Mercredi 22 octobre 2014

L'asso Crumble Fight a dévoilé sa programmation pour fin 2014 :
Go!Zilla (Fuzz/Garage/Psyché - BandCamp) et Vaginatown (Garage/Punk/Psyché - BandCamp) le 29 octobre à La Scène Michelet (Nantes). Infos sur FB.
The Cyborgs (Garage/Blues - Deezer) et Kick Ass Drum (One Man Blues/Garage Band - BandCamp) le 05 novembre à La Scène Michelet (Nantes). Infos sur FB.
- Kadavar (Rock/Psyché/70s - BandCamp) et The Picturebooks (Blues/Punk/Garage - Facebook) le 19 novembre au Ferrailleur (Nantes). Billets sur Weezevent et infos sur FB.

Mercredi 08 octobre 2014

Du live avec la récente prestation de Kadavar au festival Levitation d'Angers dont une partie fut filmée et est visible sur le site de France TV Info.

Jeudi 02 octobre 2014

Chronique de l'album éponyme de Blues Pills : "Après les signatures de Graveyard, Witchcraft et Kadavar, voici venu les suédois de Blues Pills chez le label Nuclear Blast Records, décidément bien friand ces deux dernières années du revival Rock rétro. [...]"

Vendredi 18 juillet 2014

Toujours plus de Kadavar. Les allemands feront trois dates en France à la fin de l'année :
17/11 : L'Hérétic (Bordeaux)
18/11 : L'Ubu (Rennes)
20/11 : Les 4 Ecluses (Dunkerque)

Mercredi 16 juillet 2014

Austin Psych Fest présente le festival Levitation France qui se déroulera les 19 et 20 septembre au Chabada (Angers) avec The Goastt, Loop, La Femme, The Soft Moon, Kadavar, Zombie Zombie, Moon Duo, Amen Dunes, Woods, Quilt, White Hills, Aqua Nebula Oscillator, Spindrift, The Asteroid #4, Holy Wave, Christian Bland&The Revelators, Orval Carlos Sibelius, Pow!, Eagles Gift, Al Lover, et bien d'autres qui restent à annoncer. Le Pass 2 jours est à 50€ et disponible sur le site officiel. Toutes les informations sur l'événement facebook.

Lundi 23 juin 2014

Hellfest :
Vendredi : Photos / Report
Samedi : Photos / Report
Dimanche : Photos

Report :
Dernier jour de cette édition 2014 qui avec 152 000 festivaliers sur 3 jours a répondu aux attentes liées à son affiche de dingue.
Difficile de donner son avis à chaud, on pointera tout de même la surpopulation du festival (surtout le soir, ou pour certains concerts sur les tentes ou Warzone (impossible de sortir de cette espace pendant Tagada Jones!). Après la déco montre que les organisateurs soignent le public (ça plus tous les petits plus ajoutés par rapport aux précédentes éditions).
Éclectisme et découvertes sont les atouts majeurs du festival, et encore une fois cela permet de découvrir pas mal de très bon groupes. Un point, souvent oublié, qu’on aimerait souligner : la sécu devant les scènes, assurée par l’association Challengers, est parfaite. Merci à eux.
Et vous : vous en avez pensé quoi?

Entamer cette dernière journée avec les fous furieux de Cobra, quoi de mieux pour se mettre dans le bain. "On a l'habitude de faire des concerts à Paris, mais il y a beaucoup de pédés là-bas. Au moins ici vous êtes des vrais hommes !" le ton est donné. Les tubes du groupe s'enchaînent implacablement, La Balance, L'enfer c'est ici, Fils du Cobra, entrecoupée d'envolées lyriques de Marc, bien en verve "Clisson, capitale de la Vendée, pays des chouans. Vous êtes les petits enfants de chouans, vous êtes des chasseurs cueilleurs, vous êtes des pécheurs, vous partez en mer pour pêcher… des dauphins !” Il ira également jusqu’à invoquer Satan à genoux sur scène. Quoi de plus normal, et prières exaucées avec le mauvais temps qui est arrivé (très temporairement). Et quitte à ternir leur réputation de sales attardés, il faudra noter le bel hommage rendu à Lorène Lenoir sur Échange de Seringues.

Quant à Lofofora, la fête fut complète. Habitués du Hellfest, les bonhommes ont assuré les classiques, de L’Oeuf au Fond Et La Forme en passant par Les Gens, ajoutant deux titres de leur nouvel album à paraitre en septembre, dans une veine punk/hardcore plutôt à l’ancienne qui pouvait rappeler Noxious Enjoyment, ancien projet annexe du guitariste et du bassiste. Le groupe ne s’est pas gêné pour rendre hommage aux intermittents, et même inviter Maxime Musqua (Le Petit Journal) à réaliser son défi de lancer un circle pit, sans difficulté. Du gros et bon Lofo.

Tellement rare sur scène, le Black Metal complètement atypique de The Ruins Of Beverast nous fait dire que l'on tient là quelque chose d'assez exceptionnel. Leur présence ne décevra pas avec un set tout en longueur que le quatuor se plait à dérouler sans aucun artifice visuel et vestimentaire. Le groupe assène des rythmiques implacables, des ralentissements Doom suffocants, une voix d'outre tombe pour ces quarante minutes qui nous ensevelissent inéluctablement. On pourra toujours regretter des nuances absentes par rapport à la réelle densité des compositions studio, mais The Ruins Of Beverast demeure plus que tout imposant et hypnotisant jusqu'aux dernières secondes.

Lors de la première vague de groupes annoncés au Hellfest cette année, notre regard s'est posé sur Ulcerate et l'on n'en croyait pas nos yeux. Avoir la chance d'assister à une prestation des néo-zélandais qui plus est enchainée à celle de The Ruins Of Beverast, il fallait y être. De par le martèlement incessant et déstructuré du batteur couplé à la technicité folle des deux musiciens à cordes, sur fond de growl ultra maitrisé pour l'un des meilleurs concerts du weekend sous Altar. Clairement un des groupes les plus techniques et les plus oppressants qu’il soit.

Les roumains de Dordeduh, composé de rescapés de Negura Bunget, installent leur Black Metal progressif et un chouïa expérimental devant un public réceptif aux élans mélodiques de ce groupe atypique. Le résultat est assez surprenant, surtout après en avoir pris plein la tronche avec Ulcerate. Une très bonne surprise.

La rareté Power-Metal de ces trois jours avec Angra. Et quoi de mieux que l’un de ces groupes qui montent de plus en plus dans le genre ces dernières années. La recette est simple. Les visuels de Powerwolf avec les costumes, maquillages et backgrounds pas si éloignés de Ghost ont tôt fait d’attirer le chaland. Mais heureusement, musicalement ça tient complètement la route avec un Heavy/Power à la fois plutôt burné dont chaque titre, que se soit par un refrain, un riff, ou une mélodie, fait mouche à tous les coups. Du coup sur scène, ça passe hyper bien, le public réagit favorablement notamment aux speechs du chanteur, qui habillé en pasteur évangéliste, en profite pour parler entre deux titres de boobs et de pénis. Fun et rafraichissant sur la Mainstage 2!

Voilà pas mal de temps que je ne m’attarde plus sur la discographie des rennais, et cela fait même pas mal d’année que je n’ai pas vu Tagada Jones jouer. Mais là à 15H le groupe va retourner la Warzone (peut être le concert le plus bondé de cette scène?), le public était de toute façon motivé (même la sécu chauffe les gens!) avec des slams avant que le concert ne débute. Et pendant le concert le groupe au taquet va voir défiler devant lui des slammeurs de façon ininterrompue. Gros retour en adolescence pour moi.

Énorme surprise, Lowrider a calmé tout le monde dans la Valley, étalant son stoner/doom classieux qui peut évoquer Kadavar, avec une pointe de sludge en plus, et surtout un son de guitare monumental, doté d’un grain bluesy franchement grisant. Les morceaux s’enchaînaient sans temps mort, le set était carré, puissant, Une tuerie de concert qui trône sans problème parmi les meilleurs du jour, voire du festival entier.

C'est vrai que la scène Death Metal était bien fourni sur la Altar aujourd’hui, mais deux groupes venaient titiller notre passion pour le putride. Repulsion bien sûr, mais aussi Unleashed qui a franchement réalisé un set époustouflant pour fêter les 25 ans de leur existence. Du suintant il y en avait, avec un son plutôt bon, mais des titres un poil plus mélodiques aussi, tout en maintenant heureusement une cadence et une agression de tous les instants.

