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Samedi 15 mai 2021
Kvelertak vient de sortir un jeu mobile android et IOS qui s'appelle Game of Doom. On pourra entendre tout au long du jeu des versions 8 bits de Splid, leur dernier album en date.
Lundi 25 janvier 2021
Plus que deux jours pour voter pour vos albums (pour le top lecteurs 2020), pour rappel des groupes comme Napalm Death, Six Feet Under, DDENT, Killer Be Killed, Enslaved, Odraza, Hatebreed, Svalbard, Code Orange, Kvelertak,Trivium, Xibalba, Imperial Triumphant, Tagada Jones, Draconian, Carcass, Uada, Hail Spirit Noir, Crippled Black Phoenix, Solstafir, ... ont sortis des album cette année. Pour voter : RDV sur la page d'un album et laissez y une note.
Lundi 11 janvier 2021
Pour le top lecteurs : continuez de noter vos écoutes de 2020 afin de faire un top lecteurs le plus complet possible ! Pour mémoire en 2020 sont sortis des albums de Envy, Static-X, Kvelertak, Benighted, Body Count, Elder, Oranssi Pazuzu, Pogo Car Crash Control, Slift, Pearl Jam, Dragunov, Testament, Lamb Of God, Alestorm, Paradise Lost, Svalbard, Anna Von Hausswolff, Touché Amoré, Solstafir, Bring Me The Horizon, 7 Weeks, Thy Catafalque, Hällas, Nightwish, Havok, Blues Pills, Wayfarer, Tagada Jones, Maudits, Ulver, Thou, Lowrider, End, Mourir, Nightwish, ...
Jeudi 17 décembre 2020
Kvelertak est entré en studio pour y enregistrer un nouvel album.
Mercredi 25 novembre 2020
Podcast : nouvel épisode de YCKM, cette semaine en plus de la revue de presse un coup de projecteur sera mis sur Howard (Stoner, France) et le dernier Eternal Champion. Le tout accompagné de douceurs comme Clutch, Dio, Sex Prisoner, Kvelertak, Wormwitch, ... A retrouver sur vos applis de podcasts (sauf Spotify qui nous a bannis) en cherchant YCKM ou Metalorgie, ou en ligne là.
Vendredi 20 novembre 2020
Comme chaque vendredi, voici la liste des sorties, cette semaine on vous en a listé 36 :

- Dark Tranquillity (Death Metal Mélodique), voir un clip. - Tombs (Black / Post Punk / ...), clip - Eternal Champion (Heavy Epique), bandcamp - Chaos-E.T. Sexual (Doom / Indus / Dub, Paris), écouter - Anderwelt (Post Black), bandcamp - Battles (Electro Math Rock), écouter - Blunt Razors (Slowcore/Post-Rock avec des membres de Planes Mistaken For Stars), un titre - Coffin Apartment (Sludge / Punk), bandcamp - Contrarian (Death Prog), album en écoute - End Of Mankind (Post Black), écouter - Farer (Doom / Noise, Pays Bas), bandcamp - Fuming Mouth (Crust / Death), bandcamp - Fuck The Facts (Grind), extrait - Greenwitch (Death), bandcamp - Hjelvik (Hardcore / Black Metal, nouveau projet de l'ancien chanteur de Kvelertak), clip - Horncrowned (Black Metal, Colombie), bandcamp - Ilsa (Death/Doom - US), écouter - Iron Maiden (Heavy, un live), voir un extrait - Inquisition (Black), un clip - Jinjer (metalcore, un live), un titre en live - Killer Be Killed (Groove Metal avec des membres de Mastodon, Soulfly, The Dillinger Escape Plan, ...), clip - King Gizzard&The Lizard Wizard (Rock / et beaucoup trop de chose), bandcamp - Liturgy (Black Metal Experimental / Jazz / ...), bandcamp - Lord Fist (Heavy), écouter - My Dying Bride (Doom Death, un EP), un extrait - Nader Sadek (Death, Egypte), bandcamp - Neige&Noirceur (Black / Drone / Doom, Quebec), bandcamp - One Dying Wish (Screamo), bandcamp - Pg.lost (Post Rock avec des membres de Cult Of Luna, ex Ghost, The Great Discord), un titre - Refused (Hardcore / Pop Rock), écouter - Serpents (Doom / Experimental), bandcamp - Silverstein (Emocore en acoustique), écouter - Skelethal (Death, France), bandcamp - Subterraen (Sludge, Doom, Nantes), écouter - Techno Thriller (Synth / Dark Ambient), bandcamp - The Sombre (projet Doom/Death de Maurice De Jongue, également connu pour Gnaw Their Tongues), découvrir - Thrown Into Exile (Death Metal Mélodique), bandcamp - Weathered (Rock / Indie), Youtube
Samedi 17 octobre 2020
Plus qu'un mois à attendre avant la sortie de Welcome to Hel, le premier album de Hjelvik (l'ancien chanteur de Kvelertak) et pour patienter voici un nouveau morceau à écouter.
