Bon album, clairement marqué de l'empreinte de Cult of Luna sans que cela soit forcément gênant.
De très bons titres, des riffs sympas, un chant excellent... son seul vrai défaut est qu'on s'en lasse peut-être un peu vite.
Explosant avec The Second Wave, Khoma a attendu 4 longues années avant de livrer un nouvel album. Et puis A Final Storm est sorti, trop discrètement, sans artifices, avec juste quelques supports de communication qui se seront perdus au détour des sentiers froids de Suède. Les ingrédients n'ont que peu changé : guitare / basse / batterie / piano, avec un chant "divin à souhait" et il n'y a rien de nouveau sous le vent froid nordique. De fait, on pourrait mélanger les titres de The Second Wave et A Final Storm entre eux, ne remarquant les changements de disque que via quelques changements de production et baisses de régime. Mais ne prenez pas un air perplexe durant ces quelques 48 minutes ! Khoma pond quand même une paire de morceaux forts, parfois poignants (In It For Fighting, Inquisition) et à d'autres instants plus rentre-dedans (l'excellente ouverture via Army Of One ou le rythmé Osiris). On retrouvera ainsi quelques similitudes avec Scraps Of Tape, même si les derniers ont pris un chemin plus Rock sur Grand Letdown. Ce qui blesse au final, c'est ce sentiment que les Suédois peinent à faire un disque du calibre du précédent. A Final Storm est bon, mais souffre de l'ombre de son grand frère, des ensorceleurs Through Walls ou Asleep, ce qui le rend presque fade si les 2 se succèdent dans le lecteur.
Pourtant, avec le recul, tout se joue à peu de choses. Les nouvelles compositions sont moins fédératrices, manquent parfois d'un refrain porté à bout de bras (tel celui de One Of Us Must Hang) mais n'en sont pas moins riches et séduisantes (All Like Serpents). Néanmoins, Khoma éblouit encore sans forcer le ton, prend le temps de poser ses rythmes et peaufiner ses envolées (The Tide, From The Hands Of Sinners) et rien n'est plat, vide ou sans âme, même lorsque quelques échos de Cult Of Luna parviennent aux récepteurs auditifs (A Final Storm). A la manière d'un Sigur Ros, le chant y est pour beaucoup puisque c'est en partie grâce à ce timbre aussi pur qu'un fjord isolé que le trio séduit.
Les éclats de lumière de A Final Storm peuvent être ternis par l'aura de The Second Wave sur le ressenti final : ce nouvel album y perd pas mal en saveur, même si les morceaux tiennent largement la route. Il faudra sans doute écouter ce cru 2010 d'une oreille différente pour ne pas en garder quelques souvenirs trompeurs.
des chansons toujours tres prenantes emotionellement , avec cette fois pas mal de riffs qui se rapprochent de cult of luna ... Les musiciens sont en parfaite harmonie et que dire de la voie ... Un album sublime !