Une putain de tuerie. Point.
Klone
Metal progressif

The Dreamer's Hideaway
01. Rocket Smoke02. The Dreamer's Hideaway
03. Into The Void
04. Siren's Song
05. Corridors
06. Rising
07. Stratum
08. Walking On Clouds
09. The Worst Is Over
10. A Finger Snaps
11. At The End Of The Bridge.
Chronique
Les connaisseurs du quintet poitevin savent que la composante death metal des débuts s’est fortement atténuée, ce depuis 2008 avec un certain All Seeing Eye, suivi de Black Days concrétisant la chose en 2010. Cela n’a pas empêché les bonhommes de faire fonctionner leur créativité, bien qu’une forte inspiration du côté de Tool saute aux oreilles, sur le chant notamment, ainsi que quelques structures. Mais ce qui caractérise l’évolution musicale de Klone, c’est avant tout un gros boulot sur les ambiances, le groupe est passé maître dans cet art avec Black Days. L’apport plus prononcé du saxophone de Matthieu Metzger n’y est d’ailleurs pas étranger. Deux mots sur le maxi The Eye Of Needle, sorte de transition entre Black Days et The Dreamer’s Hideaway, composé de deux longues pistes complémentaires, l’une faisant la part belle aux atmosphères, l’autre alourdissant le propos. Un objet de qualité qui n’augurait à priori que du bon pour la suite.
« Le refuge du rêveur » est un titre explicite, la maîtrise de l’ambient étant ici poussée encore plus loin. Annoncé plus metal, ce nouveau disque l’est, incontestablement, faisant apparaître quelques réminiscences meshuggiennes (Rising), mais il est aussi plus aérien dans la progression de chaque morceau. Malgré une lourdeur métallisée encore présente, le rendu semblera plus accessible, sans être dénué d’intérêt. La patte en velours de Klone est toujours là, d’autant plus bossée et affirmée. L’univers des poitevins est désormais mûr et reconnaissable à la première note. Les compositions n’ont jamais été aussi réfléchies, à commencer par le tube Rocket Smoke, sa basse claire et grasse à la fois, et son riff mutant, remarquable. Ou bien le saxo virevoltant sur le titre éponyme, déroulant un feeling proche d’un Radiohead. Le chant lumineux encourage l’accroche instantanée pour un éventuel non initié, en opposition à l’instrumentation effectivement plus imposante que sur Black Days, augmentée d’éléments électroniques subtils. Yann s’efforce à donner plus de relief à son chant, et c’est objectivement réussi. D’un point de vue purement rythmique, on constate que la récréation jazzy du frappeur Florent Marcadet (Step In Fluid) apporte énormément à l’ensemble des onze morceaux, développant une science du groove imparable.
Le point noir de cet album serait sans doute de trop vouloir en faire, de trop se la jouer en essayant de rendre la copie parfaite, sans un pet de travers. L’ensemble apparaît finalement bien trop lisse, trop retenu, trop calculé, presque soporifique, manquant cruellement de sommets vraiment marquants, comme pouvaient en contenir les précédents travaux des poitevins. The Dreamer’s Hideaway reste un excellent disque de metal alternatif à ambiance, qu’il faut surtout écouter pour sa richesse instrumentale, sans attendre de réelle surprise. Une suite logique dans le parcours d'un Klone, qu'on espérait un peu plus couillu.
Les critiques des lecteurs
Une putain de tuerie. Point.
Un peu déçu par rapport au précédent (que je trouve plus accessible, plus rock) mais la prod', le songwriting, le chant sont toujours aussi léchés. En plus c'est français ^^
La déception est quand même de mise après les sommets atteints par Black Days. L'évolution est là, et tant mieux, mais même après plusieurs écoutes The Dreamer's Hideaway me laisse sur ma faim. Trop prog', pas assez marquant sur tout le long, sans doute trop calculé effectivement, moins de variation dans le chant que je trouve pourtant excellent... Par contre c'est toujours très réfléchi et bien foutu musicalement, mais ça me plait moins.
Depuis que je l'ai j'arrive pas à décrocher ! Un album accessible et puissant ! Vu en live également et énorme claque !
Waoouw ! Pour moi c'est une sacrée surprise ! A la base je ne suis pas un grand fan de Klone mais cet album je le trouve super !
Ca sonne à merveille, 'Rocket Smoke' troooop géniale, la 2, 5, 6, 9, 11 -> La Grande Classe !
Le chanteur vraiment impressionnant ! Tous ! le batteur énOrme !
Vive Klone, vive Step in Fluid ;)
Une déception pour moi, je venais juste de me taper Black Days et All seying Eyes, avant l'écoute de cet album, et je ne retiens pas grand chose. Je réajusterai mon commentaire peut-être à l'avenir mais là je n'ai pas vraiment envie d'y revenir tant les autres albums étaient bons ! Mais là je ne sais pas pourquoi la magie opère moins ... Annoncé comme un album plus métal, j'avoue peut-être que j'aurai cru cet album plus burné comme l'était High Blood Pressure. Il y a quand même des tracks sacrément puissante comme Rising : Puissant, je l'ai réécouté 3 fois de suite ! Mais ce ne sont que des exceptions.
Peut-être me faudra-t-il plusieurs écoutes ? Peut-être à voir ne live ...
Encore une fois un très bon album de Klone. Cette fois on ressent carrément le mélange entre leur 2 précédents efforts, le côté progressif et à ambiance de Black Days et l'efficacité et le côté direct de All Seeing Eyes. Je suis d'accord que c'est très contradictoire mais c'est pourtant vrai, suffit d'écouter le titre éponyme pour s'en convaincre, celui-ci commence par un riff énorme typique de Klone, on a là un début assez puissant et rentre dedans jusqu'à la moitié où le morceau bascule dans une ambiance et une "douceur" en contraste avec le début et le retour du saxophone (!). Du très bon donc, peut-être un peu moins que les deux dernier puisque l'effet de surprise n'y est plus et 2-3 titres plus faibles que les autres (At The End Of The Bridge, Corridors, un peu basique et A Finger Snaps malgré le groove qui en ressort).A écouter : Rocket smoke, The Dreamer's Hideway, Into The Void, Walking On Clouds et The Worst Is Over.
Rien que Into the void et Rocket smoke suffisent à faire de cet album une petite perle.
Quelques peu désarçonné par l'évolution assez radicale du groupe depuis All seeing eyes, je dois admettre que ces nouvelles sonorités sont vraiment prenantes et sublimes.
Un superbe disque, au style unique et personnel.