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Jeudi 07 septembre 2023
The Mosquito Control et The Red Sea de Isis vont être réédités en vinyle le 10 novembre, a voir sur le site dédié.
Jeudi 12 janvier 2023
Le site Loudwire a publié une liste des 100 meilleurs albums[https://loudwire.com/top-100-hard-rock-metal-albums-21st-century/] du 21ème siècle ... De Lateralus de Tool à Mezmerize de System Of A Down le webzine s'attarde surtout sur les gros nom de la scène. Même si on y retrouve Power Trip, Isis, Celtic Frost, Pig Destroyer ou Woods Of Ypres on a surtout une liste de têtes d'affiche.
Mercredi 15 juin 2022
Aaron Turner (de Isis, SUMAC, Old Man Gloom, ...) sera en Europe avec William Fowler (Drone / Ambient) en octobre, dont deux dates en France : - 17/10 : Toulouse (Le Dada) - 18/10 : Paris (La Marbereie) + Anna von Hausswolff
Lundi 01 février 2021
Sarin (Doom Metal - US, influences Isis, Jesu...) dévoile le clip de Thick Mire. You Can't Go Back sort le 5 février chez Prosthetic Records.
Lundi 11 janvier 2021
Sarin (Doom Metal - US, influences Isis, Jesu...) sortira You Can't Go Back le 5 février chez Prosthetic Records. Le clip pour Reckoner se visionne dans la suite.
Mercredi 23 décembre 2020
Jeudi 01 octobre 2020
Pharaoh Overlord (stoner répétitif, electro italien) a dévoilé un nouveau titre : Without Song All Will Perish. Le titre est extrait de leur 6ème album, nommé 6, prévu pour le 13 novembre chez Rocket Recordings. Sur ce titre on retrouve Aaron Turner (Isis, SUMAC) au chant (le groupe est normalement instrumental).
Vendredi 19 juin 2020
Clearing The Eye de Isis se regarde en commentaires.
Mardi 09 juin 2020
Doolhof (le projet Hip-Hop / Noise / Drone de Dalek, Aaron Turner (Isis, Sumac, Old Man Gloom) et Dennis Tyfus) vient de sortir son premier album chez Sige Records et c'est en écoute sur bandcamp.
Dimanche 23 juin 2019
Second jour du Hellfest, on continue malgré le début de fatigue à alterner entre concerts, interviews avec certains groupes et photos. Celles-ci sont en ligne par ici. En attendant, petit retour sur ce samedi 22 juin.
Will Haven : Première fois que je les vois et j'en espérais peut être trop. Un set qui manque de relief, à l'image de leurs derniers albums. Quand le groupe vient puiser dans son répertoire plus ancien on a enfin de petits frissons mais trop peu pour vraiment contrebalancer le reste. Groupe influent même si resté dans l'ombre, ils semblent s'être fait dépasser par d'autres.
Vous êtes fatigués d’hier ? Vous avez mal dormi, la tête pleine des souvenirs de la veille ou des attentes d’aujourd’hui (ou à cause de gens bourrés qui slament sur votre tente) ? Whitechapel est là pour vous réveiller en douceur. Le combo offre un show ultra burné à base de Deathcore étonnamment mélodique. Les breakdowns sont efficaces au point de provoquer spontanément crowdkills et circle pits, et la foule, déjà relativement présente, ne se fait pas prier pour répondre aux demandes de walls of death du chanteur. Niveau son, les trois guitares sont super propres (leads compris) et l’ensemble est bien équilibré, rien a redire. Très bonne entrée en matière !
Propulsé dès un premier album sur les Mainstages les américains de The Fever 333 arrivent précédés d'une solide réputation live et d'un album bien trop calibré pour le grand public. Et leur prestation sera bien le cul entre deux chaises. Une énergie que l'on voit plus sur la Warzone mais des titres plombés par des gimmicks pompés sur Linkin Park. Certes ça bouge, c’est énergique mais ça s’arrête là. Contre-expertise d’un autre chroniqueur : la folle énergie évoquée ci-dessus m’a semblé suffisante pour affirmer que le show était énorme. Tout était dans l’excès. Le chanteur finira même par percer la peau d’un des fûts de son batteur pour l’enfiler sur sa tête comme un casque. Quant aux gimmicks, oui, certes, mais la casse a été limitée grâce à un choix de setlist bien pensé, sans les temps morts qu’on déplore dans l’album On en aurait même repris un peu, il manquait Trigger...
