Intronaut cherche encore à se démarquer avec cet album moins brut que son prédécesseur. Le côté bloc monolithique de ce dernier me manque un peu d'ailleurs. Du coup 2 passages calmes semblent anodins : la fin de "Sundial" et la fin de "Reptilian brain". Ce genre de passages posés est déroutant au premier abord, mais hormis les 2 pré-cités les autres évoquent une certaine mélancolie très plaisante.
Pour le reste rien à redire : vocaux puissants (mais moins présents dans l'ensemble), riffs variés, basse omniprésente (parfois contrebasse) et percussions inspirées. Le tout servi par une production irréprochable.

Le clip de "Australopithecus" est un véritable chef-d'oeuvre !