Inquisition

Black Metal

Colombie

26 janvier 2024

  • C'est vendredi, vous commencez à connaitre la musique : les sorties de la semaine ! Qu'écoutez vous ?
    - Static-X - Project Regeneration, Vol. 2 (Alt Metal / Indus metal, USA) 🎧
    - Lucifer - Lucifer V (Heavy / Doom / Rock, International) 🎧
    - Kill The Thrill - Autophagie (Indus / Post Metal, France) 🎧
    Exocrine - Legend (Prog / Tech Death, France) 🎧

    - A Tribute To Celtic Frost - Mesmerized - A Tribute To Celtic Frost (Compilation, International) 🎧
    - Abyssius - Abyssius (Tech Death, International) 🎧
    - Ad Unum Omnes - Shattering Bones (Black Metal, Allemagne) 🎧
    - Alkaline Trio - Blood, Hair, And Eyeballs (Punk Rock, USA) 🎧
    - Almost Dead - Destruction Is All We Know (Thrash / Groove Metal, USA) 🎧
    - Any Given Day - Limitless (Metalcore, Allemagne) 🎧
    - Autumns Eyes - Grimoire Of Oak&Shadow’ (Goth Metal, UK) 🎧
    - Batushka - Чёрные Pитуалы / Black Rituals (Black Metal, Pologne) 🎧
    - Bib - Biblical (Punk / Hardcore, USA) 🎧
    - Blood Red Throne - Nonagon (Death Metal, Norvège) 🎧
    - Boarhammer - II: Chemognosis - A Shortcut to Mushrooms (Black Metal, Allemagne) 🎧
    - Bombarder - Sa Dna Groba (Speed / Thrash, Bosnie Herzégovine) 🎧
    - Boris - Hello There (Doom, Japon, Split avec Coaltar of the Deepers) 🎧
    - Byron - Chapter II: The Lotus Covenant (Heavy / Doom / Rock, Finlande) 🎧
    - Caligula's Horse - Charcoal Grace (Prog Metal / Rock, Australie) 🎧
    - Carnal Savagery - Into the Abysmal Void (Death Metal, Suède) 🎧
    - Cognizance - Phantazein (Tech Death/ Deathcore, UK) 🎧
    - Command - Resver (Heavy Metal / Black Metal, Suède) 🎧
    - Coogans Bluff - Balada (Krautrock, Allemagne) 🎧
    - Corrupted - Felicific Algorithm / Mushikeras (Drone / Doom / Sludge, Japon) 🎧
    - Dissimulator - Lower Form Resistance (Tech Death / Thrash, Canada) 🎧
    - Dreamworm - The Journey (Prog Metal / Prog Rock, Australie) 🎧
    - Dripping Decay - Ripping Remains (Death / Grind, USA) 🎧
    - Drowned - Procul His (Death Metal, Allemagne) 🎧
    - Dymytry - Five Angry Men (Néo Metal, République Tchèque) 🎧
    - Eye Flys - Eye Flys (Noise / Sludge, USA) 🎧
    - Fazi - Folding Story (Post Rock / Dreampop, Chine) 🎧
    - Forlesen - Lotus Thief - Forlesen (Doom / Black Metal, USA) 🎧
    - Frank Carter&The Rattlesnakes - Dark Rainbow (Rock / Punk Rock, UK) 🎧
    - Funeral Winds - 333 (Black Metal, Pays-Bas) 🎧
    - Ghost Atlas - Dust Of The Human Shape (Alt Rock, USA) 🎧
    - Greengoat - A.I. (Stoner Metal / Rock, Espagne) 🎧
    - Guhts - Regeneration (Doomgaze, USA) 🎧
    - Heave Blood And Die - Burnout Codes (Doom / Post-metal, Norvège) 🎧
    - Heavy Seas - Distortion Days (Punk / Emo, USA) 🎧
    - Hellman - Born, Suffering, Death (Death 'n' Roll, Chili) 🎧
    - Hiraes - Dormant (Death Metal Mélodique, Allemagne) 🎧
    - Hyloxalus - Make Me The Heart Of The Black Hole (Symphonic / Power Metal, Canada) 🎧
    - Innerload - Mater Tenebrarum (Heavy Metal, Italie) 🎧
    - Inquisition - Veneration Of Medieval Mysticism and Cosmological Violence (Black Metal, Colombie) 🎧
    - Jenner - Prove Them Wrong (Speed / Thrash, Serbie) 🎧
    - Kalt Vindur - Magna Mater (Progressive Black / Doom, Pologne) 🎧
    - Kanseil - Vaia (Folk Metal, Italie) 🎧
    - Knoll - As Spoken (Mathcore / Grindcore, USA) 🎧
    - Luciferian Rites - Oath of Midnight Ashes (Black Metal, Mexique) 🎧
    - Madder Mortem - Old Eyes, New Heart (Prog Metal, Norvège) 🎧
    - Manticora - Mycelium (Progressive Power Metal, Danemark) 🎧
    - Massendefekt - Lass Die Hunde Warten (Punk Rock, Allemagne) 🎧
    - Mega Colossus - Showdown (Heavy Metal, USA) 🎧
    - Mountain Caller - Chronicle II: Hypergenesis (Prog / Post-Metal, UK) 🎧
    - Mägo De Oz - Alicia En El Metalverso (Heavy / Power Metal / Hard Rock, Espagne) 🎧
    - Nake - Nake (Post Rock, Danemark) 🎧
    - Nemesis - Embrace Reality (Death Melo, Serbie) 🎧
    - New Model Army - Unbroken (Rock, UK) 🎧
    - Olhava - Sacrifice (Atmospheric / Post-Black Metal, Russie) 🎧
    - Onryo Over October - Last Night I Saw A Ghost (Atmospheric Black / Doom, UK) 🎧
    - Rituals Of The Dead Hand - The Wretched And The Vile (Black / Doom, Belgique) 🎧
    - Sangue De Bode - Eu Sou A Derrota (Thrash / Death, Brésil) 🎧
    - Satyasena - Satyasena (Experimental / Metal / Psyche, USA) 🎧
    - Savaged - Night Stealer (Heavy / Speed Metal, Espagne) 🎧
    - Slower - Slower (Doom metal / Sludge metal, US, album de reprises de Slayer avec des membres de KylesaYear Of The CobraFu Manchu, Kyuss, Monolord, Lowrider) 🎧
    - Stone Horns - Chimaira (Groove Metal, France) 🎧
    - The Gems - Phoenix (Hard rock, Suède) 🎧
    - The Infernal Sea - Hellfenlic (Black Metal, UK) 🎧
    - Ty Segall - Three Bells (Rock / Garage, USA) 🎧
    - Ultralover - Faith Healer / Absolute Future (Punk / Noise, Suède, avec des membres de God MotherKulmaTungsol et This Gift Is A Curse) 🎧
    - Vanessa Funke - Lament (Death Melo / Gothic Metal, Allemagne) 🎧
    - Vipassi - Lightless (Prog Metal, Australie, Avec des membres de Ne Obliviscaris et Black Lava) 🎧
    - Vitriol - Suffer & Become (Death Metal, USA) 🎧
    - Wizard Death - I Am The Night (Heavy Metal, USA) 🎧

