Killing Joke

Post-Punk / Cold Wave / Metal Indus

Royaume-Uni

Biographie

Paul Ferguson et Jaz Coleman sont respectivement batteur et chanteur du Matt Stagger Band lorsqu'ils décident de monter Killing Joke en 1978. Le duo recrute alors Martin Glover, alors bassiste du groupe punk The Rage, ainsi que Geordie Walker. Sous cette formation est enregistré le premier ep Turn To Red qui attire l'attention de John Peel.

Killing Joke enregistre ensuite Wardance, son premier single, en février 1980, auquel fait suite le premier album éponyme. Dès lors le groupe commence à tourner régulièrement et à faire parler de lui notamment en raison d'une affiche sur laquelle on voit le pape en train de bénir l'armée nazie, impertinence lui valant une interdiction de concert à Glasgow. Malgré tout, Killing Joke se constitue un cercle grandissant de fans qui va bien au-delà du punk, grâce à des morceaux plus dansants comme "Pssyche" ou "Follow the Leader", et sort son deuxième album What's This For en 1981.   

Après l'enregistrement de Revelations en 1982, Jaz Coleman, persuadé que la fin du monde est proche, s'enfuit en Islande avec Geordie et tournent avec quelques formations locales telles que Theyr, qui prendra plus tard le nom de Sugarcubes et au sein duquel officiera une certaine Björk. Se rendant compte que l'apocalypse est remise à une date ultérieure, Killing Joke rentre en Angleterre pour enregistrer Firedances avec un nouveau bassiste, Paul Raven, Glover étant entre temps parti former Brilliant

Le groupe se sépare une première fois après la sortie de Outside the Gate en 1988, mais reprend la direction des studios deux ans plus tard pour l'album Extremities, Dirt And Various Repressed Emotions avec Martin Atkins à la batterie (The Damage Manual, Ministry). Killing Joke s'octroie un nouveau break de quatre ans avant de se reformer et d'enregistrer Pandemonium auquel fera suite Democracy. Il faut attendre 2003 pour que sorte son successeur Killing Joke II avec Dave Grohl (Nirvana, Foo Fighters) à la batterie. Trois ans plus tard débarque Hosannas From The Basements of Hell, aux accents plus expérimentaux et à la production plus "old-school". Après quatre années de réflexion marquées par la mort du bassiste et membre fondateur Paul Raven, Absolute Dissent voit le jour en 2010 chez Spinefarm Records. Son successeur MMXII ne tarde pas puisqu'il sort en 2012, lui-même suivi d'une compilation de singles l'année d'après, et enfin du quatorzième album studio des Anglais, Pylon, livré en 2015.

Jaz Coleman - chant
Geordie Walker - guitare
Martin Glover - basse
Paul Ferguson - batterie
Reza Uhdin - claviers

Nos articles

Interview Geordie Walker, guitariste de Killing Joke

(Paris, novembre 2016)

Live Report Killing Joke à Paris

Elysée Montmartre (09/11/2016)

Interview Killing Joke

Face à face au Transbordeur (Lyon)

Live Report Dour Festival (1ère partie)

Les 16 et 17 juillet 2009 - Dour

Nos Chroniques

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Killing Joke

«Pylon»

Killing Joke fait partie de ces formations increvables, en place depuis la fin des années 70, sachant se renouveler malgré les rides en plus, dans le même wagon de la persévérance créative que Magma et Slayer, entre autres. Des groupes et artistes animés par une passion commune et immuable, qui s’échinent à livrer plus ou moins régulièrement une vision sincère de leur musique, malgré quelques mouv ...

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Killing Joke

«Hosannas From the Basements of Hell»

Si Pandemonium avait été une révolution définitive et acquise dans la carrière de Killing Joke, grâce à cette incroyable influence orientale et des expérimentations symphoniques, toutes les offrandes du groupe depuis n’ont guère apporté au moulin créatif. Certes, l’album éponyme de 2003 a révélé le groupe a bon nombre de gens, de par sa distribution bien pensée, mais artistiquement parlant, il se ...

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Killing Joke

«Killing Joke»

Il aura fallu qu’un Georges Bush Junior (et accessoirement son suiveur Tony Blair) lance l’une des plus énormes (et médiatiques) injustices géopolitiques de ce début de millénaire pour que Coleman se décide à sortir Killing Joke de son silence. Avec les éternels Geordie et Raven, le groupe redonne donc, début 2003, signes de vie (après plus de 6 ans d’inactivité tout de même) pour envoyer, comme b ...