Le Folk-Metal ou affiliés, ça marche toujours hyper bien en festival, la preuve avec précédemment TurisasTrollfest ou Eluveitie. Et Equilibrium ne déroge pas à la règle. Le line-up remanié est motivé, très content d’être la, du coup, le public réagit au quart de tour aux titres véritablement épiques. Les nouveaux morceaux issus du nouvel album Erdentempel sont bien perçus et l’ambiance festive est au beau fixe.

Voir Annihilator sur la Mainstage 2, avec un chanteur à la hauteur du précédent vocalement, tout à fait physiquement intelligent, avec un coté Wolverine qui n’aura pas échappé aux demoiselles, est une véritable aubaine. Une aubaine parce que plusieurs titres joués aujourd’hui sont issus du premier album Alice In Hell (Crystal Ann, Alison Hell et Human Insecticide), mais aussi des plus récents comme No Way Out et son intro dissonante qui pourrait laisser croire que les guitares ne sont pas accordées.

C’est totalement cramés qu’on se traine jusqu’à la Valley pour découvrir House Of The Broken Promises. Belle prestation de stoner psyché des familles, embarquant les rescapés de la Valley dans leurs rafraîchissantes mélopées, aériennes.et denses. Parfait pour supporter la chaleur écrasante du moment.

Vous accusiez un petit coup de fatigue en ce début de soirée, alors The Black Dahlia Murder était le remontant idéal. Grâce au génie ou à l'inconscience collective du public, le circle pit se transforma en circuit pit. Vivifiant. Et malgré la quantité de poussière, il était quand même possible d’apprécier à sa hauteur la prestation du groupe, complètement au taquet et avec Trevor Strnad toujours aussi impressionnant dans son aisance à alterner entre chant growl et harsh.

Autre évènement important de cette cuvée 2014, c’est bien entendu la venue des norvégiens de Emperor pour une tournée de reformation qui ne fait halte que dans cinq festivals cet été. Tournée en l’honneur des vingt ans du culte In The Nightside Eclipse qui y est joué dans son intégralité avec le line-up d’origine, à savoir Ihsahn, Saboth et Faust. Le frontman de la formation nordique a également choisi d’intégrer au clavier le chanteur de Leprous qui les accompagne sur la route lors de sa carrière solo. Alors que Nergal (Behemoth) chauffe la foule depuis son siège VIP en côté  de scène, le concert débute sans surprise par Into The Infinity Of Thoughts. Les titres de leur premier album s’enchainent à une vitesse fulgurante jusqu’au grandiose Inno A Satana reprit en cœur par tout le public de la Mainstage 2. Les musiciens qui font mine de quitter la scène reviennent finalement pour nous interpréter deux derniers morceaux et non des moindres : Ancient Queen et Wrath Of Tyrant. Il est vrai que l’on peut s’interroger sur la sincérité de cette reformation, mais dans le cas où il s’agit d’une pure opération marketing, je ne suis pas contre une nouvelle tournée 2017 pour les 20 ans de Anthems To The Welkin At Dusk.

Quand Solstafir joue sous la Temple, on se tait et on écoute religieusement. Peut être la plus belle prestation du festival, peut être aussi une des plus complexes à apprécier à sa juste mesure. Si leur passage en 2012 n’avait que moyennement convaincu, faute à un son moyen, ce soir les islandais ont assuré comme jamais. Enchaînant les titres d’une setlist monstrueuse, le quartet noie le public sous une déferlante de riffs lancinants, déchirants, sans jamais s’arrêter, sans jamais en faire trop, sans jamais être ennuyeux ou prétentieux. Parfait. Tout simplement parfait. Incroyable prestation qui laissera un souvenir indélébile chez les amateurs de ce Post Black Metal atmosphérique vraiment à part.

Paradise Lost fait partie de ces groupes qui commencent à devenir des habitués du Hellfest. Mais là, ils prirent le public par surprise, voir à rebrousse poil, en orientant bien leur set (ainsi que les arrangements des titres) vers une sorte de Cold Wave métallisée, rappelant la période Host. Le groupe met en œuvre sa classe légendaire, et la voix de Nick Holmes fera le reste. Impasse quasi complète sur le début de carrière du groupe, hormis Gothic, et nous aurons droit à des versions quelques peu adoucies de certains titres, notamment One Second, avant quand même de terminer sur un Say Just Words bien enlevé. Une bien belle prestation.

On enchaîne avec un autre poids lourd sur la Mainstage 01 : Soundgarden, attendu au tournant, et malheureusement décevant. Chris Cornell, sa permanente et son équipe se sont contentés d’envoyer leurs titres les plus accessibles, sans briller dans l’exécution, et sans l’aspect massif qui les caractérise normalement. Dommage.

Vu leur prestation de haute volée donnée en mars à Paris, Soilwork était attendu au tournant, et autant le dire tout de suite, la scène de l’Altar n’était pas prête pour accueillir ce poids lourd du death-melo. En effet, dès le début du quatrième morceau, un bout de la scène s’écroula… Un gros blanc s’ensuivit (et à vrai dire, personne - à part dans les premiers rangs - ne comprit vraiment ce qui s’était passé). Au bout de deux minutes de silence, Bjorn repris la parole “ça me laisse sans voix, c’est la première fois qu’un truc pareil m’arrive !" La scène n’était pas assez résistante pour des suédois. A voir donc si l’an prochain l’orga monte des scènes en kit Ikea. Après cet évènement, on aurait pu craindre que le groupe ne se déconcentre, mais au contraire, ils reprirent leur set deux fois plus vénères qu’au départ ! Bjorn remercia également le public présent d’être là, car c’était un dur choix à faire entre Black Sabbath et eux. Du gros, du lourd, un final épique sur Stabbing The Drama, une bien belle mandale pour le second retour du groupe en France en peu de temps après six ans de disette. Bjorn l’a promis, ils reviendront plus souvent.

Il est 23 heures, et c’est déjà l’heure du Ozzy Osbourne Show 2014. Alors qu’on vient juste de sortir le prince des ténèbres de sa maison de repos, et qu’il en est déjà à massacrer Warpigs avec ses petits copains de jeu, que le public se rend compte qu’on a toujours pas changé les piles du mangeur de chauve souris et que nombre d’entre nous, en souvenir d’un show catastrophique en 2012 sont déjà prêts à partir, l’appel du Black Sabbath se fait ressentir sur la plaine du Hellfest… Et ce sentiment incroyable n’est pas près de nous quitter… Oui vous avez bien Black Sabbath en face de vous. Oui Ozzy n’est plus que l’ombre de l’ombre de l’homme qu’il était, et oui à mesure que le show se déroule, même les plus sceptiques et méchants d’entre nous réaliseront qu’ils ont bel et bien devant eux un groupe plus que mythique. Ozzy se réveille petit à petit, joue avec le public, et les tubes s’enchaînent, orchestrés par un Tony Iommi d’une prestance incroyable, qui prouve à l’assistance que lui et lui seul est capable de faire sonner ces chansons à merveille, aidé par un Geezler Butler qui aurait pu gagner le mvp du meilleur bassiste du festival. Le show, minimaliste, est savoureux, le son fantastique, et personne ne pourra dire le contraire : même si Ozzy est franchement en galère (faute aux progrès en bio mécanique sur les zombies encore trop peu développés), le concert restera dans les annales du Hellfest. Il ne fallait pas manquer ce rendez vous. Un point c’est tout.

Cette année Opeth jouera sous la tente de l’Altar, ce qui aura pour conséquence de bénéficier d’un meilleur son que lors de leur passage en 2012, au détriment, forcément, de pouvoir accorder assez d’espace à un public venu en nombre après Black Sabbath. Bon son, pas de place pour tout le monde mais bonne ambiance. Niveau performance, Opeth assure le show comme à son accoutumée, à savoir un patchwork de titres représentatifs du talent incontesté du groupe pour le Death progressif : du vieux Demon Of The Fall déterré pour l’occasion aux compos progressives récentes en passant par des classiques de Deliverance ou Blackwater Park, les suédois mettent le feu à la tente pour le dernier concert de cette édition 2014. Il est 2 heures du matin, nous quittons la plaine du Hellfest repus et comblés.

