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Biographie
L'histoire de Kylesa est indissociable de celle de Damad, combo bruitiste de Savannah (Géorgie) au sein duquel opèrent Victoria (Chant), Phillip Cope (Guitare / Chant), Brian Duke (Basse), et Christian Depken (Batterie). Après huit années de vie commune, le groupe se scinde en deux, Victoria allant rejoindre Karst, tandis que les trois membres restants s'associent pour former Kylesa, un quatrième larron, Laura Pleasants (Chant), complète le line-up.
C'est alors qu'ils sont en train d'enregistrer leur première démo en 2001 que Brian Duke décède des suites d'une crise d'épilepsie. Kylesa décide tout de même de terminer les sessions de ce qui s’avérera être par la suite son premier album. Duke est alors remplacé par Michael Redmond qui laissera un peu plus tard sa place à Corey Barhorst (Basse / Chant / Claviers). Malgré un important turn over de ses membres - Phillip et Laura sont les uniques survivants de la formation originale - Kylesa parvient à enregistrer un assez grand nombre de splits et d'ep, dont le fameux No Ending, mais doit patienter quatre années pour enfin sortir son deuxième album, To Walk A Middle Course, chez Prosthetic Records.
Souhaitant franchir un palier dans l'intensité de sa musique, Kylesa recrute en 2006 deux batteurs, Jeff Porter et Carl McGinley, en lieu et place de Brandon Baltzley, dont les effets se font immédiatement ressentir sur Time Will Fuse Its Worth, troisième production du groupe. Durant les années qui suivent, le groupe ne cesse de tourner. En 2008, Kylesa s'embarque pour le vieux continent avec Torche et Baroness, perd Jeff Porter au passage, et recrute Eric Hernandez pour l'enregistrement de Static Tensions. Un an plus tard arrive, Spiral Shadow, leur album le plus accessible qui parait chez Season Of Mist, alors qu'en 2013 Kylesa expérimente de nouvelles choses avec Ultraviolet.
Kylesa a su marquer de son empreinte l’avènement d’un genre dont il était lui-même le plus valeureux porte étendard. Cette apogée prend le nom de Static Tensions qui, en 2009, témoignait d’une efficacité tonitruante, où le psychédélisme venait se confondre avec une vélocité Sludge/Crust redoutable. Depuis, Kylesa n’a eu de cesse de décevoir, toujours plus après chaque sortie. Nous sommes en 2015 et le groupe de Savannah revient avec Exhausting Fire, un nouvel album à la hauteur de leur glorieux passé ?
Il faut l’admettre : les premiers extraits étaient plutôt encourageants. Lost And Confused notamment, dévoilé quelques mois avant la sortie officielle, présageait d’un retour à la hargne plaisant. Son côté « Said And Done » du fameux Static Tensions promettait un retour en forme. Car il faut bien l’admettre, après un Spiral Shadow peu inspiré et surtout un Ultraviolet où l’ennui règne en maitre, on ne s’attendait plus à grand chose de la part des Américains. Les extraits suivants ont calmé nos ardeurs rapidement, puis vint le moment fatidique où d’un doigt hésitant nous avons lancé la lecture d’Exhausting Fire dans son entièreté. Autant l’avouer de but en blanc, dès la première écoute, la lourdeur de nos paupières n’avait d’égal que l’irrépressible envie d’appuyer sur le bouton pause. Ils l’ont fait. Ils sont parvenus à proposer un album d’un ennui dans la digne continuité de leurs productions précédentes.
Il est tout à fait louable, même si souvent risqué, qu’un groupe fasse évoluer le son qui le caractérise. Kylesa ne se cache plus et confirme son envie de changement, toujours plus loin dans les limbes du psychédélisme exacerbé. Seulement, des groupes de Rock psychédélique, il en existe des tonnes, d’autant plus aujourd’hui où un véritable revival 70’s est en cours. Preuve en est, cette reprise soporifique du culte parmi les cultes Paranoid de Black Sabbath qui clôture Exhausting Fire, finalement à l’image de l’ensemble du produit fini. Difficile de cibler un morceau en particulier, tant la régularité dans la déception est prégnante. Presque tout est globalement mou, fade et peu inspiré. La science du riff, où Kylesa excellait, s’est évaporée, Shaping The Southern Sky en tête de file d’une banalité qui fait peine à entendre. Seuls Crusher et Lost And Confused s’en sortent avec les honneurs à ce niveau. Pour le reste, c’est une succession de semi-ballades, qui ne sont certes pas scandaleuses, mais qui rarement vous feront hausser le sourcil, voire même, Saint Graal, taper du pied. Un ensemble homogène, qui brille surtout par son manque d’ambition, d’allant, de fraicheur et dont les trop rares sursauts ne suffisent pas à nous satisfaire.