20 novembre 2020

23 juin 2018

  • Live Report : Il est tout chaud, tout frais, notre report du Hellfest.

    Treizième année ! Et pour ma gueule treize à la suite, oui messieurs dames. Et que de chemin parcouru par ce festival ! C’est devenu un marronnier des débuts de report du Hellfest : mais quoi de neuf cette année ? L’orga' a mis le paquet sur les Mainstages en refaisant toute la déco des bords et du bar central, le tout avec derrière deux arches immenses qui balancent de l’eau, une en continu, l’autre en faisant des motifs ou en écrivant des choses avec l’eau (bonne idée quand il fait chaud !). Devant les Mainstages et la Warzone, on a désormais des pavés, fini la poussière ! Oui c’est démesuré, oui c’est fou, mais la gueule du site est dingue. Au bout de treize ans on peut dire “et la fontaine écrit des choses avec l’eau” avec un naturel et un côté désabusé.
    Du côté de l’entrée du festival et son "Camden Town" version Hellfest, on trouve quand même plus étonnant de voir des stands bien éloignés du monde de la musique, comme une marque d’agroalimentaire à base de soja ou encore un assembleur / site de vente de PC. A t-on vraiment besoin de ça ? (c’est rhétorique hein)
    Coté musical pour cette première journée il y avait une thématique “Hard Rock à papa” avec des groupes comme RoseTattoo, Timeline de Chris Slade, EuropeHollywood Vampires (avec Alice Cooper / Joe Perry d'Aerosmith et Johnny Depp, l’acteur bien connu de Rango ou Il était une fois au Mexique... Desperado 2), des groupes bien sous tout rapport : Converge / Meshuggah / A Perfect Circle, du Punk Rock comme Seven Hate, Burning Heads ou encore Bad Religion et un bel enchaînement Sludge avec du Crowbar / Eyehategod / Dopethrone / Corrosion Of Conformity.

    Fange : Débarqués un peu à la bourre le temps de se garer, on admire tout de même une bonne moitié du set des Rennais, en forme et en jambes de bon matin. Les titres de Purge et Pourissoir se succèdent et cassent des nuques venues étonnamment nombreuses aussi tôt dans la journée. A croire que Fange s’est forgé une petite réputation mine de rien, et quand on voit le hurleur Matthias étaler ses tripes sur scène, on comprend mieux. Le rendu est un peu dégueu' mais l’exécution est au top. Le réveil idéal.

    Bunkum : Première excursion sur la Warzone et première bonne mandale Punk Hardcore tendance Beatdown. On a encore les yeux qui collent et on se mange une bonne rafale de riffs plombés issus en partie de l'ep Crieres sorti en 2016, de quoi se réveiller convenablement, baignés d'un soleil déjà radieux. Bonne surprise et belle performance pour une Warzone bien mise en valeur cette année.

    Darkenhöld : Il est toujours un peu étrange de commencer son Hellfest par du Black Metal. Surtout à midi. Quand bien même, les niçois de Darkenhöld ne sont pas présents dans le Grand Ouest tous les quatre matins et c’est tout de capes vêtus qu’ils nous accueillent sous la Temple pour leur Metal noir à ambiance médiévale et magique. Il faut dire que les claviers (samplés pour l’occasion) participent beaucoup à cette ambiance. Le son est bon, les guitares largement discernables, ce qui n’est pas un mal pour ce type de musique, porté par la voix de Cervantes en maître de cérémonie, très appréciable. Un groupe qui livre un bon set, fidèle à ce que peuvent donner leurs albums depuis dix ans.