Et dans le même temps sur la Warzone, les Norvégiens de Turbonegro mirent également le feu. Son parfait et prestation bien emmenée par leur nouveau chanteur Tony Sylvester qui accompagnait déjà le groupe lors de leur passage en 2012 en terre clissonnaise. On sent que depuis deux ans il a pu bien se roder, et le groupe déroule tout le long de l’heure qui lui était allouée les hymnes au cuir et aux jeans (mais pas que). Les incontournables sont là, I Got Erection, All My Friends Are Dead... et vers la fin nous auront même droit à une reprise punkisée du Money For Nothing de Dire Straits. De quoi finir cette 9e édition du Hellfest de bien bonne humeur !


Top 3 :
Bacteries : Solstafir, Black Sabbath, Tagada Jones
Grumlee : Cobra, The Black Dahlia Murder, Soilwork
Lelag : Solstafir, Black Sabbath, The Ruins Of Beverast
Manuwino : Turbonegro, Unida, Soundgarden
Nonohate : Opeth, Emperor, Ulcerate
Pentacle : The Ruins Of Beverast, Solstafir, Unleashed
Tang : Lowrider, Lofofora, The Ruins Of Beverast

Dimanche 22 juin 2014

Retour sur le samedi au Hellfest ! (Pour vendredi : photos, report)
Pour samedi : nos photos (groupes et public / ambiance).

Et pour la journée en direct RDV sur Twitter

Compte rendu du samedi :

Seconde journée présidée par Aerosmith et Deep Purple sur les mainstages. Comme vendredi le soleil est radieux, les ventes de biafine ont dû augmenter dans l’agglomération clissonaise…

Démarrer très très fort avec Benighted, c’est toujours un challenge qui mérite d’être relevé sur les coups de midi. De quoi se mettre dans le bain direct et se faire péter quelques dents. Après tout le monde connait déjà le truc : les mecs tout sourire, du blast, du gruik c’est plié / remballé. Petit final sur un Slut qui va bien et c’est hélas un peu vite torché. On aurait bien voulu Spit avec en featuring Niklas Kvarforth de Shining qui jouait plus tard dans la journée.

Borgne n’en a strictement rien à foutre. Une ouverture qui ressemble à du Darkspace, regards haineux, Black Metal froid et nihiliste, tout est fait pour laisser de côté un public non-connaisseur qui aurait osé s’aventurer en dehors des mainstages. S’en était délectable.

Tout ne pouvait pas être parfait, et c’est avec Skid Row que nous auront droit à une légère déception, tant les titres cultes du groupes seront joués presque timidement par les cinq américains. Monkey Business, Slave To The Grind, Youth Gone Wild… sur lesquels Johnny Solinger s’évertuera à chanter pourtant à la perfection, mais il manquait un petit quelque chose, surement le charisme de Sebastian Bach, pour faire la différence. Ce qui nous fera regretter la performance de ce dernier en 2013.

Supuration, le pendant death de S.U.P viendra défendre son dernier méfait, CU3E, sous une Altar complètement possédée par la panoplie de riffs death technique et les plans progressifs d’un groupe qui fait finalement ce qu’on pourrait appeler du death intelligent comme personne (à part Gorguts ?). Ils sont tellement rares en festival que ça aurait été franchement dommage de passer à côté d’une telle claque. Gojira ça vous dit quelque chose ? Et bien ma main à couper que le combo de Bayonne a déjà entendu parler de Supuration tant les similitudes entre les deux groupes crèvent les yeux...

Burning Heads fête ses 25 ans sous le soleil de la Warzone, parfait pour débuter la journée. Les vétérans jouent devant un public encore clairsemé (ça sera d’ailleurs pas mal le cas sur la journée pour les groupes punk-rock), mais assurent avec énergie et dynamisme.

Première découverte de la journée, Subrosa a déchargé son stoner/doom grassouillet, pas très loin d’un Kadavar dans l’esprit 70’s. Voix féminine pas toujours calée avec l’orchestre mais capable de belles fulgurances. Les deux violons donnent un aspect baroque, voir lyrique intéressant. Les mormons (from Salt Lake City) ont fait preuve d’un beau feeling lourd, mélancolique et consistant. A revoir en salle à l’occasion.

Même tranche de gras, mais cette fois-ci pour le côté Death Metal de la chose avec Incantation qui réalise un concert net et sans bavure qui fait évidement effet pour les amateurs d’old school avec en bonus des titres de Dirges Of Elysium qui vient juste de sortir.

Encore du Punk-Rock, cette fois-ci suédois, avec Misconduct. Le groupe motivé semble même un peu déçu par l’apathie du public. Le chanteur avec inscrit “Stage Dive?” à l’arrière de sa gratte et le second guitariste joue avec le public, les photographes, … Le groupe indique aussi qu’il tourne son prochain clip lors du concert.

Plaisir coupable avec We Came As Romans. On se dit qu’il y a des bonnes choses (des lignes mélodiques, certains refrains, des moshparts efficaces), mais bon dieu, il faudrait que le second chanteur en voix claire façon American Idol soit crucifié pour de bon, tellement il gâche beaucoup de titres de part son organe horripilant. Mais si l’on fait abstraction de cela, l’ensemble est largement correct pour les groupes récents de la scène Metalcore.

Autant le dire de suite, Extreme n’avait pas entamé de la meilleure façon son set sur la Mainstage 1 : un Gary Cheronne avec la voix encore à l’échauffement qui avait du mal à chanter avec justesse, et Nuno Bettencourt qui foirait magistralement un plan en tapping à la fin de son premier solo… Cette Decadence Dance fut donc bien massacrée. Heureusement ces défauts furent rapidement gommés, ainsi qu’un son mettant la batterie bien trop en avant, et le reste fut parfait  : un gros enchainement de leurs tubes, même si nous n’aurons pas eu droit à l’intégralité de Pornograffiti tel que promis par la banderole du groupe en arrière plan. Mais nous auront droit à l’essentiel avec Get The Funk Out en final avec le vol du bourdon magistralement exécuté en intro, (She’s A Monster, Hole-Hearted et surtout More Than Words, repris en chœur par une grande partie du public pendant l’intégralité de la chanson. On notera au passage une altercation entre Nuno et un spectateur, et ce dernier fut gratifié par le premier d’un geste obscène.

Toujours placé sous la Valley, Witch Mountain a fait le taff, étalant son doom/sludge adipeux et lancinant, parfois un peu longuet, satisfait dans sa lourdeur, néanmoins bien agencé, efficace et rythmiquement plutôt monumental. Tout ça manquait simplement d’un zeste d’originalité.

Direction Warzone - une fois n’est pas coutume - pour capter le set de Bl’ast, comprenant des éléments d’importance tels que Nick Oliveri (ex-Kyuss/ex-Queens Of The Stone Age/Mondo Generator) et Joey Castillo (Queens Of The Stone Age, Eagles Of Death Metal). Grosse attente donc, pour un résultat un peu mitigé, le groupe alternant le très bon avec le moins bandant, les ricains suffisamment alcoolisés se sont contentés d’envoyer la sauce sans chercher la moindre subtilité, devant une Warzone toujours bien trop clairsemée.

A partir du moment où tu aimes Acid King, alors ça reste quasi-indispensable à voir en concert. Le trio est en forme, le son impeccable rendant avec justesse le chant de Lori S. qui joue grandement dans l’appréciation de leur Stoner / Doom psyché. Un très bon concert des californiens que le public de la Valley semble avoir beaucoup apprécié.

Il est 18 heures, il fait chaud, et Dagoba fait du Dagoba, pas de doute possible. Les fans apprécieront la purée qualité mousseline que le groupe balance sans pitié sous une chaleur insupportable. C’est carré, fort et un peu bas du front, et pas franchement mémorable, mais la prestation est à la hauteur de la réputation scénique du groupe, qui s’améliore d’années en années.

Voir Status Quo a l’affiche du Hellfest avait quelque chose de surprenant, suffisamment pour aiguiser la curiosité et pousser jusqu’à assister à l’intégralité du show de ces papys du Rock, alors même que nous ne connaissions, comme très certainement une grosse majorité du public, qu’un seul de leur titre, In The Army Now. Nous y aurons droit, évidemment, et ce fut un des moments forts de la journée sur la Mainstage, avec le public partant en sing-along. Mais le reste de leur set fut à la hauteur, le groupe délivrant un Rock ne pouvant pas forcément être qualifié de “hard”, mais avec suffisamment de conviction et surtout de plaisir pour convaincre l’audience.