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Killing Joke

«Democracy»

La relation de Killing Joke avec le côté mainstream de la musique restera ambiguë. Après avoir trusté les charts 10 années plus tôt, effectué un retour aux sources bénéfique et salvateur avec deux albums magistraux, le groupe flirte à nouveau avec le grand public après Pandemonium. Bien sur, cette fois-ci, ce n’est plus un Killing Joke tranquille que les médias de masse affrontent ; l’époque de Lo ...

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Killing Joke

«Pandemonium»

Non content d’avoir été aux origines d’un genre aussi vaste et versatile que le post-punk, subit maints assauts et doutes, Killing Joke poursuit sa course au travers du temps et parvient jusqu’à une nouvelle année charnière de la culture rock. En ce début d’années 90, la scène est en profonde mutation : plus de 15 ans après la révolution punk, les adeptes de la technique à tout va en prennent de n ...

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Killing Joke

«Extremities Dirt and Various Repressed Emotions»

C’est en 1990, après 4 ans de silence créatif, que Killing Joke redonne signe de vie. Certes, l’année précédente, Coleman et Geordie tournaient encore dans les squats les plus pouilleux d’Europe, mais la musique qu’ils présentaient n’était en rien similaire à l’idée de puissance et de noirceur, mêlée à un son unique, à laquelle le groupe nous avait familiarisés. Jaz Coleman et sa troupe reviennent ...

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Killing Joke

«Brighter Than A Thousand Sun»

Après le succès de Night Time et de son single Love Like Blood (la plus grosse réussite du groupe à ce jour), la maison de disque de Killing Joke (ndlr : EG Records) se frotte les mains. L’une des formations les plus décriées en Angleterre de cette décennie des 80’s se retrouve adulée du public, sans pour autant avoir concédé totalement de sa personnalité. Donnant immanquablement l’impression qu’u ...

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Killing Joke

«Night Time»

Pour la première fois depuis le début de sa carrière, Killing Joke laisse couler plus d’un an entre deux LP. Avec Fire Dances, le groupe avait prouvé qu’il était redevenu une entité solide et le temps n’a pourtant pas manqué depuis. Certes l’intervalle de durée entre ce dernier et son successeur n’est pas franchement long, mais avec le recul, il est facile de trouver une corrélation entre celui-ci ...

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Killing Joke

«Fire Dances»

Consécutivement à sept mois passés en Islande, à méditer sur le monde, à stimuler ses aptitudes créatrices dans la nature, et à faire un peu de musique (Jaz y rencontrera notamment le groupe Theyr, au sein duquel une certain Bjork officiait alors), les doutes se dissipent quant au futur de Killing Joke. En effet, à la fin de l’année 1982, Coleman finit par rejoindre Londres, où Geordie est déjà re ...

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Killing Joke

«Revelations»

Avec un début de carrière tonitruant, deux premiers LP plus que remarqués et une réputation qui n’est plus à faire, Killing Joke est lancé, et même bien lancé dans un processus créatif rapide et efficace. Revelations arrive donc rapidement après son prédécesseur, en moins d’un an pour être précis, ce qui n’est pas une mince affaire pour un groupe qui écume les salles de concerts du monde occidenta ...

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Killing Joke

«What's This For...!»

Après avoir écumé un certain nombre de clubs en Europe et aux Etats-Unis, Killing Joke peut se targuer avant même la sortie de son deuxième opus d’avoir une réputation déjà fort sulfureuse. Jaz multiplie les déclarations choc, à tel point que le groupe est taxé de nazillon, et le premier LP a, quant à lui, offusqué, en outre, une bonne partie de la scène rock. Les chanceux qui ont pu voir les show ...

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Killing Joke

«Killing Joke»

A l’aube des 80’s, alors que la première vague de musique punk finit d’agoniser dans son vomi, nombre de groupes ont compris qu’après la révolution que celle-ci a engendré, les limites de sa caractérisation musicale étaient atteintes et usées jusqu’à la corde depuis longtemps. Après des années fastes, le genre a besoin de nouveauté, d’expérimentations, d’échappatoires astucieux, et c’est dans cet ...

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