Où est donc passé le collectif qui a rendu l’année 2009 si belle ? Ce même groupe qui, il y a quelques années encore nous faisait jubiler, la mâchoire serrée et les poings tendus vers le ciel, nous laisse aujourd’hui indifférent et circonspect par tant de fadeur. Les belles années sont loin.
Spiral Shadow était certainement le disque le plus Pop, ou du moins le disque le plus accessible jamais composé par Kylesa. Avec ce nouvel opus, le quintet de Savannah brouille les pistes et se projette là où on ne l'attendait pas forcément. La confiance est de mise car on les sait capables de se renouveler depuis leurs débuts, de créer la surprise et poursuivre une voie aux multiples embranchements pour repousser encore une fois les limites du Sludge / Metal-Psyché un cadre trop étroit pour eux.
Finis les morceaux que l'on connaissait en deux écoutes ou presque, les refrains entêtants de Don't Look Back et les mélodies enduites de saccarose qui avaient plutôt bon goût. Sur ce Ultraviolet, Kylesa prend un virage à 180° et continue de construire une discographie solide où chaque disque se suit, garde une forte personnalité du son Kylesa, mais ne ressemble jamais au précédent. La marque indéniable d'un grand groupe qui sait interpeller son auditoire et évoluer à travers les années. Les débuts Crust / Sludge sont bien sûr très loin et là où l'on aurait pu craindre un album encore plus enfoncé dans des douceurs mainstream, le trio empreinte une nouveau chemin, qu'il n'avait qu'effleuré jusqu'alors, teinté d'un psychédélisme exacerbé et d'un aspect plus froid et mélancolique que par le passé. Une sorte de continuité, mais plus étonnante, où Ultraviolet aurait été passé à la moulinette New-Wave / Post-Punk. Au début ça surprend, et l'on se rend compte que les riffs Stoner de Grounded se mêlent bien à ce nouveau son, que les compositions sont habillées d'une sorte de tristesse latente. Plus vraiment d'efficacité immédiate hormis quelques rares réminiscences, et pourtant de belles choses comme la très réussie Steady Breakdown, la voix de Laura plus éloignée dans le mix, mais plus profonde et mélancolique, What Des It Take et sa belle mélodie fantomatique, ou la basse canon et les riffs puissants d'Unspoken.
Globalement, il faut reconnaître qu'Ultraviolet n'est pas déplaisant, mais l'on en garde aussi un petit goût amer dans la bouche car il déçoit légèrement. Par instants, Kylesa semble se perdre dans ses circonvolutions psychédéliques qui ne mènent nulle part. Paradoxe certain puisque les morceaux dépassent rarement les quatre minutes. On ne reprochera pas au trio de tenter de nouvelles choses, mais plutôt de mal les mettre en application. Des idées, Kylesa est certainement le groupe de Savannah qui en a le plus, mais il a aussi du mal à les mettre bout à bout sur cet album. Certains titres comme We're Taking This montrent de belles choses au niveau des textures sonores, nébuleuses comme rarement, presque aquatiques, mais semblent amputées de minutes supplémentaires et ne restent qu'à l'état embryonnaire des expérimentations voulues. De même, le disque semble pâtir d'un songwriting moyennement inspiré, voire poussif (Exhale, Vulture's Landing, Drifting), de la voix de Phillip qui ne s'entend quasiment plus (heureusement qu'il y a Low Tide), ainsi que de passages qui passent inaperçus ou laissent indifférents. En bref, tout un tas d'éléments qui, accumulés, font tiquer et déçoivent sur la qualité finale.
Il est compliqué de noter un disque comme Ultraviolet, parce que si l'on apprécie la prise de risque, on reste également dubitatif sur la construction même de ces onze titres. Oui, on a deux paires de titres très bons et de l'autre, une moitié d'album moyen, le cul entre deux chaises. Un disque mi-figue mi-raisin comme on dit, on en attendait plus de la part de Kylesa.