Et tout à coup Gorguts débarque sous l’Altar, équipé de son mur de son, de son batteur polymorphe et de sa bonne humeur irradiante. Les canadiens ont exposé leurs tripes jovialement, en communication permanente avec le public en extase. L’équilibre technique/émotion ressenti sur album (Colored Sands en particulier) était parfaitement retranscrit. Les morceaux s’enchainaient naturellement, à tel point que la fin du concert semblait bien trop proche. LA claque de la journée. In.con.tes.table.

C’est la même histoire à chaque fois que le Hellfest programme un groupe de metal progressif, l’organisation semble ne jamais savoir quelle scène lui correspond le mieux. Initialement annoncés sur la Mainstage 2 au dévoilement de l’affiche du festival quelques mois auparavant, c’est finalement sur la Warzone que les Canadiens viennent fouler les terres clissonaises, casquettes et lunettes de soleil vissées sur la tête. La prestation xs Protest The Hero débute doucement, peut-être trop d’ailleurs. Les musiciens stoïques jouent chaque morceau à la perfection tandis que le chanteur prend la parole à chaque pose et transforme le concert en véritable one-man show, traitant aussi bien du mondial de football que de la mode des “side-cuts” en passant par leur difficulté à parler Français. Alors que les titres s’enchainent, le groupe semble enfin prendre plaisir à jouer devant nous, ou peut-être est-ce le fait que leur set touche bientôt à sa fin, mais en voyant comment ils ont quitté la scène, je ne me pose plus la question…

Avec Hatebreed, nous avons pu constater qu’il pouvait y avoir de la fumée sans feu, même s’il s’agissait en fait de poussière. Hatebreed a fait du Hatebreed, ultra-bourrin, ultra-carré, ultra-efficace, nous avons eu droit à plein de nouveaux titres qui s’incorporaient parfaitement bien avec les incontournables que sont Defeatist, Everyone Bleeds Now, Last Breath… Impossible d’être déçu, le service était garanti !

Le soleil commençait alors à se coucher tandis que Clutch - habitués du Hellfest, annulés l’an dernier - entamaient ses hostilités grasses mais plus accessibles sur leurs dernières productions. Dur de se faufiler dans la Valley à ce moment précis. On a rarement vu une telle affluence sous cette tente. Musicalement rien à redire, on est confronté à du classique Clutchien, l’avantage étant que leurs intentions artistiques parlent à tout le monde. De fait le public était ultra réceptif. Belle réussite, une fois de plus. Sans vraiment de surprise toutefois.

Un, dos, tres, quatros… Oui, une fois de plus papa Cavalera est là, pour le meilleur et surtout pour le pire… Si les prestations de Soulfly sont ultra décevantes depuis plusieurs années, faute en grande partie à un front man au bout du rouleau, force est de constater que pour cette nouvelle édition du Hellfest les brésiliens sont en forme. L’effet coupe du monde ? Mouais…pas forcément envie de savoir… En tout cas papy Cavalera est en forme, et à défaut d’avoir de nouveaux titres intéressants dans son sac, il réussit à faire sauter une main stage sur-bondée, ultra enthousiaste dès les premières notes de gros classiques comme Roots Bloody Roots, Back To The Roots ou le fameux "jumpdafuckup modafuckup, jump un dos tres quatro jump bitch…" Rien d’exceptionnel, mais c’était assez péchu, bien exécuté et assez authentique (pour une fois) pour qu’un semblant de plaisir non simulé soit au rendez vous.

Hop, allez on bouge sa carcasse déjà bien imbibée et accessoirement cramée (déjà de la veille) vers la Warzone pour se manger un Comeback Kid en jambe, gavé d’amplitude et de bonnes intentions, mais confronté à un public partiellement absent. Dommage. Ces vétérans du Punk-Hardcore mélodique méritaient mieux comme accueil.

Deep Purple était attendu au tournant, pour sa première participation à ce festival dédié à un genre dont il avait lui même posé les jalons il y a plus de 40 ans. On pourra regretter l’absence de Highway Star de la setlist (ou alors, ils l’ont joué avant que je n’arrive ?), mais lorsque le riff d’intro de Smoke On The Water retentit sur la colline du Hellfest, une clameur s’éleva du public, qui ne se gêna pas de chanter une nouvelle fois tout le long du titre. Strange Kind Of Woman, Space Truckin’ et surtout Hush mirent également le public à contribution. Un show qui se délecta comme une madeleine de Proust.

Monster Magnet sous la Valley, ça fait toujours quelque chose. Un set sur-vitaminé, un son bien lourd et un chapiteau qui dégueule de fans de tous les côtés, voilà ce que l’on peut retenir du passage des américains à Clisson. Un show mortel pour entamer la dernière ligne droite de cette journée, une atmosphère ultra lourde pour un enchaînement de titres tous plus électriques les uns que les autres. Non vraiment il ne fallait pas rater ça. Tant pis pour violet profond qui joue sur la main stage, l’appel du magnéto-monstre est irrésistible…

Grâce aux conseils du Grum Lee on a pu découvrir Against Me! en zone guerrière, encore assez disparate en terme d’affluence. Leur set fut néanmoins particulièrement bien agencé, incluant même quelques parties afrobeat franchement rafraîchissantes, sous ce soleil de plomb.

C’est sans prétention et le sourire au lèvres que les Américains de Nile se sont présentés à la fin de Eluveitie pour faire leurs balances, visiblement heureux de l’accueil réservé par le public du Hellfest. A peine cinq minutes de réglage avant le début de leur set, autant vous dire qu’il ne leur en fallait pas plus! Le son parfait permettra de discerner chaque note que ce soit lors d’un solo ultra rapide et aigu ou lors d’un riff déstructuré. Lumières fixes sur scène, les Américains choisissent de se concentrer sur la complexité de sa musique, délaissant tout ce qui est superflu. Les orchestrations entrecoupées de blasts se mêlent aux chants égyptiens comme sur l’enchainement Kafir / Hittite Dung Incantation. Le groupe qui travaille actuellement sur le successeur de At The Gate Of Sethu promet d’être de retour très bientôt avant de clôturer leur prestation par un Black Seed Of Vengeance reprit en chœur par tout le public de la Altar.

La tête d’affiche de la journée c'est bien sûr Aerosmith, groupe énormissime dans certains pays, mais un peu moins chez nous (où seulement la BO de Armageddon, voire Dream On, semblent avoir marqués les esprits, alors que le groupe compte une tripotée de hits), va nous gratifier d’un set de deux heures en enchaînant les tubes et quelques nouveautés (pour justifier la tournée?). Le concert est ultra carré, musicalement déjà (sauf le premier titre) et aussi dans la gestuelle (tout est calculé pour être synchronisé avec les caméras par exemple, jusque dans les moindres facéties de Steven Tyler). Au programme Walk This Way, Crying, I Don’t Want To Miss A Thing, Love In An Elevator, Dude Looks Like A Lady et un rappel avec Dream On et Sweet Emotion pour conclure. Un bon concert donc si c’est la première expérience avec Aerosmith, mais qui doit grandement sentir le réchauffé si on les a déjà vu.

Le groupe le plus evil du Black Metal est à Clisson. Aucun doute possible, tout est fait pour rendre le set de Gorgoroth le plus clinquant possible. 666 et “Hell” rouge sang, croix renversées lumineuses, les ingés lumières en font tellement des caisses que ça en devient génial. C’est sans compter la prestation de Pest, remonté et au bord de la rupture, capable de péter à plomb à tout moment et d’écraser son pied de micro sur la tête des photographes. Le reste, musicalement parlant donc, est plus que correct, classiquement méchant et sans concession (si l’on excepte un titre Pagan Black assez étonnant). Pas besoin d’avoir une sono de malade pour ce type de Black Metal, ici ça passe comme une lettre à la poste.

C’est ainsi que Philip H. Anselmo débarque avec ses illégaux sous la Valley, remontés comme des pendules, devant un parterre de corps présentement fatigués mais vite réveillés par une décharge sonore massive, et surtout génialement communiqués par un Philou en mode extrême, toujours très bavard, et toujours excellent. Les pogos et les slams ne se sont pas fait attendre. Phil Anselmo And The Illegals navigue sans complexe entre grindcore, death-metal, incluant fluidement mosh-parts de furieux, propice à l’éclatement de la folie ambiante. La Valley était naturellement surchargée (une Warzone aurait été sans doute plus encline à accueillir les affreux) mais remplie de violence heureuse. Set mémorable, donc. Un Phil mal rasé mais au taquet, omniprésent, chez lui. Que du bonheur.