    Tesseract : Auteurs d’une musique "géométrique", aussi pachydermique que planante, les gars de Tesseract sont aussi carrés en live qu’en studio. Il est encore tôt, mais ça n’arrête pas les Anglais qui envoient du lourd, avec une précision chirurgicale et un son au top (on aurait pu avoir peur que le vent ait une mauvaise influence, mais le son de Tesseract est le plus fort). Côté setlist, les morceaux joués sont issus de One, d’Altered State, et du récent Sonder ; mais rien de Polaris. Dommage. Daniel Tompkins, entre deux mouvements à la Power Rangers, laisse une partie du chant growlé à son bassiste (bassiste qui est pieds nus pour accentuer sa ressemblance avec Steven Wilson), mais ne se prive pas lui-même en ce qui concerne les hurlements, notamment sur King qu’il dédicace à tous les musiciens du public. Un très bon concert d’un excellent groupe, malgré les quarante petites minutes de durée du set.

    Dopethrone : Les québécois traînent enfin leurs pieds au Hellfest ! Et c’est peut être l’heure matinale qui les a perturbé mais on les a vu plus en forme, c’est mou, les inter-titres ne prennent pas et l’ensemble à un côté linéaire qui s’écoute, mais ne pousse pas à la folie. Pourtant le nouveau batteur a un jeu plus varié que l’ancien et sonne aussi plus métallique que par le passé. Mais rien à faire la sauce ne prend pas des masses. Dommage car en forme les trois là auraient retourné la Valley à une heure plus avancée.

    Schammasch : Après une tournée aux côtés de Batushka en début d’année, le groupe Suisse revient se produire face à nous sous la tente de la Temple. Avec leur musique fleurant constamment à la frontière du Black Metal et des nervures les plus obscure du genre comme l’Ambiant.. En ressort un show sensoriel mais qui regorge de technicité. Malheureusement, le son qui n’est pas à leur avantage et les trois guitares, trop en retrait, n’aident pas à discerner toute la complexité de leur musique dans ces conditions. Mais passé ce contre-temps, la prestation se veut fort honorable et Schammasch reste un groupe à suivre pour ceux qui recherchent de la fraîcheur dans un genre parfois peu enclin aux prises de risques comme le démontre le triple album Triangle sorti en 2016, quelque part à mi-chemin entre Behemoth et Blut Aus Nord.

    Sons Of Apollo : Le Hellfest 2018 est pour Sons Of Apollo l’occasion de faire son premier concert en Europe ! Le supergroupe ouvre sur le pavé God Of The Sun pour dix minutes de Prog mélodique de haute volée. Malheureusement, les claviers sont difficilement audibles et la guitare est un peu brouillonne. Le long solo de Ron "Bumblefoot" Thal sur Signs Of The Times sera néanmoins très propre. Quant aux claviers, eux vont fluctuer, tantôt trop forts et tantôt quasi-absents du mix, avant de trouver un bon compromis en milieu de set. Peut-être est-ce aussi la faute du vent qui balaye la zone devant les Mainstages ? Les autres instruments ont bien sûr leur mot à dire, à commencer par Billy Sheehan qui rajoute un petit solo de basse n’existant pas sur la version studio de Divine Addiction. Mike Portnoy est visiblement ravi d’être là, tout sourire derrière ses fûts (et son micro), pendant que son confrère ex Dream Theater, Derek Sherinian, semble plutôt blasé. Jeff Scott Soto est un bon frontman, charismatique et pas mal communicatif, qui fera même chanter une foule réceptive sur Coming Home.

    Celeste : 14h20 à la montre, il est l’heure de prendre sa claque sous la Valley en compagnie de Celeste. Les lyonnais étant peu habitués à jouer sur des scènes de festival éclairés par la lumière du jour et ne pouvant pas délivrer l’aspect visuel que le groupe est censé montrer sur scène, il était intéressant de voir ce que le groupe allait nous proposer ici. Le résultat reste pourtant le même, à grand renfort de fumée, de stroboscopes et de lumières rouges vives, les musiciens, qui ont laissé tomber leurs lampes frontales, déroulent leur musique ultra oppressante sans fausse note. Le son est tellement lourd que l’on en oublierait les conditions dans lesquelles le combo se produit. Après l’apothéose atteinte durant D’Errances En Inimitiés, c’est le titre Ces Belles De Rêves Aux Verres Embués, extrait de Morte(s) Née(s), qui vient clore ce set. Il est temps de vite reprendre ses esprits, la journée est encore longue.

    Seven Hate : En plein après-midi et en plein cagnard il est temps de se prendre une rasade de Punk à roulettes made in France, soit Seven Hate, nourri aux Pennywise, Comeback Kid et autre Bad Religion. Les poitevins exécutent proprement leurs classiques et font resurgir une certaine nostalgie chez les trentenaires du public. Et on n'oublie pas la petite pique nécessaire à notre président jupitérien. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais suffisant pour maintenir le rythme d’une Warzone joliment agencée.

    Rose Tattoo : Aïe Aïe Aïe ! J’y allais en espérant voir un petit Hard Rock sympa, version Australienne. Si le groupe est souvent comparé à AC/DC, en live c’est AC/DC en 12V. C’est atrocement mou, le chanteur manque de tonus et même si le groupe semble content d’être là, on se lasse vite.