Il fallait davantage qu'une tournée en demi-teinte pour nous sevrer de Kylesa. On pourra toujours reprocher aux géorgiens d'avoir abandonné le profil ténébreux affiché sur les premières productions. Mais il faut avouer aussi qu'avec Time Will Fuse Its Worth, Kylesa avait atteint la limite à ne pas franchir, nous avait balancé un parpaing raide comme la justice qu'il était difficile de renverser. Avec Static Tensions, les voilà revenus à une dimension largement plus humaine qui se poursuit par Spiral Shadow, à tel point qu'on les croirait tout droit sortis d'un séjour dans un ashram de Pondichéry. Loin de nous balancer un simple os à ronger, Kylesa offre un travail propre - comme toujours c'est Philip Cope qui se colle à la production - appliqué, au songwriting léché. Si "Tired Climb" nous parachute en terrain connu, le reste laisse apparaître des sonorités plus fouillées. Aux barbelés d'antan succède désormais le fil de fer galvanisé, moins irritant, conducteur de mélodies omniprésentes, parfois orientalisantes ("To Forget"). Mais Kylesa surprend surtout par son butinage et ses aspirations hérétiques, frôlant le bûcher plusieurs fois avec ses éléments quasi shoegaze - la voix de Laura s'y prête admirablement ("Don't Look Back"), ou même pop avec un "Back&Forth" un poil facile puisque dans la foulée du "Scapegoat" de Static Tensions, mais survitaminé. Même si l'album recelle encore quelques morceaux de bravoure ("Cheating Synergy", "Crowded Road"), Kylesa élargit son horizon et rompt progressivement les ponts avec ce qui avait fait sa force, à savoir la puissance qui provenait de ces nappes de guitares au profit d'une atmosphère clairement plus postcore ("Distance Closing In").
Assurément un bon album, simple et ambitieux à la fois, Spiral Shadow apparaît comme l'œuvre d'un groupe souhaitant s'inscrire dans la durée mais paradoxalement, en raison de la facilité qui dégorge de temps en temps, il y a de grandes chances pour qu'il ne passe pas l'hiver. Profitons-en tant que les braises sont encore chaudes.
A écouter : Crowded Road, Don't Look Back, Back & Forth
Si l'expression n'avait pas tant servi, on pourrait dire que Static Tensions est la synthèse entre To Walk a Middle Course et Time Will Fuse its Worth. Un pont entre l'atmosphère psychédélique de l'un et l'aridité de l'autre.
Du coup, placé sous le haut commandement de Pleasants, Cope et MacIngley, ce dernier album ne déçoit pas les attentes placées en lui. Non pas qu'on n'avait pas confiance mais, enfin, le précédent opus pouvait laisser entrevoir par certains points quelques signes d'essouflemments dûs en partie à son extrême raideur. Insaisissable, le mors aux dents, Kylesa reprend le taureau par les cornes en se reconcentrant sur des compositions ultra léchées. Static Tensions est une formidable fixette d'adrénaline, un vampirisme par lequel la bête se nourrit de tout ce qui passe à portée pour former son biotope, un univers hémisphérique où la rusticité la plus élémentaire côtoie la technologie de pointe. Et quoi de mieux qu'un sautillant "Scapegoat" pour nous attirer dans son antre, sucre d'orge à la rythmique punk ultra catchy qui nous ouvre en grand les portes de son jardin pour mieux nous assénner son premier parpaing ("Insomnia for Months"). Un bloc de ciment en guise de rythmique - l'alchimie semble mieux fonctionner entre MacGingley et Hernandez - toujours solide sur ses bases southern, point de départ vers des contrées pure sludgy ("Only One", "Said&Done") où excelle la voix sublimement éraillée de Laura quand celle de Cope apporte une dimension plus obscure sur les passages plus atmosphériques (le somptueux "Almost Lost"), Static Tensions est peut-être, en apparence, l'album de Kylesa le plus addictif. Invitation au voyage, de Savannah à Katmandou, les géorgiens renouent avec les mélodies à tendance orientale inspirées ("Unknown Awareness", "To Walk Alone"), nous égarant dans les dédales d'encens suggérées par le sublime artwork de John Dyer Baizley (Baroness).
Au risque de passer pour un oeil-de-lynx ou pour un con (l'avenir nous le dira), Static Tensions possède tous les atouts pour inscrire Kylesa dans la durée. Peut-être le meilleur album des géorgiens à ce jour.
Tracklist : 1. Scapegoat; 2. Insomnia For Months; 3. Said and Done*; 4. Unknown Awareness*; 5. Running Red; 6. Natures Predators; 7. Almost Lost; 8. Only One; 9. Perception; 10. To Walk Alone
A écouter : Jusqu'� la corne
S'il vous reste un peu de mitraille après les fêtes, l'acquisition du split 7" entre Kylesa et Victims ne sera pas un vain investissement. Ne serait-ce seulement pour l'artwork signé Marald (Appalachian Terror Unit, Wartorn, High On Fire, Born/Dead) mettant en scène deux tas d'os belliqueux siamois.
