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Biographie
Christopher Chase - basse Originaire de Sacramento, Killing The Dream fait ses premières armes dans le roster de Rivalry Records en 2004. Un an plus tard, on les retrouve au catalogue de Deathwish pour la sortie du I Rewrote it ep. Produit par Kurt Ballou, le premier album In Place Apart est encensée par la presse mondiale et reçoit même le titre de meilleur album de l'année chez Alternative Press. Le groupe tourne aux States et au Japon. Lucky Me ( 2010 )Entre Bridge 9 et Deathwish, les (futurs) ténors se partagent : Verse, Defeater ou Ruiner pour l'un et Blacklisted, The Carrier, Converge, ou Killing The Dream pour l'autre (la liste n'est bien entendu pas exhaustive). Chacun avec un ou plusieurs albums à se retourner les tripes, des shows toujours renversants et une unique passion : le Hardcore. C'est au final le seul gros reproche que l'on pourra faire à Killing The Dream sur ce nouvel opus : diminuer d'intensité alors que le combo explosait avec In A Place Apart ou Fractures. Encore plus court que ce dernier, puisque l'on frôle ici de peu les 20 minutes pour 8 titres, Lucky Me pousse pourtant jusqu'au bout avec l'ultime "Black", rageur au possible, sans baisser les bras, luttant jusqu'à la dernière seconde. Envoûtant à défaut d'être renversant. A écouter : Blame The Architects en guise de préambule, Black en guise de conclusionFractures ( 2008 )S'il est une scène qui se porte à merveille ces dernières années, c'est bien celle de ce qu'on appelle désormais le 'modern old school'. D'American Nightmare (Give up the Ghost) à Have Heart, en passant par Comeback Kid, difficile d'être complètement passé à côté de la vague si l'on s'intéresse un tant soit peu au hardcore en général. Et c'est d'abord à coups de marteau-piqueur que le groupe décide d'approfondir le sillon entamé auparavant. Bien aidés par une production dantesque et abrasive ainsi que par une section rythmique parmi les meilleures du genre, leur musique n'a sans doute jamais semblé aussi intense, agressive, percutante, à la limite du chaotique, prête à vous remettre une droite à la moindre baisse d'attention. Impression qui se voit d'ailleurs renforcée par les parties vocales d'Elijah Horner toujours déchirées, à la limite de la rupture, comme si chaque mot, chaque phrase éructés pouvait le soulager un peu plus du fardeau de douleur et de désespoir que le monde, le fait de vieillir et une femme semblent avoir contribué à former sur ses épaules. Toujours est-il que ce Fractures vient discrètement se poser parmi les meilleures sorties de l’année 2008 dans un genre qui en a pourtant connu beaucoup et pas des moindres. Killing the Dream possède malgré cela suffisamment d'atouts et de personnalité et il serait dès lors dommage de passer à côté, surtout que l’objet s’accompagne d’un classique, mais très bel artwork, signé Jacob Bannon (Converge). 1. (Re)Acquaintance ; 2. Part II (Motel Art) ; 3. Fractures ; 4. Thirty Four Seconds ; 5. Consequence (What Comes Next) ; 6. Everything but Everything ; 7. Hang the Jury ; 8. We Were ; 9. You're all Welcome (feat. Rob de Ruiner) ; 10. Thirteen Steps ; 11. Holding the Claws ; 12. Resolution |
Killing The Dream
Style : Hardcore Metal Tags : Hardcore - Metal Origine : USA Site Officiel : killingthedream.com Site Officiel : deathwishinc.com Amateurs : 9 amateurs Facebook : |