Carcass c’est bien. Vous en doutiez? Quelques riffs et blasts, à travers un écran de fumée quelque peu abusif, suffisent pour sentir toute la signification qu’il y a derrière le mot Death-Metal. Incroyablement bien ficelés, intenses et maîtrisés les yeux fermés, les titres du combo anglais défilent et ne se ressemblent pas, respirent la violence et c’est visiblement ce que le public de l’Altar était venu chercher, en clôture de cette deuxième journée… Excellente prestation et sans conteste un temps fort de la journée. Et “ceux qui vont voir Avenged Sevenfold à la place sont des gros pédés”… c’est Jeff Walker qui l’a dit, et faut pas le contrarier, le machin…

Mais on le fera quand même ! Car le dernier passage de Avenged Sevenfold en terre clissonnaise n’avait pas laissé un souvenir impérissable au public (qui s’était rué en masse devant la scène seulement pendant la reprise de Walk de Pantera), et surement pas au groupe non plus. Là, c’est avec une scène et un show grandiose dans la mise en scène (rampe lance-flamme, scène à plusieurs niveaux, feux d’artifice) mais aussi avec beaucoup d’humilité qu’ils font leur retour. La différence se sent dans les propos de Mr Shadow, surtout au moment d’évoquer la mort du batteur The Rev. La setlist est plutôt axée sur les récents albums du groupe, mais le public réussira à arracher un rappel à Avenged Sevenfold, au bout de la nuit, et aura ainsi droit à un Unholy Confessions bien mené pour conclure cette deuxième journée.

Top 3 :
Bacteries : Monster Magnet, Subrosa, Aerosmith
LeLag : Gorguts, Supuration, Gorgoroth
Grumlee : Deep Purple, Aerosmith, Extreme
Manuwino : Phil Anselmo And The Illegals, Clutch, Bl’ast
nonohate : Subrosa, Nile, Shining
Pentacle : Subrosa, We Came As Romans, Gorgoroth
Tang : Gorguts, Subrosa, Phil Anselmo And The Illegals

Samedi 21 juin 2014

Hellfest 2014:
Nos photos de vendredi (dont celle du public, ambiance …), d’autres arriveront par la suite.

Report :
L’édition 2014 s’annonce mémorable avant même d’avoir commencé : une affiche dingue, suite de coups de bol pour la programmation qui voit aligner Iron Maiden, Black SabbathAerosmith, Deep PurpleStatus Quo pour les plus connus. Et près de 160 autres groupes. Déjà complet depuis un bail, le festival a mis les petits plats dans les grands et ne lésine pas sur la décoration : On peut trouver ça un peu Disneyland mais ça reste incroyable et plutôt cohérent avec ce que le festival tente de mettre en place depuis des années.
Au niveau des améliorations : la circulation vers la Warzone, mieux sans être parfaite (même s'il y a eu peu de moment pendant lesquels nous avons pu voir la Warzone pleine). Les toilettes : un grand pas en avant (sauf peut être pour les filles?). Pas grand chose à dire au final sur le site en lui même (à part peut êtres les PMR mis à l’écart et un peu loin du coin des scènes principales).
Voilà le détail groupe par groupe!

Quoi de plus jouissif que de se faire réveiller à grand coups de riffs épais par un Conan au meilleur de sa forme, distribuant sans relâche ses accords les plus graves et les plus sales à un public hypnotisé, par ce qui restera une des meilleures performances de la journée... Déjà plus qu’amoureux de ce groupe découvert pour beaucoup d’entre nous au Roadburn, nous ressortons groggy, la tête pleine d’un Doom caverneux complètement fou... Il n'est que 11h, la journée commence bien.

Crossfaith : bon oui la musique de ce groupe est dégueulasse, vraiment. Une sorte de metalcore / dance pourrave. Mais sur scène le groupe se donne à fond, et ils sont japonais donc on leur pardonnerait presque leurs choix musicaux. Presque.

Kronos en profite pour se faire une seconde jeunesse sous la Altar : riffs millimétrés au poil de fesse, soli déments, batterie épileptique... Difficile de tout suivre comme groupe d’ouverture, mais ça fait plaisir de revoir le groupe sur les rails, qui se donne à fond et annonce le meilleur pour la suite.

Confortablement installés sous la Valley, Caspian a fait le job, exprimant son Post-Rock cosmique et viscéral, particulièrement ici, dans le cadre du Hellfest, où le rendu sonore nous vrillait les tripes de manière exponentielle. Les américains ont déployé tout leur savoir-faire tout en donnant une véritable bouffée d’air frais aux festivaliers, notamment après la prestation massive de Conan. Sans vraiment de surprises, Caspian a transporté son auditoire loin, très loin, on serait même tenté de dire sur une autre planète. Ovni de cette première journée, Caspian a exposé tous ses talents avec classe. Un bonbon de légèreté dans cet océan de brutalité.

Le Grindcore de Blockheads n’a pas fait un pli. Direct et sans fioritures, le set a été expédié, respectant les codes du genre et ajoutant même une vélocité qui peut rappeler Converge, sans l’apport technique. Le set de Blockheads était néanmoins brut, carré, mais sans doute un peu trop calibré. En gros ça manquait peut-être un peu de failles et de sensibilité.

On commence à connaître Kadavar, les allemands ayant régulièrement tourné sur notre plat pays. Ils parviennent malgré tout à nous surprendre encore, armés d’une sono en béton armé (une habitude pour la Valley) et d’un batteur toujours excellent, souple et gavé de feeling, encore une leçon de Heavy Rock à l’ancienne. Épique.

Sepultura a confirmé son statut d’incontournable en direct, Derrick (chant) donne même une dimension hardcore à la sépulture, qui envoie radicalement la purée sur scène. Une phrase cinglante sera gueulée par le chanteur (assez sobre sur l'ensemble) : "Il y a des tas de gens là-dehors, qui ont dit des tas de conneries (sur nous), all the fucking time, alors laissez-moi vous dire qu'on est là aujourd'hui, and We are Sepultura!". Lorsque Propaganda a retenti, les gens ont carrément pété les plombs. Un circle pit s’est naturellement formé, tout comme un nuage de poussière, et les corps se sont percutés. A tel point que je me suis retrouvé en slam sans l’avoir cherché. La fin du set ne pouvait pas se faire autrement qu'avec le mythique Roots Bloody Roots. Éructation de joie ultime d'une masse humaine au visage maculé de poussière. Les brésilliens ont tout donné malgré la lourdeur du climat, en particulier Andreas Kisser (sûrement l'un des plus grands) et ce batteur, Eloy Casagrande, que je découvrais pour la première fois, et qui n'a pas grand chose à envier à Igor Cavalera. Éreintant dans cette foule gargantuesque, mais toujours sacrément puissant. Sepultura est – et restera – une valeur sûre, bien que les classiques restent privilégiés.

Le NWOBHM de Satan est un plaisir à entendre. Parce que les mecs ont gardé toute l’énergie de leur jeunesse et savent faire du Heavy-Metal assez couillu pour le genre. Satan c'est donc plus de rides sur le visage de ses géniteurs dont le chanteur n'est pas sans rappeler un certain Ozzy (voix et âge) mais sur scène c’est toujours d’actualité et ça surpasse sans problème pas mal de nouveaux groupes dans le genre.

Cru, sans concession, le Black Metal de Gehenna n’est décidément pas à mettre entre toutes les mains. Volontairement lancinant et sans aucune véritable accroche (du moins mélodique, de refrains…) les norvégiens réalisent un set austère qui aura tendance à lasser sur la fin.

Le Hardcore mélo des Stick To Your Guns prend effet immédiatement. Tu ne te poses pas de questions et tu hoches la tête au son des moshparts et des breakdowns plus efficaces qu’un motoculteur pour retourner la terre de Clisson. Ça ne va pourtant pas chercher très loin, mais les morceaux sont percutants, le groupe a la hargne et on apprécie le chanteur, a priori sincère dans des monologues assez touchants sur la grande famille du Hardcore.

Les belges de Nasty avec leur look de racailles vont foncer dans le tas, au sens propre comme au figuré. Le groupe balance un Hardcore bien basique comme il faut et le chanteur va à la rencontre du public. Simple mais efficace.

