Un album envoutant! un poil répétitif mais j'ai vraiment adoré!
Insomnium
Death Metal Melodique

Across The Dark
Chronique
Enfin, la valeur sûre du death mélodique finlandais revient déverser sur nous un flot de nostalgie et de mélancolie. On attendait que ça et en plus ça tombe pendant la bonne saison !
Qui suit de près Insomnium, sait que la formation a tendance à se bonifier d’album en album, et vu la qualité du précédent bébé, Above the Weeping World, la claque Across the Dark n’est finalement pas une surprise !
Nos finlandais continuent l’histoire là où ils l’avaient laissée il y a trois ans en harmonisant de manière encore plus soignée tout les ingrédients faisant leur succès. Growl fiévreux, déchiré et pourtant si rassurant, mélodies poignantes, astrales, puis passages acoustiques, accalmies avant ou pendant l’orage. Le tout défilant généralement à une allure lancinante, n’empêchant absolument pas des escapades riffs/solis galopantes ou à contrario, des schémas aux allures plus doom où l’ombre d’un vieux Amorphis déambule parfois.
Pas de gros changements artistiques donc, mais un pas de plus dans la qualité...
Insomnium est définitivement grand. De fins arrangements orchestraux viendront caresser les compostions, tapissant l’album d’un voile majestueux, sans oublier les superbes ponts folk acoustiques, marque de fabrique du combo et débouchant sur des passages clés intenses. Une facette atmosphérique léchée et peaufinée offrant une densité parfaite aux compos. D’autant plus que ces mets succulents sont servis sur un plateau d’argent. La production est puissante, cristalline, et laisse la part belle à un éblouissant mariage entre les deux six-cordes !
D’ailleurs, les parties catchy, toujours présentes, qu’on retrouvera le plus souvent en intro des morceaux, sont brodées avec des riffs empruntés aux pionniers suédois dont l’efficacité incontestable devrait peut-être même titiller les oreilles d’un nouveau public pas spécialement friand des complaintes du quatuor.
On découvre quelques sonorités inédites. Des chants clairs typés « core » (sortis du gosier de Jules Näveri d’Enemy of the Sun) sur Where The Last Wave Broke et The Harrowing Years, des sinistres violoncelles en ouverture de Weighed Down with Sorrow et des lignes de synthé empruntées à Natural Born Chaos (Soilwork) sur Lay of the Autumn et The New Biggining. Nombre de détails inhabituels pour le groupe mais qui viendront ajouter d’agréables teintes au tableau.
Si la formation se modernise quelque peu, on reste encore très éloigné de la rafale suédoise de death mélodique next-gen bien plus pop. Insomnium reste finlandais et l’exprime à travers ses scintillantes mélodies caractéristiques, faisant courir sur votre échine un frisson épique.
Mais bien sur, l’ambiance lourde et mélancolique se présente toujours comme étant la trame principale de la musique et si de multiples plans viennent aérer l’ensemble ce n’est que pour mieux vous replonger dans la brume le couplet qui suit. Ainsi, les émotions contrastent entre elles et se succèdent de manière intense.
Encore jusqu’à Above the Weeping World il pouvait arriver que l’on se perde (avec plaisir) dans cet épais brouillard lumineux, autant aujourd’hui, Insomnium a épuré sa mixture afin de n’en conserver que le nectar et rendre distinct tous les différents charmes de leur mélopée. Les titres sont donc plus assimilables mais ne perdent ni en profondeur ni en richesse.
Peut-être que certains feront la grimace à l’écoute des chants clairs ou des riffs toujours très marqués Gothenburg mais d’autres comprendront qu’Insomnium se rapproche de plus en plus de l’équilibre parfait entre émotion et efficacité, pourvu que l’on soit sensible à la douce mélancolie finlandaise et que l’on aime le death mélodique, cela coule de source.
Voici la bande originale de votre automne et de votre hiver.
Il est important de noter que la version du disque sans fourreau ne contient pas les titres bonus The New Beggining et Into the Evernight. Veillez à bien vous procurer la version digi de lalbum car il serait dommage de passer à côté de ces deux perles et du DVD making of !
Les critiques des lecteurs
Un album envoutant! un poil répétitif mais j'ai vraiment adoré!
moins dark que les autres albums mais toujours aussi bon .je suis un poile déçu par les voix claire mois aussi.
AHHHHHHH les voix claires !!!!!!
J'attendais fortement cet album mais j'ai été hyper déçu, à la première écoute les voix claires sont tellement décevantes, alors qu'une voix death bien typé était une des marques de fabrique d'insomnium les voix claires paraissent tellement communes et perd complètement la saveur d'antan. Mais on retrouve toujours la patte insomnium bien influencé par les meilleurs de la scène suédoise in flames ou opeth ...
Retour en grande pompe pour Insomnium : on y retrouve des morceaux catchy, un songwriting de qualité (comme toujours chez les finlandais), des passages acoustiques et un Death-Mélodique qui se hisse sans mal en haut du panier des groupes actuels. Quelques petits changements notables puisqu'Across The Dark est sans doute plus mélodique que ses prédécesseurs et que des voix claires font leur apparition (dispensables à mon avis, notamment sur Where The Last Wave Broke). Finalement la recette ne change pas des masses, sauf qu'écouter Insomnium c'est comme déguster comme un bon steak frite, on n'est pas forcément surpris par le goût mais on en mange toujours avec plaisir.
L'album qui m'a fait découvrir ce groupe.Que dire tout simplement sublime, la musique est sublime, les lyrics réfléchis et l'ambiance que dégage le disque est surenvoutante. Probablement un des meilleurs disques de cette année 2009 (pour moi en tout cas).
Le 18 est largement mérité ;)
Insomnium ma beaucoup impressionné, avec cet album, avec l'apparitions du chant clair! toujours aussi melancolique, mélodique, des paroles chuchotées, bref l'un des meilleur groupe du Death melodique du moment, "Where the Last Wave Broke" est ma chanson préferer de l'album
L'album qui m'a fait découvrir ce groupe juste ahurissant. C'est simple, tout les titres sont énormes!