    Converge : Grands habitués de la Warzone du festival et de créneaux horaires de fin de journée, l’inquiétude était palpable à l’approche du set des américains sur la Mainstage 2 en pleine après-midi. Pourtant, peu importe l’horaire ni la scène où il joue, Converge met tout le monde d’accord avec une setlist qui fait la part belle au dernier album The Dusk In Us mais qui n’oublie pas les précédent de All We Love We Leave Behind jusqu’à Jane Doe avec Concubine qui vient clore ce court set d’une main de maître. Malheureusement quarante minutes c’est court et on n’aurait pas craché sur vingt minutes supplémentaire. Plus d’information à venir sur leur passage au Hellfest dans l’interview avec le chanteur Jacob Bannon que vous retrouverez sur le site dans les prochaines semaines.

    Saor : Quel dommage. Quand tu vas voir un groupe de Black Metal Atmosphérique à tendance Pagan tu t’attends à que chaque instruments soient bien restitués sur scène, mais ici ça ne sera pas le cas. Sur les deux premiers titres on entend à peine les guitares, le violon surnage de manière dégueulasse et même si ça s’améliore au fils des titres, l’ensemble ne convainc jamais vraiment. La basse est beaucoup trop présente, cassant même parfois l’ambiance de certains titres, la voix est de bonne facture et la rythmique solide, mais sans guitares et et sans instruments traditionnels (pour certains samplés comme les flûtes) difficile de se mettre dedans. Très très dommage pour Saor car avec un meilleur son, les écossais auraient pu nous faire voyager d’une belle manière.

    Meshuggah : Pantalons noirs unis, tshirts noirs unis, pas de blabla, pas de jeu de scène, ni même de headbanging. Sobre as fuck, peut-être, mais Meshuggah se rattrape sur l’exécution de ses compositions qui est tout bonnement parfaite. Pendant cinquante minutes, syncopes et saccades sont calées au micromètre. En revanche, l’affluence est étonnante (pour un groupe d’après-midi, et étonnamment bourrin pour une Mainstage) et on sera donc assez loin. A cette distance, le son Meshuggah nous arrive plus ou moins fort selon le vent, mais toujours aussi propre. Au deux-tiers du set, le colossal Bleed, que tout le monde reconnaît, vient finir de donner envie aux gens d’arracher des colonnes vertébrales. Mention spéciale pour l’ingé lumières, qui arrive à suivre les rythmiques incroyables sur les stroboscopes.

    Demolition Hammer : Comment faire démarrer un circle-pit en cinq secondes chrono ? S’appeler Demolition Hammer, balancer Skull Fracturing Nightmare et avoir un parterre de Thrashers déjà conquis. Impressionnants sur album, les Américains ne faiblissent pas sur la vitesse qui est leur atout numéro 1. Slayer est rapide ? Haha, bonne blague. Entre les interventions micros brodées de "fuck", "fucking", "New-York", "motherfuckers", le batteur frappe comme l’éclair tandis que Steve Reynolds cale chaque syllabe sur la caisse claire. Avec quelques passages proches du Death, la cadence ne faiblit jamais, à tel point que la lecture des motifs Thrash Metal devient parfois ardue et connaître un tant soit peu les albums du groupe permet de mieux s’y retrouver dans la nuée infernale. Demolition Hammer est venu pour tout casser, c’est chose faite. Merci. Au revoir. Fuck. 
    Crowbar : La grosse barbe proéminente de Kirk Windstein nous apparaît et pas seulement visuellement, puisque Crowbar empile les titres de qualité, qu’ils soient extraits du dernier album The Serpent Only Lies ou des classiques comme Broken Glass. Le rendu est bon et les riffs sonnent bien gras comme il se doit. Etrangement le public met un peu de temps à s’agglutiner, mais le quartet finit par le mettre dans sa poche en alignant une setlist qui en impose. What Else?

    Uncommonmenfrommars : Shorts, t-shirts d’ados, casquettes à l’envers et chaussettes remontées, retour dans les années 90s pour les Uncommonmenfrommars. Grosse dose de bonne humeur avec le Punk Rock dynamique des frenchies qui semblent vraiment heureux d’être là. Ils en profitent pour placer une dédicace à leur compères Burning Heads (qui jouaient avant eux sur la même scène), en leur souhaitant un bon anniversaire pour leur 31 ans (« putain ils sont vieeeuuux », dixit les Uncommonmenfrommars).

    Mysticum : Les précurseurs du Black Metal industriel reformé en 2011 nous font l'honneur de leur venue sous la Temple pour un set destructeur filant en ligne droite. Dr. Best, Prime Evil et Cerastes jouent à cinq mètres au dessus de la foule, tous les trois plantés comme des Y inversés sur de grandes plateforme. En arrière plan, un écran diffuse des imageries sataniques épileptiques. Impressionnant visuellement et musicalement. C'est froid répétitif et sans compromis, dicté par une boite à rythme pratiquement tout le temps calé sur le même tempo. On est à deux doigts pour que ça soit chiant à crever mais non, chez Mysticum ça fonctionne et ça détruit tout sur son passage.