Le blues rock de Royal Thunder est certes souvent entendu, mais fort bien fait. La chanteuse s’est un peu métamorphosée depuis quelques années mais son coffre reste le même. Un bon moment même si le groupe n’invente rien.

Une année sur deux, on a droit à Hail Of Bullets ou Asphyx au Hellfest, mais dans tous les cas le chanteur Martin Van Drunen semble toujours prendre autant de plaisir à être là, peut importe la formation. Et comme d’habitude, et sans surprise dira-t-on, un set composé pour expédier la bombe H en pleine fosse. Pas de temps morts, de riffs mélodiques, de chant clair ou tout autre artifice, Hail Of Bullets c’est du pur Death Metal qui défragmente tout sur son passage. Encore une victoire des néerlandais!

Formé en 1985 à Boston les coreux de Slapshot arrivent tout sourire sur scène, interpellent direct un membre du public avec une poupée gonflable. Peu de temps après le chanteur saisi un morceau de bois et se frappe le crâne jusqu’à en saigner. Mais pour autant le frontman va prendre la pose tout sourire pour un membre du public avec son appareil. WTF, et épique. 

Le retour d”une des gloires de la période néo (même si le groupe ne faisait pas vraiment du néo) avec Powerman 5000. Le blond peroxydé, accessoirement frère de Rob Zombie (ce qui peut expliquer sa place sur l’affiche) offre un set honnête au final vu la qualité du matériau de base. Il faudrait juste arrêter de vouloir paraitre quinze ans de moins et assumer son côté Rock pour ricain. Même leur tube When Worlds Collide ne sauvera pas le set.

Il faudra attendre 15h et une Mainstage écrasée par une chaleur abominable pour retrouver les irlandais de Therapy et leurs tubes avec lesquels nous avons tous grandis, qui, même s’ils avaient de l’énergie à revendre et étaient visiblement très contents d’être parmi nous, n’ont pas franchement réussis à convaincre, faute à un son un peu vieillot et des titres un peu trop mous.

Rob Zombie, en habitué du festival, réussira à mettre un peu d’ambiance sur la Mainstage, même si en plein jour, sans jeux de lumières et avec une mise en scène un peu molle, l’effet Dragula retombe bien vite. Une setlist axée principalement sur les trois premiers albums (SuperbeastLiving Dead GirlHouses Of 1000 Corpses) sans oublier le classique de White ZombieMore Human The Human, et quelques reprises (Am I Evil de Diamond Head et un bout de Enter Sandman) mais qui ne réussira pas à convaincre totalement.

C’était sans compter sur Kylesa, trop irrégulier dans ses prestations scéniques, que nous entamons la dernière ligne droite de cette première journée côté Valley. Et bien honte sur nous d’avoir douté du groupe de Savannah, qui réalise là une prestation incroyable, ultra péchue, avec des vieux morceaux bien exécutés, un son énorme, et le sourire aux lèvres ! Grosse ambiance sous le chapiteau, les morceaux s’enchaînent sans aucun temps mort et que ce soit les deux batteurs qui s’en donnent à cœur joie ou les cordes qui sortent le grand jeu de la sauvagerie, c’est le carton plein. Encore un temps fort de la journée.

Un bref détour chez nos vikings peinturlurés de Turisas nous confirme encore une fois la bonne humeur et le grand n’importe quoi qui règne sous la Temple. Les slams pleuvent, les finlandais sont hyper motivés et l’ambiance est au beau fixe. Les morceaux épiques ont de quoi recharger les batteries en fin d’après-midi pour attaquer la soirée à venir.

Iron Maiden :
À défaut d’avoir pu camper devant la Mainstage depuis le début d’après-midi pour s’assurer une bonne place, nous voici acculés au fond du fond de la petite colline surplombant les deux scènes principales. Dans ces conditions les écrans géants furent d’un grand secours pour pouvoir suivre ce qu’il se passait sur scène, les changements de tableau en fond de scène, les apparitions des marionnettes géantes d’Eddie, les explosions. Côté musique, le groupe avait préparé une setlist oldschool pour cette tournée Maiden England 2014 et difficile de faire la fine bouche sur le choix des titres. Nous aurons ainsi droit à tous les grands classiques que sont The Number Of The Beast, Run To The Hills, The Trooper, Iron Maiden, Phantom Of The Opera, Aces High en ouverture du rappel… Grosse ambiance, une mainstage qui a battu son record d’affluence (si quelqu’un a une photo aérienne !), et en bonus Bruce Dickinson qui annonçait le score du match France - Suisse.

Watain :

Cruel dilemme en cette fin de journée : voir Iron Maiden dans son intégralité, sachant que les deux tiers de leur set seraient de jour, ou quitter la vierge de fer pendant The Trooper pour voir l’un des meilleurs représentant de la scène Black Metal suédoise ? Mon choix se portera sur la seconde option, sûr de la claque visuelle que le cadre du festival apportera au concert de Watain. Après seulement une chanson, les titres de Seventh Son Of A Seventh Son sont sortis de ma tête pour laisser place au mal presque palpable qui émane de la Temple. Différents rituels accompagnent les morceaux extraits de leurs trois plus récents albums comme l’incantation qui précède le jet de sang au début de Outlaw. Seuls quelques problèmes techniques viendront perturber leur prestation qui s’achèvera sur Holocaust Dawn et alors que Death To All foule déjà la Altar, Erik (alias “E”) termine son ultime rituel devant l’autel et salue longuement les derniers fans restés sur place.

Comme à son habitude, Electric Wizard réuni les amateurs de riffs assourdissants et de sonorités malsaines sous le signe du psychédélisme façon boucher sous LSD. Le son est énooooorme, le groupe est content d’être là, la foule en transe, les jeux de lumières magnifiques… Bref tout est réuni pour passer un très bon moment, le jeu et le son des anglais sont impressionnants, l’atmosphère toujours aussi particulière, et on pourrait difficilement trouver des défauts à la prestation du groupe. Magique.

Les grecs de Septic Flesh n’auront besoin que de quelques secondes pour imposer leur impressionnante présence scénique au public de l’Altar. Les bandes symphoniques tonitruantes, une batterie martelée sur lesquelles s’ajoutaient les guitares et la voix écorchée de Seth, revêtu d’une sorte d’armure rappelant le corps d’un Alien de H.R. Giger. Au programme dans le désordre, A Great Mass Of Death, Communion, Pyramid God, Persepolis et des nouveaux titres issus de Titan, en première exclusivité pour le Hellfest.

Échangés en dernière minute avec Electric Wizard, Godflesh a donc achevé les festivaliers dans les normes en vigueur le premier jour en Valley. Rares en France (et en tournée globalement), armés d'un nouvel EP dément (Decline and Fall), Justin Broadrick, ses potes et sa batterie programmée ont tout donné, malgré des balances interminables. Le résultat était massif, intransigeant, punitif, tout ce qu’on attend d’un concert de Godflesh. Assommant et jouissif.

Arrivés un peu sur le tard, on découvre une Warzone pleine à craquer pour la venue des norvégiens de Kvelertak. C’est réellement impressionnant de voir à quel point le groupe a acquis des fans de plus en plus nombreux au fur et à mesure des années. Et on comprend pourquoi, les mecs sont remontés, le set est ultra Rock’n Roll. L’énergie est là, très communicative et l’on peut difficilement résister à leur mélange original de Black Metal, Hardcore / Punk et touches Heavy / Rock. Pourvu que ça continue pendant encore longtemps!

Top 3 :
Bacteries : Electric Wizard, Kylesa, Royal Thunder
Grumlee : Iron Maiden, Kylesa, Caspian
Lelag : Conan, Kylesa, Kadavar
Manuwino : Slayer, Rob Zombie, Slapshot
Nonohate : Caspian, Electric Wizard, Septic Flesh
Pentacle : Death To All, Kvelertak, Caspian
Tang : Caspian, Sepultura, Godflesh

Mercredi 18 juin 2014

Il faudra encore garder quelques forces pour cette troisième et dernière journée du Hellfest ne serait-ce que pour voir les cultissimes Black Sabbath et la reformation des tout-puissant Emperor.