Guitare, batterie. Mantar c’est aussi simple que ça, aussi subtil qu’un 33 tonnes en perte de contrôle se dirigeant à pleine vitesse vers un orphelinat. Bien que le groupe ne soit qu’un duo, la Valley n’est pas délaissée en lourdeur, résonnant sous le poids du Sludge nourri au gasoil torréfié. Mantar sait jouer lent bien sûr mais propose de belles accélérations primitives comme il faut. Une mise en jambe grassouillette avant une journée de Valley plus raffinée et arty qu’à l’accoutumée.
Le Psychobilly, voilà un genre que j'écoute quasi exclusivement en festival, et dans le style les Mad Sin s'impose là. Warzone bien remplie et groupe évidemment au taquet, la recette Psychobilly fonctionne toujours aussi bien. On retiendra un slam du contrebassiste, avec son instrument s'il vous plait, sur une reprise de Mötorhead.
Combichrist : alors oui, c'est de base pas ma came. Mais j'ai tenté quand même, et au bout de 4 titres c'en était trop, pour éviter une MST je suis parti. Comme Trollfest hier, le Hellfest montre la diversité du metal et nous en apprend sur nos limites.
La mienne se situe sur ce Techno Metal insipide (et ce n'est que mon humble avis). Les nuages de Tchernobyl ont eu la décence de s’arrêter à la frontière, Combichrist non visiblement… mais que fait la police ?
Nous retrouvons donc Dool sur la Temple en cette fin de matinée pour qu’ils nous délivrent leur rock flirtant avec le Doom et le psychédélique. Et ce n'est pas une blague, le groupe commence son set avec The Alpha, chanson dont le riff principal ressemble à s'y méprendre à 46&Two de... Tool. Une fois la similarité mise de côté, ça reste un très bon morceau avec une dynamique bien dosée. La chanteuse/guitariste Ryanne van Dorst a une voix puissante et claire et fait peu voire pas de couac, tout en envoyant des riffs à la pelle et en menant le groupe avec un charisme certain. Dool s'assure une réserve d'atouts avec trois guitaristes, ce qui leur permet de jouer les riffs à deux pendant que la troisième six-cordes fait un solo. Et soudain, trois petites notes s'envolent dans l'air : Love Like Blood de Killing Joke. Dool en fait une reprise qui est totalement adaptée à leur style, plus lente, plus lourde par l'entrelac de riffs et de mélodies, une vraie belle réussite. Le set se termine sur un autre tube, Oweynagat, qui nous permet de faire le plein d'arpèges énigmatiques sur un rythme presque dansant. Dool se confirment donc comme une valeur sûre sur scène, nous attendons maintenant leur deuxième album.
Il est 15h, la chaleur et les cadavres desséchés disséminés un peu partout autour de la Temple nous forcent à trouver un refuge rapidement. Punish Yourself semble tout indiqué, si ce n’est que tout le monde a eu la même idée. Et à moins d’avoir une crème solaire indice 800, ou d’avoir survécu à 4 cancers de la peau, impossible d’y mettre un pied, c’est blindé. Dommage pour nous, le show semblait pourtant alléchant…
Qu'est-ce qui est noir et blanc, et qui monte et qui descend ? Quatre hollandais répondant au nom de Carach Angren, officiant dans un Black Metal Sympho pas loin de Cradle et misant sur la théâtralité et le visuel, mais sans doute pas suffisamment sur les moyens sonores. En effet le show visuel reste correct bien que rapidement répétitif : les guitariste et clavieriste jouent sur des monte-charges en complète roue libre tandis que leur compère au chant harangue la foule de-ci de-là. Les compos jouées ne sont pas forcément dégueu mais manquent de corps comparé à l'abondance de prod et d'arrangements sur album. L’unique gratteux ne parvient pas à aligner la puissance présente dans les disques et les synthés eux sonnent minuscules. Carach Angren gagnerait à avoir plus de musiciens, et à se payer une scénographie plus aboutie qu’un Stana Black Metal.
