruiner, et une grosse partie du rooster Deathwish / Bridge Nine de l’époque.
Sentiment renforcé par « Misanthropic Holiday or Vacation », qui reprend les standards du genre : un chant à fleur de peau, un son qui monte crescendo sur son dernier quart, une seconde ligne vocale qui vient en renfort et quelques derniers mots scandés, effet que l’on retrouve sur « Unhousing Projects ». On retrouve disséminés un peu partout ces éléments, avec quelques sonorités plus proches des premiers Defeater (merci Jay Mass et Andrew Reitz, notamment sur « Unhousing Projects »)
Ce Everyone Wants Something Beautiful est ce que l’on aurait pu attendre sur le papier. Pas de faux bond, de déception ou annonce survendue. On retrouve avec Love Letter ce que l’on est venu chercher : un Hardcore Mélo qui prend aux tripes, qui brille sur « Debilitating Self Doubt and the Will to Use it » ou « Meds and Taxes ».
Le disque s'écoute par ici.