Si vous aimez Kadavar, et plus simplement le Rock ancienne école bluesy / psyché, le groupe montant dans le genre actuellement c'est Blues Pills qui fera vibrer les plus rétros d'entre-nous alors qu'Annihilator devrait donner une leçon dans un Speed / Heavy Thrash Metal pas tout à fait comme les autres. Powerwolf, un des rares groupes représentant le Power-Metal au Hellfest (avec les brésiliens d'Angra) sera sur la Mainstage 2 pour un concert qu'on suppose à la fois épique dans la musique que dans la prestations scénique de ses musiciens costumés. Si les divagations Rock Progressif de l'actuel Opeth vous ennuient, du Death Metal gore et crasseux devrait faire son petit effet sous la Altar avec Unleashed et Repulsion. Coup de cœur tout particulier de l'équipe pour Ulcerate brisant avec schizophrénie les codes d'un Death Metal suffocant qui n'appartient qu'à eux. La scène Pagan ne sera pas en reste sous la Temple avec le Black'n roll de Vreid, dont on espère pourquoi pas quelques titres de Windir, Equilibrium sous un remaniement de line-up encore frais, mais qui n'a pas perdu la magie de ses claviers tourbillonnant et des ses chants guerriers, ainsi que le Black Metal envoutant aux instruments traditionnels de Dordeduh par deux anciens Negura Bunget. Black Tusk devraient quant à eux ravir les amateurs de riffs bucheronnés, ancienne époque de Mastodon ou Kylesa, Zodiac sera présent pour ceux qui apprécient Graveyard, Horisont et les riffs bluesy et Dozer promet un Stoner à la cool made-in Suède. Du fun il y en aura sous la Warzone pour cette dernière journée. C'est à n'en pas douter ce que prévoient les graveleux Turbonegro dont on devrait assister à un set provoquant et rock n roll. Pas sûr que le niveau soit plus élevé avec les crétins finis de Cobra dont on vous conseillerait presque de ne pas aller les voir. Les tête de proue de l'Horror Punk avec The Misfits et le Psychobilly des déjantés Mad Sin devraient enfin assurer leur lot de Punk Rock à l'énergie et à la déconne contagieuses.

Et vous, avez quels groupes conclurez-vous votre festival?

Lundi 02 juin 2014

Kadavar sortira un Live In Antwerp le 6 juin sur Nuclear Blast Records. Pochette.

Lundi 28 avril 2014

Prochains concerts à l'Ayers Boat de Lyon :
- Mardi 6 Mai : Los Disidentes del sucio motel + Savage Riposte + The Hi Lites
- Mardi 13 Mai : Mama Rosin + Cavemen Five
- Mardi 20 Mai : The Datsuns + The Black Flowers
- Mercredi 18 Juin : Memphis May Fire + Chasing after Time + Carson State
- Mardi 24 Juin : Kadavar + The Socks

Jeudi 13 février 2014

Pour fêter ses deux ans, Crumble Fight nous prépare son premier festival les 16 et 17 mai prochain au Zinor de Montaigu (85). Si la programmation ne sera dévoilée qu'à la fin du mois (une quinzaine de groupes sur deux jours), vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire sur l'event Facebook pour recevoir toutes les infos en temps et en heure. A leur actif ou à venir, des concerts sur Nantes et Montaigu avec AbrahamAcid Mothers Temple, AbysseBlues Pills, Death Engine, GlowsunJean Jean, Jessica93, Kadavar, Monkey3, Pigs, PneuRadio Moscow, Regarde Les Hommes Tomber, Sofy MajorThe Grand AstoriaThe Shrine, Totorro, Thousand Codes, Watertank... la liste complète ici.

Vendredi 17 janvier 2014

On vous invite à lire cette interview illustrée, chez Snapshot, de Sig', photographe professionnelle, que vous aurez peut-être croisée à Kadavar, Disclosure, Placebo, Apparat, sur Paris, sur Londres, en Normandie, ou ailleurs. Son Facebook, son Flickr.

Mercredi 04 décembre 2013

Et voilà l'annonce des groupes pour le Hellfest 2014, même si les médias traditionnels ont fait fuiter ça comme des gorets avant que le Hellfest ne puisse l'annoncer lui même (mais en oubliant quelques infos!). L'annonce comme promis par l'orga est monstrueuse, les têtes d'affiches annoncées via rumeurs depuis un baille sont confirmées (Iron Maiden, Black SabbathAerosmith) et pour ceux qui aiment les choses moins mainstream, les tentes ont encore leurs lots de pépites. Il manque très peu de groupe à l'affiche, et cette année les pass risquent de partir très vite, du coup un parfait cadeau de Noël!

Voilà les groupes jour par jour, avec les liens quand on a la page histoire de découvrir si besoin.

Vendredi 20 juin :
- Mainstage 1 : Iron Maiden, Rob ZombieQueensrÿcheTherapySatanCrossfaithNightmareWalking Pappers
- Mainstage 2 : Slayer, Trivium, Sepultura, Death AngelMODToxic HolocaustFueled By Fire, Angelus Apatrida.
- Altar : DeathKataklysm, Septic Flesh, Pungent StenchNocturnus ADKronosLoudblast, Blockheads.
- Temple : Watain, Enslaved, TurisasImpaled NazareneDestroyer 666GehennaImpietyNecroblood
- Valley : Electric Wizard, Godflesh, Kylesa, KadavarRoyal ThunderDownfall Of Gaiia, CaspianConan, Mars Red Sky.
- Warzone : Walls Of JerichoPro Pain, Downset., Slapshot, DefeaterFirst BloodBrutality Will PrevailStick Your Guns + 1 groupe.

Samedi 21 juin :
- Mainstage 1 : Aerosmith, Deep PurpleStatus QuoSkid RowBuckcherryLez Zeppelin (un tribute-band féminin de Led Zeppelin), Killers.
- Mainstage 2 : Avenged Sevenfold, Soulfly, Hatebreed, Dagoba, We Came As RomansWhile She SleepsOf Mice And Men, Darkness Dynamite.
- Altar : Carcass, NileGorguts, Hail Of Bullets, IncantationSUPWeekend Nachos, Benighted.
- Temple : Gorgoroth, EluveitieTsjuder, Shining, MglaTrollfestTemple Of BaalSkyclad
- Valley : Monster Magnet, ClutchPhil Anselmo And The IllegalsAcid KingWitch Mountain, SubrosaSavioursHerderHark.
- Warzone: Millencolin, 7 secondsBl’ast !Misconduct, Burning headsAys + 2 groupes

Dimanche 22 juin :
- Mainstage 1 : Black Sabbath, Soundgarden, MegadethAlter Bridge, SeetherCrowbar, LofoforaBlues Pills.
- Mainstage 2 : EmperorIced Earth, Behemoth, AnnihilatorAngra, PowerwolfIn SolitudeScorpion ChildYear Of The Goat.
- Altar : Opeth, Paradise Lost, SoilworkThe Black Dahlia Murder, UnleashedRepulsion, UlcerateObliteration.
- Temple : 1349, Vreid Sognametal, Solstafir, EquilibriumUrfaust, Dordeduh, The Ruins Of BeverastAluk Todolo
- Valley : UnidaSpirit Caravan, DozerHouse Of Broken PromisesLowriderZodiacSatan’s Satyrs, Watertank + 1 groupe
- Warzone : TurbonegroFlogging Molly, The Misfits, Mad Sin, Comeback KidLast ResortThe Bones, Tagada Jones, Crushing Caspars, Cobra.

Les places seront en vente à 9h00 :
- Pass 3 jours
- Vendredi
- Samedi
- Dimanche

Samedi 12 octobre 2013

Quelques dates à venir en France, Suisse, Luxembourg et Belgique pour Kadavar en octobre et novembre :
17/10 : Bern - Isc Club
18/10 : Aarau - Kiff
19/10 : Martigny - Les Cares Du Manoir
20/10 : Mulhouse - Le Noumatrouff
21/10 : Poitiers - Le Confort Moderne
22/10 : Lille - La Peniche
30/10 : Luxembourg - Den Atelier
13/11 : Antwerp - Trix

Dimanche 21 juillet 2013

Quatrième et dernière journée pour cette 25ième édition du Festival de Dour avec au programme :
The Smashing Pumpkins / IAM / Tryo / Anthony B / Yew / Klaxons / Kate Nash / And So I Watch You From Afar / Concrete Knives / Beware of Darkness / Carbon Airways / Psy4 de la Rime [avec Soprano, Alonzo, Vincenzo et Sya Style] / Alborosie / Keny Arkana / Raggasonic / Jah Mason [& Dub Akom] / Rohan Lee [and Asham Band] / Dj Shadow [All Basses Covered (dj set)] / DJ Yoda / Scratch Bandits Crew / Youssoupha / Watsky / Pitcho / Les R'tardataires / Panda Dub / The Bug [feat. Flowdan, Daddy Freddy and Miss Red] / Mungo's Hifi [feat. YT&Solo Banton] / Stand High Patrol [feat. Pupa Jim] / Two Gallants / Thee Oh Sees / Kadavar / Holograms / Young Rival / Le Prince Harry / Hugo Freegow / Salut c'est cool / Biohazard / Dagoba / Funeral For A Friend / J.D. Circo / Buster Shuffle / French Fries / S-Type / Blackboard Jungle Sound System
Bon fest !