Déboulé du Canada et nourri aux douces mélodies de Cryptopsy et Gorguts, Archspire est venu prouver que l’on peut combiner une technicité excessive et débilité folle. Les mecs jouent un Tech Death hyper rythmique, la saccade comme grammaire, chaque silence ou changement de rythme est un point, une virgule venue te faucher au passage. Là dessus vient se greffer un flow growlé complètement imparable et calé sur une batterie hyperactive, le tout habillé de mélodies fort réjouissantes et expressives. Et malgré tout cet attirail, l’ensemble passe comme une lettre à la poste, même sans adhérer particulièrement au genre. Ajoutons à ça le panneau « Applause » brandi par le chanteur lorsqu’il veut être acclamé, l’introduction de ses compères sous leur meilleur jour (« lui il a une diarrhée incontrôlée, et lui a des problèmes d’alimentation, il risque de mourir avant la fin du concert »). Les mecs d’outre-Atlantique ont fait forte impression et ce tout en humour et légèreté, entre deux fusillades Death Metal.
Les Eagles Of Death Metal étaient attendus pour d’évidentes raisons. Jesse Hughes semblait bien ému de revenir avec son groupe remanié. Même si il ne fera aucune allusion aux attentats, son badge (à l'effigie d’une association d’aide aux victimes) et ses nombreux commentaires sur le fait d’être heureux d’être là et accueilli par le public français montre que c’est évidemment bien présent dans son esprit.
Musicalement c’est du Eagles Of Death Metal : un rock entraînant; on aura même droit à une mini-reprise de Mötorhead chanté par la bassiste.
Ohlala, cette lourdeur ! Sumac c’est la grosse castagne ! La basse de Brian Cook (Russian Circles) renvoie tes dents au tapis, le batteur Nick Yacyshy (Baptists) te fait mordre la poussière tellement il tape fort et tu rajoutes à ça des riffs débiles d’Aaron Turner (Isis). T’as plus que tes yeux pour pleurer et ta nuque va s’en souvenir avec leur Sludge sans compromis. C’est la violence, le trio est super motivé et ça se ressent dans le public de la Valley. En fait pas grand chose à dire, c'était la pétée comme Will Haven en début de journée.
L’année dernière, nous apprenions avec tristesse le décès de Caleb Scofield, bassiste au sein des formations Cave In et Old Man Gloom et proche de la scène Hydra Head, Deathwish Inc et compagnie. Après un concert hommage de ces deux groupes où la place de Caleb était respectivement occupée par Nate Newton et Stephen Brodsky, les groupes décident de conserver ce line-up pour notamment se produire au Roadburn Festival dont vous êtes familiers si vous suivez régulièrement nos écrits. Après ce passage par le festival hollandais, Cave In vient se produire au Hellfest et côté setlist, pas de changement malgré la parution de leur nouvel album Final Transmission. Piochant parmi toutes les périodes du groupes, de ses origines Metalcore à ses dérives plus radio friendly Rock alternatif, ce set aura de quoi satisfaire n’importe quel fan en concluant par un enchaînement Big Riff (dédié à Caleb) / Trepanning / Sign My Loves du plus bel effet.
Candlemass :
1986, un certain album nommé Doomicus Epicus Metallicus fait surface avec à sa tête Johan Längquist. 2019, après avoir participé au premier album voilà que le Suédois s’empare à nouveau du micro, et nos craintes se portaient sur sa capacité à réinterpréter Solitude ou Crystal Ball. Craintes dissipées rapidement, toujours en échauffement sur le premier titre, Johan s’envole sur Mirror Mirror et offre une voix certes pas immense, mais tout à fait en mesure de contenter les fans. Le gazier habite correctement les parties vocales les plus haut perchées sans prendre trop de risques pour éviter toute fausse note. Candlemass balance du tube à la pelle, essentiellement issu des premières sorties du groupe et s’en sort très honnêtement. Bon, le jeu de scène reste assez statique voire mou pour certains musiciens (sont plus tout jeunes non plus) mais les compos font clairement le boulot. Et puis le groupe a l’élégance de ne jouer qu’un titre du nouvel album (précisé à dessein par Leif Elding) pour laisser la place aux titres les plus attendus. L’Altar aura vécu une petite heure de Heavy Doom légendaire amenée habilement.