Jeudi 15 octobre 2020
L'émission de France Inter Very Good Trip a diffusé une émission consacré au metal, celle ci est intitulé "De Marilyn Manson à Sepultura, un tour du monde du metal en 2020" (bon pour le titre on repassera, mais la playlist est plus originale). Niveau programmation musicale on y retrouve Code Orange, Igorrr, Body Count, Kvelertak, Marilyn Manson, Deftones, Shepherds Reign (groupe Polynésien chantant en samoane), Mick Gordon (la BO de Doom) et Backxwash (Rap avec pas mal de samples venus du Metal). Ca s'écoute ici.
Samedi 19 septembre 2020
L'ancien chanteur de Kvelertak revient avec son projet dans ce clip nommé North Tsar. Pour le nom du groupe il s'agit de Hjelvik.
Vendredi 21 août 2020
L'ex frontman de Kvelertak, Erlend Hjelvik, a signé chez Nuclear Blast pour son projet solo : Hjelvik. Décrit comme un "blackened Viking heavy metal solo-band", le premier album, Welcome To Hel est prévu pour plus tard dans l'année.
Jeudi 07 mai 2020
Kvelertak a sorti un clip live du titre Bråtebrann, le live a été capté lors d'un live facebook en plein confinement.
Lundi 17 février 2020
Splid, le nouvel album de Kvelertak vient de sortir chez Rise Records et s'écoute en intégralité par là.
Samedi 30 novembre 2019
On en sait un peu plus sur le prochain Kvelertak, Splid. Il comprendra onze titres que voici.1. Rogaland 2. Crack Of Doom 3. Necrosoft" 4. Discord 5. Bråtebrann 6. Uglas hegemoni 7. Fanden ta dette hull! 8. Tevling 9. Stevnemøte med Satan 10. Delirium tremens 11. Ved bredden av Nihil
L'album a été fait au God City Studio de Kurt Ballou (Converge), la chanson Crack of Doom a été co-écrite avec Troy Sanders de Mastodon et le premier extrait Bratebrann est en ligne et se découvre ici.
Jeudi 28 novembre 2019
Kvelertak vient de signer avec Rise Records et dévoile un nouveau titre : Bråtebrann. Il est extrait de Splid à venir pour le 14 février, celui ci a été enregistré par Kurt Ballou de Converge, et on y trouvera un duo avec Troy Sanders de Mastodon.
Samedi 16 novembre 2019
Kvelertak vient d'annoncer une tournée Européenne, dont une date française, ça sera le 3 mars à Paris (Trabendo). Et le 1er mars au Luembourg (Rockhal Club).
Samedi 22 juin 2019
Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !
En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.
La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.
Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.
Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !
C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.
Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner.
Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent.
S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.
Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.
My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois.
Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.
Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.
Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.
Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.
La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.
On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !
Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...
Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.
Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.
Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...
Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.
On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.
Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.
Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...
Tops 3 du jour :
Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
Zblrah : Manowar.
Samedi 04 mai 2019
Pour les futurs déçus du prochain Kvelertak, voici une alternative suédoise intéressante nommée Skallbank.
Jeudi 21 mars 2019
Tempel, un groupe avec le batteur de Kvelertak, sort son premier album ce vendredi. Vous pouvez l'écouter ici (et si vous aimez les premiers Kvelertak ça pourrait vous plaire, en version plus rock tout de même).
Vendredi 15 février 2019
Photos : un plateau tout en douceur et en amour nous attendait mercredi soir au Casino de Paris avec Mastodon accompagnés des sautillants Kverlertak et des joviaux Mutoid Man. En attendant le report, les photos de la soirée sont à voir ici.
Samedi 02 février 2019
Kvelertak travaillent sur leur 4e album, le premier avec leur nouveau chanteur.
Jeudi 31 janvier 2019
Kvelertak reviendra en disque en 2019, malgré le départ de leur charismatique chanteur (depuis remplacé).
