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Biographie
Carl - guitare, chant Groupe de Berlin formé aux alentours de 2006, Lies Feed The Machine est déjà un baroudeur des scènes européennes, partageant l'affiche avec des formations telles Massmörd, Fall Of Efrafa, Insuiciety ou Warcollapse. En fin d'année, la formation enregistre son premier album éponyme et repart sur les routes, faisant également une pointe en Europe de l'Ouest. Gallows - ep ( 2009 )Sans préambule, Lies Feed The Machine avait asséné en 2007 un premier album terrifiant. Après maints concerts tout aussi terribles, le groupe délivre Gallows, un ep, quatre titres, qui, tel l'album se pose comme un bloc massif de noirceur et de désespoir. Néanmoins, l'entrée en matière destabilise quelque peu, car sur un fond toujours aussi lourd et furieux, "Gallows" et la première minute de "Swallow the Disease" sont agrémentés de soli, parfois trop "rock'n roll", qui cassent légèrement l'atmosphère générale en début d'écoute. D'autre part, l'influence de Celtic Frost (période Morbid Tales), à peine perceptible auparavant, se fait ici plus marquée. Sombre et ténébreux, violent, imposant des images de destruction, Gallows répond parfaitement à la sentence proclamée par Lies Feed The Machine : No future, no hope, only darkness! Track-list : 01.Gallows ; 02.Swallow The Disease ; 03. Fire And Ashes ; 04. Decline. s/t ( 2007 )Le temps de la joie et de l'insouciance s'achève, s'entrouvrent les portes d'une ère sombre et obscure! Marche irrémédiable vers un avenir sinistre et effrayant, à peine entrevu, et des mélodies au goût du regret, insinuant qu'il aurait pu en être autrement si l'humanité avait pris conscience du non-sens de sa course. Car ce qui s'annonce n'a rien de riant et Lies Feed The Machine est un cri déchirant de désespoir hurlé à l'orée du désastre planétaire. Enregistré en décembre 2006 au Barfly Studio de Schönebeck par Carsten Klaus et sorti en début d'année (Thread Of Today Records, Contraszt! Records, Suburban Hardcore Records, Tofu Guerilla), l'album éponyme de Lies Feed The Machine nous jette dans l'incohérence et l'insanité de nos sociétés marchandes et capitalistes. Fortement influencé par Cobra Noir, bien que d'une lourdeur bien moindre, et Born Dead Icons, Lies Feed The Machine est également à rapprocher de ses compatriotes de Cave Canem (Hanovre), offrant un punk metal débridé, mâtiné d'un crust tout aussi puissant. Les titres, rapides, furieux et tourmentés respirent la rage, suintent la haine ; une musique souvent rustique et directe, aux relents punks, que l'on prend en pleine face, où s'intégre une voix éraillée et colérique, écorchée, éructante, surdimensionnant l'agressivité et le ressentiment. Mais cette violence frontale est continuellement nuancée de mélodies aux sonorités parfois inquiétantes et menaçantes (His Hero Is Gone), parfois moroses et maussades, confinant à la mélancolie (Remains Of The Day), apportant émotion et profondeur à cette terrible décharge de brutalité. Force et intensité sourdent de ce premier opus de Lies Feed The Machine, qui auprès de la croisée des chemins, n'a plus d'illusions quant à celui emprunté désormais par l'humanité, avançant inexorablement vers sa propre déchéance : No future, no hope, only darkness! A écouter : Man Made Tragedies, Inherit, Heeding The Curse |
Lies Feed The Machine
Style : Punk Metal/Crust Tags : Crust - Punk Origine : Allemagne Site Officiel : liesfeedthemachine.de.vu Amateurs : 0 amateur Facebook : |