On reste sur la Valley en ce début de soirée pour la prestation de The Ocean. La bande à Robin Staps vient défendre son dernier opus et une certaine notoriété, sous une tente archi comble, devant un public avide de sensations. Le combo allemand nous gâte et pioche un panel de titres très efficaces, de Precambrian à Phanerozoic en passant bien évidemment par Pelagial et Heliocentric. Voilà, ça c’était la minute S.V.T. Côté musique, c’est la grosse claque, le son est parfait, les musiciens sont visiblement très contents d’être là, et les enchaînements entre les albums ne cesseront de rendre fou cet auditoire venu pour apprécier ce voyage sensoriel. Que ce soit sur le registre violent, ou atmosphérique, The Ocean impose sa musique incroyable, le chanteur (Loïc Rossetti) est impressionnant sur tous les registres et contribue grandement à l’alchimie unique de ce groupe, Il s’autorise un slam en fin de set-list, tandis que nous repartons groggy…
Envy de retour au Hellfest après trois ans d’absence et surtout un départ du chanteur Tetsuo et un retour dans le groupe peu de temps après. Et là, c’est le pinacle, comme si tout avait été enterré depuis des années et refaisait surface. Musicalement, vocalement, et sur les lights. Tout est incroyable, même si Envy joue pas mal de morceaux récents. et que ça sonne plutôt Post-Hardcore / Post-Rock, les montées et les explosions font tout le sel du groupe et sont gérées à la perfection. Envy c’est la ferveur, la rage, la colère, l’amour, la passion. Tout est dedans, jusqu'à la dernière explosion de Farewell To Words, ultime pamphlet de leur période Screamo.
On ne présente plus Dark Tranquillity, pionniers du Death Mélo suédois aux côtés de At The Gates ou In Flames (à l’époque). La bande à Mikael Stanne est toujours au taquet après toutes ces années, et ce n’est pas leur dernier né, Atoma, qui aidera à affirmer le contraire. Leur setlist du jour se concentrera pas mal sur cet album (bien que plusieurs vieilleries, dont trois excellents titres issus du non moins excellent Fiction). Le sextet se donne à fond, mais pourtant le son n’est pas vraiment optimal… Et pour cause : le chanteur annonce que leur matériel est resté coincé dans un aéroport et qu’ils sont arrivés à poil sur le Hellfest. Dark Tranquillity a songé à annuler, mais joue finalement grâce à des instruments prêtés par Candlemass. A aucun moment le nom de Manowar n’a été prononcé, mais on y a tous pensé très fort...
De retour au Hellfest cette année après leur triomphe en 2013, les suédois de Cult Of Luna ne sont pas arrivés les mains vides car la sortie d’une nouvel album est plus qu’imminente. Deux extraits de celui-ci nous seront d’ailleurs proposés ce soir avec notamment The Silent Man, très orienté vers une sonorité période Eternal Kingdom et Somewhere Along The Highway, qui ouvre le concert. Comme à leur habitude, la lumière de leur show joue un rôle prédominant dans l'appréciation globale avec une minutie héritée de leurs voisins de Meshuggah et un montage des lumières impeccable et impressionnant. Seul reproche que je ferai est qu’en terme de setlist, excepté les deux nouveaux titres, tous les autres morceaux (Owlwood, Ghost Trail, Finland, In Awe Of) ont déjà été joués ici en 2013 et presque dans le même ordre, mais pas de quoi bouder son plaisir de voir les suédois en live.
Comme on peut s’en douter rien qu’au nom de leur groupe, Bloodbath n’est pas venu pour faire dans la dentelle. D’ailleurs, leur ingé son non plus. Enfin il faut dire qu’avec une troupe qui cherche déjà les effets les plus crados sur album, le sondier n’était pas aidé. La batterie n’invente rien mais balance des patterns aussi éculés qu’efficaces et sauvera cette première moitié de set carrément cryptique avant une amélioration salvatrice. En revanche, le chant ultra guttural de Nick Holmes est impressionnant, voire même encore plus saisissant que sur les deux efforts studio auxquels il participe (le hurlement inaugural de Let The Stillborn Come To Me en témoigne), et les vieux titres initialement chantés par Mikael Åkerfeldt passent l’épreuve haut la main. De plus, le frontman assure un show sobre et classieux, tout en démarche lente et calculée, habillé avec une sorte de redingote, en complet contraste avec ses cris démoniaques, et pour un résultat vraiment impressionnant. En dehors du son des guitares sur la première demi-heure, Bloodbath a dispensé une vraie leçon de Death Metal.