    Steven Wilson : Steven Wilson commence le concert à la basse, mais change rapidement son instrument pour une guitare (alors que Nick Beggs compense en passant au chapman stick en guise de basse). Après le premier titre, le Britannique annonce qu’une sélection de titres heavy seront joués, pour palier au fait qu’ils sont un des groupes les moins bourrins (Steven Wilson compare son groupe aux Abba du Hellfest !). C’est The Creator Had A Mastertape (de Porcupine Tree) qui est lancé dans la foulée, pour le plus grand plaisir des fans. Des titres de son ancien groupe, Sleep Together sera aussi joué en toute fin de set ; ainsi que des titres issus de plusieurs de ses albums solos. On notera l’originalité du frontman, qui présente non seulement son groupe, mais aussi une de ces guitares, nous expliquant qu’il est heureux de sa nouvelle acquisition, une Stratocaster de 1963, avant de jouer People Who Eat Darkness. Chaque titre est exécuté de façon parfaite. Pas de backdrop, mais un grand écran derrière le groupe, qui n’est malheureusement pas exploité sur chaque morceau.

    Carnivore A.D. : Bizarrement Carnivore semble être tombé aux oubliettes. Pour rappel : le groupe a sorti deux albums dans les années 80 dans un style Crossover Thrash. Et au chant rien que moins que Peter Steele, futur leader de Type O Negative. Déjà à l’époque l’humour était noir et décalé (en témoigne le titre Jesus Hitler) et le groupe aura marqué le Crossover New-Yorkais. Là sur scène on a donc deux membres d’origines sur trois plus un bassiste / frontman qui physiquement ressemble à Steele (étrange).
    Pour de ce qui est de la musique : c’est plutôt cool de pouvoir voir et entendre en vrai ce groupe mythique. Par contre ça a vieilli et même si on apprécier certains titres, une heure de set c'est longuet.

    Church Of Misery : Line-up 100% nippon désormais pour Church Of Misery avec un Tatsu dont on peine encore à comprendre le jeu de basse, portée plus bas que Munky de Korn, et Hiroyuki, le chanteur, qui en fait des caisses visuellement. Et pourtant les mecs sont hyper bons, du genre à te faire groover comme rarement un Stoner / Doom assez classique mais imparable. Ce son chaud et groovy, ce gras chaleureux, cette voix envoûtante, tout est fait pour succomber au charmes des japonais. Et puis tu vois les mecs super contents d’être là, d’enflammer une Valley très réceptive à leur set. Tu demandes quoi de plus ?

    Hollywood Vampires : J’avais préparé mon stock de vannes, j’étais prêt. Sauf à ce que Hollywood Vampires ne soit pas si mal. Alors attention, je n’ai pas dit que j’écouterai ça chez moi, non non, mais en live c’était très correct. En mêlant quelques compos et pas mal de reprises le groupe donne un concert de Rock / Hard Rock honnête, Alice Cooper change de registre (en reprenant du The Doors par exemple). Johnny Depp joue de la gratte, quand il est en rythmique ça passe, les solos c’est plus chaud (en face y’a Joe Perry tout de même), mais non il n’est pas ridicule. Les reprises sont bien foutues (The WhoThe Yardbirds / Mötorhead…). Donc il y aura eu Johnny Depp au Hellfest et mis à part se demander pourquoi un groupe qui a sorti deux titres originaux se retrouve tout en haut de l’affiche, c’était tout de même un bon moment.

    Suffocation : Après s’être rempli la panse, quoi de mieux que de digérer pépère devant Suffo' ? Bon il faut avoir encore une petite place pour le dessert car la bande de New-York ne lésine pas à bourrer autant que possible. La crainte d’un son brouillon et trop synthétique n’était pas loin mais il n’en fut rien fort heureusement. Tout passe sans souci, même les soli sortent nets, quand ne s’abattent pas des riffs hyper-méchants. Et contrairement au groupe de Brutal Death Metal lambda, Suffocation fait un gros doigt à l’ennui en changeant de plan, de rythme toutes les 15/20 secondes (sans exagérer), de quoi surprendre suffisamment souvent. Sans être réservé qu’aux plus fins connaisseurs de leur discographie, Suffocation a de quoi plaire à tout amateur du genre, sans oublier les règles élémentaires de la politesse (un gentil et tout doux "thank you" du chanteur tous les deux titres après avoir growlé comme un ogre). Avec une part belle faite aux morceaux plus anciens (Infecting The Crypts, Liege Of Inveracity, Jesus Wept), les Américains ont retourné l’Altar sans aucune difficulté.

    Eyehategod : Rien n’y fait, Eyehategod c’est les patrons du Sludge. En fait tout le monde le sait, mais tu peux seulement le comprendre une fois que tu les as vu sur scène. Genre force tranquille. Pas besoin d’en faire des tonnes. Déjà leur son parle pour eux : c’est gras, c’est fort, ça suinte et ça bastonne. Tout ce qu’on demande pour ce genre, donc. Puis Mike est très en forme vocalement, dégueulant sa haine avec puissance et justesse. C’est sans doute ça qui change depuis sa rémission, Eyehategod sonne plus juste, plus pro. Pas forcément qu’ils en aient quelque chose à branler, juste qu’ils le font pour eux et faut avouer que ça tape méchamment. Dans les riffs Stoner tellement au dessus de beaucoup groupes, dans le gras du Sludge méchant et noirâtre, ou alors dans les accélérations Hardcore qui laissent tout le monde sur le carreau. Bref, ce sont les patrons, c’est pas la peine de discuter.