Mardi 27 novembre 2018
L'affiche du Hellfest 2019 a été dévoilée : Les têtes d'affiche : - Manowar, Kiss, Tool, Dropkick Murphys, Def Leppard, Lynyrd Skynyrd, Gojira, ZZ Top, Slayer, Mass Hysteria, Within Temptation, Lamb Of God, King Diamond, The Sister Of Mercy, Emperor, Carcass, Bloodbath, Deicide, Sum 41, The Adicts, Refused, Fu Manchu, Cult Of Luna, Philip H. Anselmo&The Illegals, ... Main Stage : Dream Theater, Demons&Wizards, Godsmack, Sonata Arctica, Gloryhammer, Last Temptation, Whitesnake, Deadland Ritual, Richie Kotzen, Kortini, FM, Slash, Stone Temple Pilots, Clutch, Blacherry Smoke, Eisbrecher, Nova Twins, + 1 groupe Main Stage 2 : - Ultra Vomit, Dagoba, No One Is Innocent, Lofofora, Blackrain, Klone, Architects, Böhse Onkelz, Eagles Of Death Metal, The Fever 333, Whitechapel, Skindred, Like A Storm, Anthrax, Testament, Trivium, Death Angel, Municipal Waste, Insanity Alert, Alien Weaponry Temple : - Hellhammer (!!!), Venom INC., Impaled Nazarene, Diamond Head, Trollfest, Uada, Aorlhac, Cradle Of Filth, Combichrist, Myrkur, Carach Angren, Punish Yourself, Dool, Wolfheart, Shaârghot, Tormentor, Carpathian Forest, Skald, Wiegedood, Lucifer's Child, Cemican, Bliss Of Flesh, Hyrgal Altar : - Possessed, Pestilence, Kvelertak, Power Trip, Daughters, Sublime Cadaveric Decomposition, Cult Leader, Freitot, Dark Tranquillity, Candlemass, Moonspell, Archspire, Allegaeon, Trepalium, Cypecore, Daw Of Disease, Cannibal Corpse, Vltimas, Immolation, Vomitory, Revocation, Devourment, Psycroptic, Embryonic Cells Warzone : - Descendents, Me First And The Gimme Gimmes, No Fun At All, Hank Von Hell, The Interrupters, The Dwarves, The Rumjacks, Stinky, Le Bal des Enrages, Sham69, Les Wampas, The Living End, Mad sin, Batobile, The Creepshow, Banane Metalik, Enter Shikari, Cancer Bats, Nasty, Beartooth, Morning Again, Employer To Serve, Brutus, The Amsterdam Red Light District Valley : - Uncle Acid And The Deadbeats, Graveyard, All Them Witches, My Sleeping Karma, Radio Moscow, Conan, Valley Of The Sun, The Necromancers, Envy, The Ocean, Cave In, Mantar, Sumac, Will Haven, Fiend, Coilguns, The Obsessed, YOB, Emma Ruth Rundle, Messa, Gold, Ddent + 2 à annoncer
Jeudi 25 octobre 2018
Mastodon, Kvelertak et Mutoid Man seront en tournée l'année prochaine : 09/02 Brussels - AB (Belgique) 12/02 Zurich - Komplex (Suisse) 13/02 Paris - Casino de Paris
Mercredi 24 octobre 2018
Mastodon aussi vient d'annoncer une tournée en janvier / février, dont une date à Paris (Casino de Paris) le 13 février (avec Kvelertak et Mutoid Man, mais sans Scott Kelly présent sur le début de la tournée uniquement). Toutes les dates sont à voir ici.
Dimanche 22 juillet 2018
Nouveau frontman donc pour Kvelertak : Ivar Nikolaisen reprend le chant. Il a précédemment officié dans Silver et The Good, the Bad and the Zugly, ainsi que guest sur "Blodtørst".
Mardi 17 juillet 2018
Le chanteur de Kvelertak quitte l'aventure pour divergence avec les autres membres (il ne fera même pas les 4 prochaines dates du groupe). Le prochain frontman devrait être apparemment annoncé le 20 juillet (source)
Samedi 24 février 2018
Ondt Blod (Hardcore / Punk / Pop - Norvège, pour les amateurs de Kvelertak) sortira son premier effort, Natur, le 9 mars chez Fysisk Format. Quatre titres sont en écoute sur bandcamp.
Jeudi 21 septembre 2017
Metalorgie a interviewé pour vous Kvelertak lors de leur récent passage à Paris. Pour l'interview ça se lit ici.
Vendredi 15 septembre 2017
Kvelertak et Metallica étaient de passage dans la capitale récemment. Metalorgie était présent pour vous faire vivre le show et vous partager nos impressions dans ce live report. Pour les photos de Kvelertak ça se passe ici et l'interview est à venir !
Jeudi 17 août 2017
Kvelertak sera à Toulouse le 9 septembre (au Rex), le groupe fait quelques dates en plus de celles avec Metallica.
Lundi 12 juin 2017
Nos photos du Download Festival France 2017, groupes et public : - Vendredi avec Blink 182, Dinosaur Jr, Gojira, Kvelertak, .. - Samedi avec Code Orange, Paradise Lost, DevilDriver, Five Finger Death Punch, ... - Dimanche : avec Prophets OF Rage, Suicidal Tendencies, Rancid, Carpenter Brut, ... Le tout signé Florian Denis.