Cela fait maintenant plusieurs années que le Hellfest se lâche à programmer un artiste aux compositions « dansantes » comme Perturbator et Carpenter Brut. Cette année, le « cultomètre » explose avec rien moins que les Sisters Of Mercy, les parrains du rock gothique. L'idée était osée et mine de rien judicieuse, il y avait sans doute beaucoup de festivaliers qui voulaient se déhancher sur les tubes du groupe. Mais la réalité nous rattrape vite : ce n'est plus un bon groupe de scène. D'abord, Andrew Eldritch chante mal, souvent faux et fait des aller-retours sur les planches avec l'air du type qui n'a aucune vraie envie d'être là si ce n'est pour collecter son cachet. Et ça affecte directement l'ambiance dans le public. Tout le monde devrait normalement être en train de se remémorer ses pas de danse en soirée gothique, mais le public est dans le coma, mis à part un mouvement inexorable de personnes quittant le concert. Avec la batterie programmée, la basse et les claviers samplés, le minimum d'efforts possible a été fait pour jouer ces compositions. On a souvent l'impression d'entendre des contrefaçons karaoké desdites chansons. Par contre, les deux guitaristes accompagnant Eldritch sont bons, à la fois en rythmique et en solo et ça se ressent sur les morceaux de Vision Thing, qui sont beaucoup plus axés sur les riffs, ici joués avec plus de distorsion, donnant au tout un côté Metal assumé et qui leur va assez bien. On appréciera également les titres plus calmes et orientés Post-Punk laissant de côté pour un temps l’Indus binaire et neuneu sur lequel s’égosille Eldritch. On ressort du show avec un goût un peu amer, la sensation que ce concert avait du potentiel pour transformer la Temple en Batcave, ce qui n’a finalement pas eu lieu.
Tête d’affiche de ce samedi, Kiss est attendu par une marée humaine qui rend compliquée l’approche de la Mainstage 1. Bien que toujours cachés derrière leur maquillage et leurs frusques de carnaval, les papys n’arrivent néanmoins pas à dissimuler leur fatigue. Les morceaux sont correctement exécutés, mais la fougue n’est pas vraiment au rendez-vous. De nombreuses et longues pauses sont ménagées entre les titres pour faire crier le public (et visiblement, permettre au quatuor de souffler). En revanche, impossible de nier le sens du spectacle qu’a Kiss : grands ballons customisés avec leur mythique logo lâchés sur le public, tyrolienne qui treuille Gene Simmons jusqu’à une mini-scène près de la régie, feu d’artifice final… Kiss fait partie de la légende et le montre. Quant à l’énergie dont on voudrait qu’ils fassent preuve, on ne peut pas vraiment leur reprocher, on arrive quelques années trop tard.
Voilà trois ans que la notoriété des anglais d’Architects ne fait que croître et, malgré les dires de certains rabats-joie, les retrouver en clôture de la Mainstage 2 est tout à fait logique et mérité. Bien que régulièrement mêlé à la scène Metalcore moderne, le groupe a toujours pris la peine d’introduire des éléments de Post-Hardcore et de Mathcore dans ses compositions, évoluant en marge de cette scène tout en essayant de la tirer vers le haut. Cet aspect de leur musique est d’ailleurs bien plus marqué depuis l’excellent Lost Forever // Lost Together paru en 2014, bien représenté ce soir aux côtés d’extraits d’All Our Gods Have Abandonned Us et évidemment de leur nouvel album Holy Hell. Utilisant les nouveaux écrans géants des Mainstage à 100% de leurs capacités avec des visuels aussi parlants que magnifiquement réalisés et profitant d’un son énorme et parfait, tous les éléments nécessaires sont réunis et les musiciens n’ont qu’à apporter leur touche finale. Doomsday, dédié à leur guitariste Tom Searle décédé en 2016, vient clôturer un concert qui aura su faire taire les plus sceptiques quant à leur présence aussi haut sur l’affiche.
