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BiographiePrincipalement connu par le biais de Lagwagon – groupe culte du punk rock mélo 90’s way – Joey Cape est une figure phare de la scène de San Francisco, un insatiable, dont la soif de composition et de travail musical semble intarissable. Non content d’avoir ainsi conduit sur les route du sommet des formations comme Lagwagon et Bad Astronaut, il a participé à l’avènement d’autres groupes de sa génération par le biais de son label My Records (Scott Garth, The Adventure Of Jet) ou par l’aide à la production (The Ataris, Nerf Herder, Useless I.D.). A côté de ces activités principales, Joey Cape multiplie également les sides-project, que ce soit au sein du All-star band Me First and The Gimme Gimmes, de Afterburner, de The Playing Favorites ou par son projet solo auquel on doit deux sorties : un split acoustique avec Tony Sly (frontman de No Use For A Name) et Bridge, qui vient juste de paraître. ChroniqueBridge ( 2008 )On a le droit de ne pas aimer Bridge, parce que Joey Cape ne s’est pas foulé, parce que ça fait plus "chansons d’après-midi d’automne" qu’œuvre historique. Un peu trop mou, un peu trop déjà entendu, un peu trop simpliste quoi. On a le droit de ne pas aimer Bridge aussi et surtout parce que ce disque sort un mois après le dernier Ep de Lagwagon et qu’on retrouve 5 de ses 7 titres dans des versions accoustico-solo et que c’est un peu beaucoup du foutage de gueule d’utiliser un même matériel pour faire deux disques dans une même période (Reste à savoir auquel des deux projets ces compositions étaient d’abord destinées…). On a enfin le droit de ne pas aimer Bridge, parce que Joey Cape est un dieu de la musique et que lorsqu’on est capable de créer de l’or, il est vraiment dommageable de ne faire que du bronze. Bref, on l’aura compris, y a de quoi sortir les pancartes de manif’ et se réunir à Répu’ pour faire un sitting en réaction à cette sortie. Le problème, c’est que dans l’attente de l’arrêt de la circulation, on nous met les 12 titres. Et là, c’est le drame. Les mines colériques s’attendrissent, la foudre des regards se change en ondée brouillée et la protestation devient muette à cause de cette foutue boule dans la gorge qui empêche la montée des râles. S’en est fait de nous… une nouvelle fois. Car Joey Cape possède et possédera toujours une émotion unique lorsqu’il est guitare en main. Donc la suite des accords, on a beau l’anticiper, au bout du compte on offre quand même vaillamment le torse pour se faire planter la même satanée flèche. A la Maréchal Ney : "Droit au cœur !" Avec quelques franches réussites comme la mélancolique "The Ramones Are Dead", l’envoûtante "Errands" ("Errands, errands why don't you think they'd understand?"), la poignante "We’re Not In Love Anymore" ou l’éthérée "Canoe" et sa fin (c)hanté par le délicieux gazouillement enfantin de la fille de Joey, Bridge possède un vraie belle entame, touchante au possible, servi par un song-writting d’une classe sans nom et par un travail minutieux des arrangements (guitare doublée, claviers, multiplicité/diversité des instruments à corde). C’est suffisant pour l’écouter beaucoup de fois, paroles en main, émotion au cœur. C’est en revanche trop peu pour prétendre à la posture "d’œuvre consacrant son poète". Car Joey Cape est un poète, comme il n’y en a malheureusement plus beaucoup. Il n'y a qu'à écouter Minus pour s'en convaincre. En écoute sur myspace. |
Joey Cape
Style : Indie / Acoustique Tags : Acoustique - Indie Rock Origine : USA Myspace : Amateurs : 4 amateurs Facebook : |