    Satyricon : «Allez, on va se poser au calme, c’est Therion qui va jouer et je m’en fous pas mal ». Horreur, enfer et damnation, voilà ce que c’est que d’être trop prévoyant et d’imprimer son running-order trop tôt. Satyricon a échangé son créneau avec les Suédois pour jouer en début de soirée pour laisser Therion conclure cette nuit de folie. Reste donc un bon quart d’heure après ce malheureux constat, durant lequel on pourra entendre la recette récente du groupe. Oubliez le Black Metal neigeux des années 90, là le tempo est bien plus standard (presque en sous-régime parfois) sur lequel se colle un riffing légèrement BM teinté Rock. Le genre de mélodies pas loin d’Inquisition, qui glissent sur le manche et fonctionnent pas si mal, mais difficile de juger beaucoup plus vu le peu de morceaux auxquels nous avons assisté.

    Bad Religion : L’un des groupes culte du Punk Hardcore ricain s’expose sur la Zone de Guerre et met tout le monde d’accord, via un set énergique et calibré. Voilà le tableau : c’est propre, parfaitement aligné, mais ça manque d’une spontanéité inhérente au genre. Il faut dire que les gaziers ne sont pas tous jeunes et on peut toutefois reconnaître leur précision conservée malgré le poids des années. Le public est ravi et enthousiaste, prêt à en découdre. Un circle pit s’est même formé pour l’occasion, ne soulevant pas tellement de poussière puisque le sol en face de la scène est désormais pavé. On a parfois l’impression d’entendre les albums en live, sans surprise, on pouvait en attendre mieux malgré la performance.

    Judas Priest : Ces dernières années, il était encore possible de se questionner sur l’intérêt que Judas Priest revienne se produire au Hellfest. C’était sans compter la sortie de leur nouvel album Firepower cette année, d’une qualité qui force le respect. L’attente était donc grande pour ce concert des anglais en tête d’affiche. Au-delà de l’aspect visuel du show qui se balade en permanence entre le kitsch Turbo Lover et du spectacle impressionnant pour les yeux, pour les oreilles on aura droit à des musiciens en très grande forme. Le temps file aussi vite que Rob Halford change ses tenues au cours du concert jusqu’à cette fameuse arrivée sur scène roulant sur une Harley-Davidson pour le Hell Bent For Leather. Living After Midnight vient clore le tout et l’on ressort de cette heure et demie avec des tubes plein la tête, de Grinder à Painkiller en passant par Breaking The Law et You've Got Another Thing Comin'. Judas Priest a clairement assuré !
    Napalm Death : Les barons de Birmingham sont de retour sous l’Altar cette année encore, après avoir fraîchement sorti Coded Smears And More Uncommon Slurs dont on entendra un bout durant le set. Napalm Death joue à la maison et le fait bien sentir dans les tirades de Barney. Ce dernier entame dès le premier morceau son habituel jogging démantibulé autour de la scène en beuglant dans son micro avec la maîtrise qu’on lui connaît. S’il faut être tatillon (oui, "tatillon", j’ai le droit), on pourra arguer que le son était un peu moins propre qu’en 2016, avec des guitares légèrement plus floues. Mais c’est vraiment pour pinailler, car Napalm Death ne manque pas à sa réputation de chauffeur de salle et livre un show sans bavure, avec les incontournables (You SufferNazi Punks Fuck Off) et les offrandes plus récentes (Smash A Single Digit).

    Corrosion Of Conformity : À minuit tapante les papas du Southern Metal aspergent la Valley de leur classe intemporelle, les mecs sont toujours pleins de ressources pour contenter un auditoire déjà conquis à cette heure-là. Un bon aperçu de la discographie est exposée, de Eye For An Eye à No Cross No Crown le dernier long en date et ma foi ce fut peut-être le plus clair rendu sous la tente en ce vendredi. Limpide et sans fioritures, le quartet a déroulé et assommé un auditoire en fin de journée, étalant un set efficace et pas vraiment surprenant. On ne s’attendait pas à mieux à vrai dire. C’est validé.

    A Perfect Circle : Quatorze ans. L’attente aura été conséquente depuis le dernier passage français d’A Perfect Circle au Zénith de Paris en 2004. Venant en terre clissonnaise pour défendre album Eat The Elephant leur quatrième album (enfin !), le groupe ne s’est pas fait prier et a foulé la Mainstage 2 à l’instant où Judas Priest faisait retentir l’ultime note de leur concert. Progressant toujours dans l’ombre des lumières tamisées, c’est un véritable plaisir de retrouver Maynard James Keenan aux côtés de Billy Howerdel face à nous, plaisir partagé qui plus est d’après ses propres dires. Faisant la part belle à leur dernier album, certains morceaux d’Eat The Elephant atteignent un niveau de sublime sur scène que l’album seul n’atteint pas, ajouter à cela quelques passages par Mer De Noms et Thirteenth Step ainsi qu’une reprise de Dog Eat Dog en mémoire à Malcolm Young (AC/DC) et vous obtiendrez un des meilleurs concerts de cette première journée de festival. Par ailleurs, le groupe a également annoncé une nouvelle qui ravira tous les déçus qui n’ont pas pu saisir leur précieux sésame pour le concert à l’Olympia mardi : - A Perfect Circle reviendra au Zénith de Paris le 6 décembre prochain.