Tops du jour
Bacteries : Envy, Archspire, Cult Of Luna
Chazo : The Fever 333,
Florian : Cult Of Luna, Envy
LeLag : Envy (parce que la musique déboîte, et ça même si le chanteur a des accès d’autisme pénibles, a un fort accent japonais, et que le guitariste avait un t-shirt Sunn-O)))), The Ocean, Cave In, Sumac
Neredude : Candlemass, Envy, Cult of Luna
Nonohate : Envy, Cult Of Luna, Architects
Pentacle : Envy
Skaldmax : Envy
Zblrah : Manowar
Samedi 18 mai 2019
Isis avait fait un seul et unique concert en 2018 à la mémoire de Caleb Scofield (Cave In) sous le nom de Celestial. Et bien ce live va être mixé (par Kurt Ballou de Converge) pour une version CD.
Mercredi 20 mars 2019
20 Seconds Falling Man (Post Metal, Nantes, pour amateurs de Cult Of luna, Isis, ...) a mis en images son titre Black Storm, extrait de leur second EP.
Jeudi 14 février 2019
Chino Moreno (Deftones, Palms) a composé la BO d'un épisode de la série "Into The Dark" (série d'horreur de Hulu); il a bossé sur cette BO avec Aaron Harris (ex Isis, Palms).
Vendredi 14 décembre 2018
Le Roadburn a annoncé de nouveaux noms pour son édition 2019 : Grails, The Exorcist GBG, Uran GBG, Fontän, Maalstroom, Laster, Turia, Terzij De Horde, Witte Wieven, Dodecahedron, Nusquama, Hexvessel (qui jouera All Tree en entier), Doolhof (une collaboration spéciale entre Aaron Turner d'Isis, Old Man Gloom, Sumac, Will Brooks de Dälek et DennisTyfus), Pharmakon, Twin Temple, Crowhurst, Crowhurst & Gnaw Their Tongues, Thor&Friends, Fauna, Coilguns, Bismuth, Wrong, Fotocrime et Lucy In Blue. Event FB / Billetterie.
Jeudi 14 juin 2018
Isis se reforme pour une date en hommage à Caleb Scofield (de Cave In, Zozobra, Old Man Gloom) lors d'une soirée regroupant Cave In, Pelican, Old Man Gloom, 27 et Isis qui jouera sous le nom de Celestial (car bon ISIS c'est Daesh en anglais). Ça se déroulera le 13 octobre prochain à Los Angeles.
Jeudi 22 mars 2018
Split Cranium (D-Beat), le groupe avec des bouts de Converge, Isis, Mammifer et Circle sortira I'm the Devil and I'm Ok le 25 mai via Ipecac. On vous laisse écouter "Evil Hands" sur Soundcloud.
Lundi 11 décembre 2017
Un live d'Isis en 2000 ? Oui, c'est par là.
Lundi 17 avril 2017
Aaron Turner (Isis, Sumac, Old Man Gloom, etc...) vient de fonder un nouveau groupe avec le compositeur William Fowler Collins. Thalassa se concentrera sur une musique proche du Drone et sortira son premier album, Bonds Of Prosperity, le 15 mai chez Sige Records. Un premier extrait, "Face Obscure", s'écoute d'ores et déjà sur Soundcloud.
Vendredi 24 mars 2017
Harvestman (le projet solo de Steve Von Till de Neurosis pour ceux dans le fond qui ne suivent pas) sortira son prochain album, Music For Megaliths le 19 mai chez Neurot Recordings. C'est le musicien qui l'a lui même enregistré et mixé dans son studio. James Plotkin (Conan, Nadja, Isis) s'est chargé du mastering. Voici la pochette et la tracklist. Un premier extrait, The Forest Is Our Temple, est en écoute par ici.
Jeudi 16 mars 2017
Aaron Turner (Sumac, ex Isis, ...) et William Fowler Collins ont formés Thalassa (sans Georges Pernoud). Bonds Of Prosperity sortira le 19 mai via Sige Records. Un titre a été mis en écoute sur Soundcloud.
Jeudi 23 février 2017
Live VII de Isis sortira le 31 mars prochain.
Dimanche 12 février 2017
Le premier EP de Point Mort sort le 24 février 2017, enregistré live et mixé par Sylvain Biguet (Comity, Revok...) et masterisé par Nick Zampiello (Isis, Rosetta...).
