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Biographie

Logh

Mattias Friberg : Chant/Guitare/Clavier/Basse/Programmation
Mathias Oldén : Basse/Guitare/Clavier/Chant/Programmation/Percussion
Jens Hellgren : Guitare/Clavier/Programmation
Marco Hildén : Batterie/Percussion
Mattias Jeppsson : Guitare/Lap Steel/Percussion
Karl Arvidson : Piano/Clavier/Chant/Programmation

La formation de Logh s'est faite en 1998, et il leur aura bien fallu trois ans avant d'atteindre cette musicalité qui les caractérise tant : un son minimaliste qui donne son importance à chaque note.
La sortie en 2002 de Every Time A Bell Rings, An Angel Gets His Wings, sur le label Bad Taste Records (Venerea, Satanic Surfers,...) suscita un réel engouement au sein de la presse musicale, et permit au quatuor de s'édifier une solide base de fans.Logh enchaina ainsi pas moins de trois tournées européennes avant de débuter la composition de leur second album. The Raging Sun  propulse alors le groupe à un niveau supérieur, avec une musique bien plus sombre qu'auparavant. A noter que seulement un an sépare la sortie de ces deux albums malgré les tournées.
2005 marque l'arrivée d'un nouveau disque, probablement le plus abouti, A Sunset Panorama, qui voit le combo Suédois se bercer de souvenirs qui sont finalement le fil rouge de l'album. 2005 toujours, Trust No One Recordings édite The Raging Sun; Mathias Oldén (LastDaysOfApril) et ses camarades sortiront une série de 7 singles incluant des titres inédits issus de l'enregistrement de ce second opus.
Deux ans plus tard, Logh revient avec un quatrième effort, North, qui accueille officiellement deux amis de longue date du quatuor.

15.5 / 20
1 commentaire (19/20).
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North ( 2007 )

Après quelques extraits prometteurs diffusés sur MySpace, puis un set acoustique, début février,  qui laissait présager du meilleur, Logh dévoile enfin le descendant du prestigieux A Sunset Panorama : North. Dix titres mis en boîte durant dix mois au Studio Gröndahl de Pelle Gunnerfeldt (Fireside), ce qui, en arrondissant, constituerait 299 jours de plus d’enregistrement que pour son prédécesseur. Et au vu du résultat, difficile d’avancer laquelle des deux méthodes est la plus concluante...

Si A Sunset Panorama incarnait la spontanéité, la sobriété et la mesure, à contrario, North penche plutôt pour la démesure. Chacun des morceaux présents sur l’album est d’une rare minutie en terme d’arrangements, de programmation, tout en laissant une place quasi-prédominante au piano. Ce dernier accentue l’empreinte de ces mélodies, peut-être dans l’optique d’une accessibilité accrue au ‘grand public’, et à dire vrai, comment ne pas succomber aux premières notes retentissantes d’un "Saturday Nightmares", ou  d’un "Death to My Hometown". Ceux qui frissonnent encore et toujours à l’écoute de "The Smoke Will Lead You Home" peuvent retenir leur souffle. A côté de cela, Logh conserve cette identité si forte qui lui est propre, notamment à travers de titres tels "All the Trees" ou "Forest Eyes". "Forest Eyes" qui voit la participation d’un ami de longue date de Pelle, Perd Nordmark, qui officiait au sein de Fireside. Tout en sachant que le frère de ce dernier, Fredrik (All Janet), vient ‘marteler’ les fûts sur "Thieves in the Palace" et "The Black Box". Composition aussi jouissive que tortueuse que cette première, alors que la seconde dénote une fois encore quelques similitudes avec l’œuvre majeure de Mark Linkous, Sparklehorse, au même titre d’ailleurs que le premier single extrait de North : "A New Hope".

Reste à apprécier ce nouvel effort en live, le 07 mai à la Flèche d’Or, avec un line-up au complet cette fois-ci, et nul doute que des titres tels "Thieves in the Palace", "Death to my Hometown" et "Saturday Nightmares" sauront faire leur petit effet. Rien de mieux que le précité, en libre téléchargement, pour s’en convaincre.

A écouter : "Thieves in the Palace"; "Death to my Hometown"; "Saturday Nightmares" ...
16.5 / 20
1 commentaire (17/20).
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A Sunset Panorama ( 2005 )

Subtilité et avant-gardisme: voilà qui dépeint plutôt bien la paysage musical dessiné par Logh.  Sur A Sunset Panorama, ces Suédois démontrent avec justesse qu’il est encore possible d’être inspiré en matière de rock indépendant.

"String Theory" ou une leçon de simplicité incarnée. Premiers arpèges, grincements de cordes, un silence instrumentalisé berce l’auditeur dès l’ouverture de cette production.  Logh propose un indie rock longuement pensé, laissant la parole à chacun de ses membres, sans aucune contrainte de durée. Le Temps: clé musicale suscitant la moindre émotion. Celle-ci se véhicule via la plus infime des notes, et c'est bien ce que le combo tente de nous faire comprendre à travers cette oeuvre.

Minimaliste et pourtant tellement envoûtant, Logh avance un indie rock édifié sur de solides  bases; un morceau tel qu’"Ahabian", sur fond de chuchotements éreintés , que Mark Linkous (Sparklehorse) ne renierait en aucun cas, se trouve à la limite de la mélodie purement instrumentale. Et c’est là la force de Logh, leur capacité à intégrer de façon brève et subtile le moindre élément, renforçant ainsi leurs mélodies, à l’image du métronome qui ouvre "Bring On The Ether". Oppressant et chaotique, ce morceau impose une atmosphère identifiable sur l’ensemble des pistes.

Mais cette leçon que livre Logh ne s’arrête pas là. Indie rock et éléments mélodieux (clavier) ne suffisent pas à l’originalité d’un groupe. L’avant-gardisme des Suédois passe ici par la tonalité post-rock prenant part à chaque morceau. Simple fond sonore, ou, à l’inverse, prise de position flagrante, Logh se complaisent à marier ces deux styles. Preuve en est faite avec "Asymmetric Tricks" : guitares criardes/dissonantes, arpèges répétés en boucle. Ainsi les morceaux ont cette faculté de paraître des heures, d’apaiser chaque seconde de A Sunset Panorama, avec toute la délicatesse que nécessite l’effleurement de chaque corde.

Intemporelle, la musique de Logh semble déstabilisante au premier abord ; ceci est probablement due à la lenteur propre à la majorité des chansons. De ce fait, le quatuor  surprend lors de ses envolées. A Sunset Panorama, dans cette scène indépendante, sait tirer son épingle du jeu, mais l’accessibilité de l’album n’en est que peu évidente. De nombreuses écoutes sont donc nécessaires pour apprécier pleinement l’album mais au final, le jeu en vaut largement la chandelle. All You’ve Got To Lose... maxime qui pourrait refléter au mieux ce qu’il vous en coûtera de ne pas jeter une oreille attentive à cette œuvre.

Télécharger: Destinymanifesto

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A écouter : The Smoke Will Lead You Home, Trace Back The Particle Track, The Big Sleep