    Rise Against : Un option intéressante pour se finir en ce vendredi sur la Warzone, Rise Against, qui mettait naturellement leur dernier album Wolves en avant. Soit une ribambelle de titres plus ou moins aseptisés, plus ou moins typés keupon hardcore 90’. Un set qui nous empêchera pas de taper du pied mais qui ne nous portera pas au-delà des cimes. Les Chicagoans ont fait ce qu’on attendait d’eux, ni plus ni moins. On pouvait néanmoins espérer davantage d’audace dans ce contexte.

    Top 3 vendredi :
    Bacteries : ConvergeMysticum - Crowbar
    Chazo : MeshuggahMysticum - Svinkels
    Pentacle : Eyehategod - Church Of Misery - Celeste
    Skaldmax : Suffocation - Church Of MiseryDemolition Hammer
    Tang : Converge - Corrosion Of Conformity - Fange
    Zbrlah : Steven Wilson - Tesseract - A Perfect Circle
    Meo : Church Of Misery - Eyehategod - Fange
    Florian : A Perfect Circle - Bad Religion - Steven Wilson
    Nonohate : Celeste - A Perfect Circle - Steven Wilson

29 mars 2018

  • Inquisition annule sa tournée américaine avec Satyricon, le groupe est aussi lâché par son label Season Of Mist. Le site Metal Sucks a en effet dévoilé (via un rapport de police) que le leader du groupe a été accusé de posséder des images pédopornographique en 2007. Dans un message Facebook il s'est défendu en indiquant qu'il n'a jamais été reconnu coupable de l'ensemble des faits et qu'il avait été reconnu coupable d'avoir regardé du porno adulte en public et d'avoir effacé des fichiers. La réponse est , et le rapport de police ici.

24 mars 2018

  • Season Of Mist et Inquisition, c'est terminé. Un simple "Season of Mist is no longer working with Inquisition. There will be no further statement." annoncé par le label ne donne pas les détails. Néanmoins, il semble que des affaires de pédopornographie du frontman, Dagon, ressortent (le musicien a plaidé coupable pour des faits en 2009 concernant la détention d'images pédopornographiques en 2006). On vous passe les détails du rapport de police, nous sommes allés vomir.
  • Certains partent, certains arrivent. Après avoir limogé Inquisition, le label Season of Mist a annoncé l'arrivée de Black Tusk.

19 janvier 2018

14 janvier 2018

  • Le 19 janvier prochain aura lieu au Chabada à Angers la finale d'Angers Likes Metal avec les deux finalistes régionaux (1 groupe angevin Multiface et 1 groupe nantais Meridian Circle) qui ouvriront ce soir là pour Septicflesh, Inquisition et Odious

11 janvier 2018

  • Concours : Septic Flesh, Inquisition et Odious seront de passage à Angers, au Chabada, le 19 janvier. Pour l'occasion, 2x1 places sont à gagner en répondant correctement à cette question. Toutes les infos sont à retrouver sur l'event FB et la billetterie se trouve ici

04 janvier 2018

  • Septic Flesh a mis en ligne le clip de Martyr, extrait de Codex Omega sorti l'an dernier chez Season Of Mist. Pour rappel le groupe est en tournée ce mois-ci en France avec Inquisition :
    13/01 Denain - In Theatrum Denonium
    14/01 Villeurbanne - CCO
    18/01 Toulouse - Le Metronum
    19/01 Angers - Le Chabada
    20/01 Paris - La Machine du Moulin Rouge

25 décembre 2017

  • From Chaos They Came est le nouveau clip de Inquisition. Il est issu de Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith sorti l'an dernier chez Season Of Mist.

18 décembre 2017

  • Nous y sommes, la dernière ligne droite avant noël. Et pour vous donner l'énergie nécessaire, surtout si vous avez encore des emplettes à faire, on vous balance du live en pagaille dans la suite avec Krallice, Inquisition et Trash Talk, le tout en provenance de la chaîne youtube Max Volume Silence. Pour tout visionner, c'est par ici

11 décembre 2017

20 octobre 2017

18 octobre 2017

  • Deux nouveaux noms pour le In Theatrum Denonium qui se tiendra le 13 janvier à Denain. Il s'agit de Septic Flesh et de Furia (Black Metal/Pologne). Plus d'infos sur le site officiel et sur Facebook. Rappelons que Inquisition est le premier groupe a avoir été annoncé, un événement de grosse qualité donc. 

10 octobre 2017

  • La troisième édition du In Theatrum Denonium aura lieu le 13 janvier 2018 au Theatre Municipal de Denain (59). Un premier nom a été annoncé : Inquisition. Plus d'infos sur l'event FB. Les places sont en vente par ici.

25 avril 2017

24 avril 2017

23 avril 2017

22 avril 2017

21 avril 2017

19 avril 2017

13 avril 2017

29 mars 2017

22 février 2017

30 novembre 2016

10 novembre 2016

06 novembre 2016

05 novembre 2016

04 novembre 2016

01 novembre 2016

31 octobre 2016

28 octobre 2016

14 octobre 2016

13 octobre 2016

12 octobre 2016

  • L'association toulousaine Noiser a booké plein de chouettes choses exprès pour toi : six dates vraiment différentes d'ici moins d'un mois !
    - le 14/10 c'est Hardcore Sludge : CowardsLindbergh + Marble Feather (Le Saint Des Seins)
    - le 16/10 c'est Dark Folk : Wovenhand + Emma Ruth Rundle (Le Rex)
    - le 29/10 c'est bagarre : Alea Jacta Est fête ses 10 ans + guests (Le Metronum)
    - le 31/10 c'est Stoner : TruckfightersWe Hunt Buffalo + Witchrider (Connexion Live)
    - le 02/11 c'est Black Prog : Enslaved + Ne ObliviscarisOceans Of Slumber (Le Metronum)
    - le 04/10 c'est Trve Black :Inquisition + Rotting ChristMystifier + Schammash (Le Metronum)

    On vous rappelle au passage qu'un concours pour gagner 2 x 1 place pour la date de Cowards est en cours jusqu'à ce soir !

