Inside Conflict
Grind / HxC

Goodbye and ...k you !
Chronique
Inside Conflict n'est plus. Le groupe nous a quitté en 2005 des suites indirectes d'une longue maladie qu'on appelle le grind core... A travers ce DVD posthume, Inside Conflict honore 8 années de bons et loyaux services (oui cette expression est affreusement clichée et alors ?). Une carrière grind teinté de hardcore qui a compté 2 CD (Unearthed From Wonderland et Spherical Mirage), un split avec Sylvester Staline, un MCD (qui sera réédité), une démo et des dizaines de concerts dans toutes les salles de France et de Navarre.
Et ledit DVD est rempli jusqu'à la gueule. A commencer par trois concerts entiers, dont le concert d'adieu enregistré à Poitiers, chez eux, le 2 juillet 2005. Un set d'une heure dix (c'est beaucoup pour un groupe de grind) rendant hommage à l'ensemble de la discographie du combo. Le premier rappel est constitué de reprises (Pride de Madball et Last Breath d'Hatebreed) avec Bastard de Fat Society et les deux chanteurs ayant officié dans Inside conflict, le tout dans un joyeux bordel. Le groupe ne possède certes pas les moyens matériels des grosses cylindrées américaines et il n'y a pas une caméra dans le moindre centimètre carré de la salle. Le tout demeure cependant plus qu'honorable : le son est bon et le concert bien filmé. Et puis merde ! Inside Conflict était un groupe de grind, faut que ça reste roots ! On regrettera les petites coupures entre les morceaux et surtout le manque d'ambiance dans la fosse, pour lequel j'émets 3 hypothèses : soit l'ingé-son a omis d'enregistrer les réactions du public, soit le public était complètement amorphe, soit il n'y avait que trois pelés (pas le joueur de foot hein ? Et puis de toute façon il n'y a qu'un seul Pelé) et deux tondus. Espérons pour le groupe qu'il s'agisse de la première supposition.
Le concert donné au Furyfest 2005 et la première date du Spherical Tour 2004 constituent les deux autres gros morceaux du DVD. Deux concerts plus courts mais tout aussi convaincants.
Les bonus ne sont pas en reste puisqu'ils comptent la traditionnelle galerie photos, une dizaine de morceaux enregistrés à droite ou à gauche et un documentaire de 45 minutes sur la carrière du groupe. Le docu, intitulé " la boucle est bouclée ", est le mix d'une interview donnée par le groupe au grand complet juste avant de donner leur dernier concert et d'images d'archives illustrant les propos du groupe. Les moments forts du groupe y sont abordés, des phases d'enregistrement d'albums aux changements de line-up. C'est plutôt intéressant, sincère et parfois très drôle. Un petit exemple : Dobey, le batteur (le plus drôle de la troupe), qui disserte le plus sérieusement du monde sur le dernier film de Schwarzenegger sur le clonage alors que personne ne le comprend (hilarant). Autre exemple : le groupe discutant ironiquement de la scène française en lisant Rock Sound (..." Silmarils faut que j'achète leur album ça à l'air bien "... " faut absolument qu'on dégote la première partie d'Enhancer, ils vont faire une méga tournée " ... " t'as écouté le dernier Artsonic ? la claque ! " ... " mais bon il me semble que Pleymo ont plus d'expérience " ... " Watcha, c'est plus bourrin, c'est plus death ")...
Que conclure de tout ça ? Qu'Inside Conflict était un bon groupe de grind ? Assurément, un très bon représentant du style, honnête et dévoué. Que le groupe n'était pas un modèle d'innovation ? Certes, les Poitevins n'ont pas révolutionné le genre mais était-ce vraiment ce que l'on attendait d'eux ?…Quoi qu'il en soit, ils sortent avec ce DVD la tête haute. Keep on grinding !
"Que conclure de tout ça ? Qu'Inside Conflict était un bon groupe de grind ? Assurément, un très bon représentant du style, honnête et dévoué. Que le groupe n'était pas un modèle d'innovation ? Certes, les Poitevins n'ont pas révolutionné le genre mais était-ce vraiment ce que l'on attendait d'eux ?…Quoi qu'il en soit, ils sortent avec ce DVD la tête haute. Keep on grinding !"
J'ai jamais lu un truc aussi desastreux, depuis quand inside conflict est un groupe de grind ?? C'est vraiment n'importe quoi cette conclusion, I.C etait un putain de combo hardcore mais pas grindcore pour un sous...
@ chier