Lundi 01 juillet 2013

Pour vous accompagner sur la route des vacances, le psychédélique label Tee Pee Records vous offre un sampler de leur roadster. Naam, KadavarCarousel, Blaak Heat ShujaaAqua Nebula OscillatorAssemble Head in Sunburst SoundLecherous Gaze... en font notamment partie. En avant la découverte!

Vendredi 28 juin 2013

Aujourd'hui première journée pour Le Rock Dans Tous ses Etats, ca se passe à Evreux (27), au programme : The XXWoodkidBand of HorsesKlaxonsDope D.O.D.BonaparteAbsynthe MindedColours In The StreetBRNS, KadavarLe Catcheur La Pute Et Le DealerCarbon AirwaysCabaret FreaksDarkoCurtis Johnson Band. Toutes les infos pratiques se trouvent ici.

Samedi 08 juin 2013

Kadavar s'est séparé de son bassiste Mammut. Un remplacant est déjà annoncé : Simon Bouteloup.

Samedi 18 mai 2013

Live Report : En avril dernier au Ferrailleur de Nantes c'était soirée rock burné avec Watertank, Coffin On Tyres et Kadavar. On vous parle de cette soirée par ici.

Samedi 04 mai 2013

Du son et des images pour Kadavar et "Come Back Life".

Samedi 27 avril 2013

25 nouveaux noms (à suivre sur l'event Facebook) viennent se rajouter à la programmation du Festival de Dour : The Horrors / Two Gallants / Dan Deacon / The 1975 / The Van Jets / Superlux / Piano Club / We Are Enfant Terrible / Exsonvaldes / Amen Ra / Kadavar / Holograms / Le Prince Harry / Pale Grey / Paon / Recorders / Raketkanon / Robbing Millions / Hudson / Billions Of Comrades / Salut c'est cool / Hugo Freegow / Cupp Cave

Lundi 15 avril 2013

Ce soir à Nantes (Ferrailleur) : Kadavar, Watertank et Coffin On Tyres.

Dimanche 14 avril 2013

Il fallait deviner que la programmation n'était pas complète, Le Rock Dans Tous Ses Etats a donc ajouté en toute discrétion les excellents Kadavar à la liste des groupes présents en juin à Evreux.

Vendredi 12 avril 2013

Abra Kadavar, second album de Kadavar, est en écoute sur Classic Rock. Sortie le 15 avril.

Jeudi 11 avril 2013

Le Stone Rising Festival commence demain à Lyon (au Clacson) avec Kadavar, Mars Red Sky, My Sleeping Karma, Abrahma, Loading Data, Cosmic Dead, Kaylz et Slut Machine.

Jeudi 21 mars 2013

Pour la date de Kadavar à Nantes changement de première partie avec Aussitôt Mort qui prends la place de Teeth Of The Sea, et toujours Watertank en plus. Plus d'infos ici.

Dimanche 10 mars 2013

Kadavar a mis en écoute le morceau Doomsday Machine extrait d'Abra Kavavar, leur second album à paraître le 12 avril via Nuclear Blast Records.

Le 15 avril au Ferrailleur (Nantes) : KadavarTeeth Of Sea et Watertank. Toutes les infos sont disponibles ici.

Mardi 05 mars 2013

The Socks sera en première partie de Kadavar à la maroquinerie (Paris) le 14/04 et partira ensuite en tournée européenne. Les dates dans la suite

Vendredi 22 février 2013

Voici le clip délicieusement rétro d'"All Our Thoughts" signé Kadavar et tiré de l'éponyme des allemands.

Mercredi 20 février 2013

Kadavar continue dans le kitch en dévoilant la pochette d'Abra Kadavar qui sortira le 5 avril chez Nuclear Blast Records.

Mercredi 13 février 2013

Au printemps, faites le plein de concerts stoner sur Lyon :
12-13 avril : Stone Rising Festival (Kadavar, Mars Red Sky, My Sleeping Karma, Abrahma, Loading Data...)
16 avril : Golden Void @ Sonic
19 avril : Deville @ Trokson
12 mai : Naam @ La Marquise

Mercredi 06 février 2013

Kadavar a signé chez Nuclear Blast Records pour sortir son prochain album. Celui-ci se nommera Abra Kadavar et sortira le 5 avril.
L'occasion de rappeler leurs dates d'avril :
- 13/04 : Lyon (Stone Rising Fest)
- 14/04 : Paris (La Maroquinerie, préventes)
- 15/04 : Nantes (Le Ferrailleur)
- 17/04 : Belfort (La Poudrière - Impetus Festival)

Vendredi 25 janvier 2013

Kadavar a passé son dernier jour en studio, bouclant ainsi son prochain effort.

Dimanche 30 décembre 2012

Fin de l'année oblige, riche en découvertes pour beaucoup, en confirmations pour certains, en déceptions pour d'autres, ne retenons que le bon grain de l'ivraie et récapitulons toutes les bonnes choses que l'on s'est mises sous les oreilles en 2012. Albums du Moment, première partie :
Acid Mist Tomorrow d'Hypno5e
Pre-Language de Disappears
Recreation de Papier Tigre
Dynamite Drug Diamond de Tang
Keep Focus de Sleeppers
Al Azif de The Great Old Ones
H.N.P de Trepalium
- L'éponyme de Kadavar
NO de Old Man Gloom
Darker Days Ahead de Tragedy
Blues Funeral de Mark Lanegan
Riala de Suis la lune
There's No Leaving Now de The Tallest Man on Earth
Beacon de Two Door Cinema Club

Il y en a pour tous les goûts, cliquez sur la page du groupe pour retrouver la chronique. Deuxième partie, demain !

Mercredi 12 décembre 2012

Le Stone Rising Festival, un festival de stoner à Lyon tout neuf, se déroulera les 12 et 13 avril 2013 au Clacson (Oullins). Premiers noms annoncés : Loading Data (FR - Deadlight Entertainment) ; The Cosmic Dead (UK - Paradigms Recordings) ; Abrahma  (FR - Small Stone Records) ; Mars Red Sky (FR - Tee Pee Records) et Kadavar (DE - Emergence)

Dimanche 09 septembre 2012

Voici la pochette du split KadavarAqua Nebula Oscillator qui sera disponible à la fin de l'année chez This Charming Man Records. Les précommandes se font par ici, et un morceau de Kadavar, intitulé The Man I Shot se découvre dans la suite.

Vendredi 20 juillet 2012

Roadburn 2013 : les premiers noms tombent pour la prochain édition qui aura lieu le 18, 19 et 20 avril à Tilburg aux Pays-Bas. Godflesh, Electric Wizard, Hour Of 13 et Kadavar seront de la partie.

Lundi 16 juillet 2012

Kadavar va très prochainement enregistrer un split au côté du groupe de rock psychédélique Aqua Nebula Oscillator. Le split devrait voir le jour d'ici la fin de l'année en édition vinyl chez This Charming Man Records.

Vendredi 13 juillet 2012

Kadavar (actuellement album du moment) prévoit deux dates en France pour sa tournée européenne. Ca sera le 31 octobre à Chambéry au Brin De Zinc et le 01 novembre à Paris aux Combustibles.

Vendredi 29 juin 2012

Chronique et nouvel Album du Moment avec l'album éponyme de Kadavar : "Ne vous fiez pas à leur look kitsch so 70's, Kadavar est bien un groupe actuel. Pourtant, leur musique s'inscrit en plein dans les années psychédéliques, le mighty Black Sabbath en porte-étendard. [...]"

Jeudi 21 juin 2012

Kadavar dévoile un premier extrait de son album à venir pour le 24 juillet (chez Tee Pee Records) sur Decibel Magazine.