Dire que Kylesa ne se sera pas foulé sur ce seven est une évidence. Les géorgiens nous sortent une vieillerie - heureusement - inédite datant de 2007, enregistrée en configuration minimale puisque seuls Pleasants, Cope et McGinley sont de la partie. "Pain & Suffering" c'est du Kylesa pur jus avec cette rythmique unique, cette mixture sludge/punk qui nous laisse toujours sur le fondement et ce travail des voix sur lequel le groupe a toujours insisté, faisant de lui désormais un être tricéphale aux timbres reconnaissables entre mille. Certes ce n'est pas leur titre le plus inspiré, on devine même que les protagonistes n'ont pas dû plancher dessus longtemps tellement il est prévisible. Mais sans forcer Kylesa parvient toujours à nous sortir un morceau tenant au moins la route. Même surusée, la recette reste infaillible. De l'autre côté Victims semble sortir la tête de l'eau. L'air de rien, les suédois nous sortent leur meilleur titre depuis des lustres. Pas original pour un sou mais foutrement rock n' roll (merci Motörhead), un style bien arraché dans la grande tradition suédoise, "On Our Knees" nous réconcilie quelque peu avec le trio qui bombarde sans tenir compte des retombées. Et logiquement, Victims achève le massacre sur "Descend Within", ni plus ni moins qu'une reprise de Kylesa, extraite de l'album éponyme, pas des plus utiles mais marrante, puisque traitée à la sauce d-beat. Un 7" qui ne justifie pas qu'on s'arrache un bras pour lui mais qui vaut bien vos trois derniers ronds de Noël.
A écouter : On Our Knees
Il y a deux ans, Kylesa avait frappé un grand coup en signant To Walk a Middle Course, oeuvre à l'imagination débordante conciliant puissance et mélancolie, une mélancolie mêlée d'une certaine langueur qu'il est impossible, aux dires de Philip Cope, de retrouver ailleurs qu'à Savannah.
Il semblerait que ce sentiment ait quelque peu vécu avec la sortie de Time Will Fuse its Worth, deuxième production du groupe chez Prosthetic Records, label hautement qualifié en créations mutantes (Gojira, Yakuza). Et ce, même si "Between Silence & Sound" tente de maintenir l'illusion avec son introduction psychédélique et sa lente progression vers un son post hardcore, voire post rock, structure dont était friand jusque-là Kylesa. En se réappropriant les rennes de la production des mains d'Alex Newport (Fudge Tunnel), présent sur l'exercice précédent et à qui l'on doit également le fabuleux The Ruin of Nova Roma de Taint, les géorgiens reprennent appui sur un socle crasseux et violent, aux mélodies âcres et arides façon His Hero Is Gone ou EyeHateGod, suffisamment riches pour que leur potentiel puisse s'exprimer sans perturber l'inexorable marche en avant du rouleau compresseur. Car c'est bien de celà qu'il s'agit. Ainsi dès "What Becomes An End" s'abat sur nos têtes un mur sonore à la capacité d'ébranlement dantesque, échafaudé par une section rythmique surpuissante, non seulement redevable d'un son de basse saturé tout simplement énorme, mais également de l'apport d'une deuxième batterie, option musicale que Cope rêvait d'expérimenter depuis les débuts de Kylesa. Si le résultat est loin d'être évident de prime abord - excepté sur l'intro ou l'outro, dont on peut douter de l'utilité, cette dernière se résumant à une démo un peu trop destinée à justifier cette nouveauté - sa présence est tout de même loin d'être superflue. En effet la superposition des jeux de Jeff Porter et de Carl MacGinley, outre le fait qu'elle permet d'accroître la force de frappe de Kylesa jusqu'à atteindre une intensité de pilonnage équivalent à Amebix ou Artimus Pyle, procure également à Time Will Fuse its Worth une atmosphère de jungle urbaine lorsque le jeu se fait plus tribal ("Intermission", "Hollow Severer"). Bien qu'évoluant au gré d'un hardcore hybride aux contours abrupts et acérés, Kylesa n'en fait pas moins preuve de minutie et d'ouverture d'esprit dans son approche. Aussi, les pistes sont entrecoupées de petits interludes ambient, auxquels To Walk a Middle Course nous avait déjà habitués, permettant un repos réparateur entre deux salves et une ingestion plus facile de l'album. A ceci, il convient d'ajouter le formidable travail des voix où viennent se croiser, au détour de textes rongés d'amertume, le timbre guttural de Corey Barhost, le chant plus sec et légèrement sous-produit de Philip Cope, ainsi que la voix rauque de Laura Pleasants dont l'implication se fait croissante au sein de Kylesa puisqu'elle signe également l'artwork de cette cuvée 2006.
Réussite totale pour Kylesa qui, aux confronts du crust, du metal et du hardcore, est en train de tisser patiemment un ouvrage original de plus en plus ambitieux tout en conservant des bases solides. On a hâte de connaître la suite.
A écouter : What Becomes An End, Hollow Severer, The Warning
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