Samedi 06 mai 2017
"Quel cross-over est à ton avis le plus improbable à faire ? - Pantera et Slayer - Pas assez de challenge ... - Kvelertak et Slayer ! - Tu fais chier avec Slayer ! - Soulfly et Frontside - Euh ... Ektomorf ? Nan un truc carrément barge ! - J'sais pas moi ! Black Sabbath et Mcdo ? - Vendu !! "
Ainsi naquit Mac Sabbath ... (lien)
Vendredi 17 mars 2017
Kvelertak (qui tournera donc en Europe avec Metallica prochainement) a dévoilé la vidéo de Bronsegud, extrait de son album Nattesferd. C'est là que ça se passe.
Jeudi 16 mars 2017
#Breaking New : Metallica vient d'annoncer 3 dates en France, ainsi qu'une à Genève, dans la cadre du Worldwired Tour, avec Kvelertak en support : - 08/09/2017 – Paris, Accorhotels Arena - 10/09/2017 – Paris, Accorhotels Arena - 12/09/2017 – Lyon, Halle Tony Garnier - 11/04/2018 – Genève, Palexpo
Vous aurez remarqué que le premier concert parisien tombe en même temps que le Fall Of Summer, on ne saurait donc que trop vous conseiller d'allier le plaisir à l'agréable et de prendre votre place pour le 10 septembre afin de pouvoir assister à ces deux évènements incontournables !
Vendredi 03 février 2017
Le Download Festival français (du 9 au 11 juin à Brétigny-sur-Orge) a bouclé son affichepour l'édition 2017, on y retrouve Slayer, Gojira, Five Finger Death Punch, Mars Red Sky, AqME, Solstafir, Dagoba, DevilDriver, Kvelertak Suicide Silence, Architects, Paradise Lost, Hatebreed, Rancid, Mastodon, Alter Bridge, ... Converge semble par contre avoir disparu de l'affiche.
Jeudi 29 décembre 2016
Si vous n'avez pas commenté vos albums écoutés en 2016 : il est temps de le faire pour compléter le top lecteurs Metalorgie! Nous approchons des 1 000 votes pour le moment, mais seulement 43 albums classés! Voilà quelques albums sortis cette année : - Metallica - Hardwired…To Self-Destruct - Perturbator - The Uncanny Valley* - Dream Theater - The Astonishing - Conan - Revengeance* - Blink-182 - California - Otep - Doom Generation* - Amon Amarth - Jomsviking - Sinsaenum - Echoes Of The Tortured* - Meshuggah - The Violent Sleep Of Reason - Lacuna Coil - Delirium* - Oathbreaker - Rheia - Volbeat - Seal The Deal&Let's Boogie* - Kvelertak - Nattesferd - Dark Funeral - Where Shadows Forever Reign* - Mogwai - Atomic - Cobalt - Slow Forever* - Didier Super - Vacances A Vos Frais - Rotting Christ - Rituals* Ceux avec * n'ont pas encore assez de votes pour être classés!
Samedi 17 décembre 2016
Le Graspop Metal Meeting vient de communiquer 64 nouveaux noms pour son édition 2017. Parmi les participants on retrouve donc Rammstein, Deep Purple, Rob Zombie, Evanescence, Hatebreed, Clutch, Ministry, Kvelertak, Decapitated, Avatar, Devildriver, Suicidal Tendencies ... La liste complète est disponible ici. Les tickets et places pour l’événement sont quant à eux disponible sur ce lien.
Dimanche 04 décembre 2016
Mardi 29 novembre 2016
Concert du jour : - Kvelertak sera ce soir à La Maroquinerie (Paris). Toutes les informations sont disponibles sur l'événement Facebook de la date. Les places se réservent par ici.
Dimanche 13 novembre 2016
Concours : Kongfuzi Booking (FB) invite Kvelertak le 29 novembre, à Paris, à La Maroquinerie plus précisément. Toutes les informations sont disponibles sur l'événement Facebook de la date. Les places se réservent par ici. Pour l'occasion Kongfuzi Booking et Metalorgie vous offrent 2x2 places en cliquant juste ici.
Lundi 17 octobre 2016
Si le nom de Djevel ne vous dit rien, sachez qu'il s'agit d'un groupe rassemblant des membres ou ex-membres de Enslaved, Aura Noir ou Kvelertak par exemple. Leur premier album, Norske Ritualer, sortira le 28 octobre et un extrait, "Med Tornespiger Var Han Haengt", est disponible dans la suite.
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