Samedi 11 février 2017
Isis a sorti un trailer pour la sortie prochaine (le 31 mars) de Live VII chez Ipecac Recordings. Il s'agit du concert donné à Melbourne le 25 février 2010.
Jeudi 29 décembre 2016
Isis prévoit de sortir un nouveau live, ça sera un live de 2010 à Melbourne (Australie). Ca sort en 2017 mais pas plus d'infos pour le moment.
Dimanche 18 décembre 2016
Vendredi 16 décembre 2016
Un amateur du groupe Isis a vu son compte Paypal suspendu après qu'il ait acheté un T-shirt du groupe (Isis est l'acronyme anglais de Daesh).
Mercredi 20 juillet 2016
Feral (Metal / Hardcore de Montpellier avec des membres de Stuntman, Morse et Morgue) sortiront leur premier album, Doomwalk, à la fin de l'année chez Basement Apes Industries. Il a été enregistré et mixé par Ole et Salva au Chicken Coop Studio et masterisé par Nick Zampiello (Isis, Knut, Cave In, Keelhaul, Ken Mode, Pelican). Voici la pochette.
Samedi 04 juin 2016
What One Becomes, le nouveau Sumac, peut s'écouter en intégralité avant sa sortie le 10 juin. On retrouve dans le groupe : Aaron Turner (Isis), Nick Yacyshyn (batteur de Baptists) et Brian Cook (Russian Circles).
Lundi 21 mars 2016
Le prochain album de Sumac (Baptists + ex-Isis), enregistré avec Kurt Ballou, s'intitulera What One Becomes et sortira chez Thrill Jockey en juin. Un trailer se regarde dans la suite.
Vendredi 04 décembre 2015
Mamiffer, emmené par Aaron Turner (Isis) et sa femme Faith Coloccia, sortira The World Unseen en mars prochain.
Jeudi 19 novembre 2015
Sumac (avec des Baptists et ex Isis, le groupe hein) va entrer en studio pour y enregistrer leur prochain album.
Samedi 31 octobre 2015
Splitté en 2010, Isis pourrait bien revenir en 2016. Infos à suivre.
Jeudi 23 juillet 2015
Bryant Clifford Meyer de Palms (et ex Isis) a sorti un nouvel album avec son projet Taiga, intitulé Planeten Aquarii il est en écoute sur Bandcamp.
Mercredi 29 avril 2015
Chronique Sumac - The Deal : "Est-il besoin de présenter à nouveau Aaron Turner (Isis, Old Man Gloom, Mamiffer, Lotus Eaters, House Of Low Culture...) ? Son curriculum vitæ parle de lui-même. Musicien, chanteur, graphiste et fondateur des labels Hydra Head et SIGE Records, cet artiste accompli est l'un des plus difficiles à suivre de par son actualité chargée. [...]"
Jeudi 26 mars 2015
On avait pas parlé de Julie Christmas depuis un petit moment, elle est de retour avec Spylacopa et un titre en écoute sur MetalSucks. Parallels, leur nouvel album, sort le 31 mars. Julie Christmas apparait sur un seul titre, pour rappel on retrouve dans ce groupe John LaMacchia (Candiria) et Jeff Caxide (ex Isis, Palm).
Jeudi 19 février 2015
The Cliff, nouvel EP de Pelican prévu pour le 24 février, contiendra des remixs du groupe, notamment par Justin K Broadrick (Godflesh, Jesu), Aaron Harris et Bryant Clifford Meyer (Isis, Palm). Une preview de l'EP est visible dans la suite.
Mercredi 28 janvier 2015
SUMAC, le nouveau groupe réunissant Aaron Turner (Old Man Gloom, ex-Isis...), Nick Yacyshyn (Baptists) et Brian Cook (Russian Circles), a dévoilé un nouveau titre intitulé Blight's End Angel qui s'écoute sur SoundCloud.
Jeudi 18 décembre 2014
Un extrait live de SUMAC (avec des membres de Baptists, Russian Circles, ex Isis) lors de leur 1er live est à voir ici (qualité moyenne).
Mercredi 29 octobre 2014
Mamiffer (avec Aaron Turner d'Isis) a dévoilé Enantiodromia, un nouveau titre à paraitre sur le prochain album Statu Nascendi.
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