30 septembre 2016

25 août 2016

  • Chronique Inquisition Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith "Malgré une certaine envie d'être peut-être plus surpris à ce stade de la carrière du groupe, nul doute que la majeure partie des fidèles d'Inquisition adhérera sans problème à cette nouvelle offrande [...]"

    Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith est disponible dès demain (date de sa sortie officielle) chez Season Of Mist.

    Inquisition, Rotting ChristMystifier et Schammasch prévoient une tournée européenne cet automne :
    30/10 Lausanne - Les Docks (Suisse)
    31/10 Lyon - CCO (Event FB / Billetterie)
    01/11 Luynes - Le Korigan (Event FB / Billetterie)
    04/11 Toulouse - Le Metronum (Event FB / Billetterie)
    05/11 Rennes - Antipode (Event FB / Billetterie)
    06/11 Paris - Petit Bain (Event FB / Billetterie)
    13/11 Vosselaar - Biebob (Belgique) (Event FB / Billetterie)

17 août 2016

  • Stream intégral pour le nouvel album d'InquisitionBloodshed Across the Empyrean Altar Beyond the Celestial Zenith, attendu le 26 août chez Season Of Mist.

27 juillet 2016

  • Nouvel extrait pour Inquisition avec Vortex From The Celestial Flying Throne Of Storms en écoute dans la suite. Il est issu de Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith qui sortira le 26 août chez Season of Mist.

13 juillet 2016

  • Sumerlands (avec l'ancien chanteur de Hour Of 13 et le producteur Arthur Rikz -Inquisition, Power Trip) sortira son premier album éponyme le 16 septembre via Relapse Records. L'artwork se découvre dans la suite et un premier titre, "The Guardian", s'écoute sur Bandcamp

08 juillet 2016

  • Inquisition a dévoilé un extrait de son prochain album, Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith, prévu pour le 26 août chez Season of Mist. Power From The Center Of The Cosmic Black Spiral s'écoute par ici.

18 juin 2016

  • Voilà notre retour sur le vendredi au Hellfest !
    Les photos sont disponibles ici (certaines vont arriver en cours de journée !)

      

    Les reports :

    Nouvelle édition du Hellfest = mais qu’est ce qui a changé sur le site ?
    Et cette année il y a de la nouveauté ! La warzone, qui restait le plus gros point noir du fest, a été totalement revue (cf photos) et le travail est énorme, décor soigné, ambiance de fou, entrée dégagée, … la copie a été entièrement revue et corrigée.
    Le Hellfest a une nouvelle fois montré son soin apporté à l’ambiance et aux “à cotés” du festival : nouveaux stands de bouffe, décors refaits de l’Extrem Market façon néon et hommage à Lemmy… Niveau programme pas vraiment de ligne directrice aujourd’hui, plutôt un retour vers des choses récentes comme Offspring ou Rammstein et du lourd moins mainstream comme Sunn O))), Converge, Vision Of Disorder… Le temps ne nous aura pas épargné avec plusieurs averses éclipsant des moments très ensoleillés, mais le site a tenu bon tout comme la pelouse et ne nous a pas empêché de profiter de la fête.

    Arrivés trop tard pour voir Cowards, le premier rendez-vous de ce vendredi est pris comme souvent sous la Valley. C’est devant une foule qui s’est déplacée en nombre que les ukrainiens de Stoned Jesus se présentent sur scène pour en tout premier lieu remercier chaleureusement le public d’être présent à une heure aussi matinale. Sans attendre davantage, le trio entame son set de manière efficace et ne dérogera pas de cette ligne durant les 30 minutes qui leurs sont allouées. Du Stoner simple qui a su ravir les festivaliers au réveil et ce malgré le son moyen de batterie.

    Les irlandais de Cruachan, très rares par chez nous, sont relativement décevants. Le son devant ne laisse passer que les basses et il faut s’éloigner au fond pour entendre les instruments folkloriques. Le groupe est nettement au dessus sur ses anciens titres car les nouveaux ont parfois tendance à sonner foire à la saucisse. Avec deux titres pour se chauffer et un de transition, Cruachan devient bon sur ses trois dernières compositions sur trente minutes de set, notamment avec l’ajout d’un chant féminin, un atout appréciable. 

    Démarrage tout en lenteur et surtout en lourdeur pour le trio Wo Fat avec un début de concert rappelant la prestation de Conan au même endroit deux ans plus tôt. La Valley est de nouveau prise d’assaut lorsque la pluie s’intensifie mais dès lors que les première accélérations doomèsques pointent le bout de leurs nez, le son élevé (normal, le groupe porte bien son nom) semble devenir difficilement gérable. Tout particulièrement le son de la basse. Mais cela n'empêche pas le public de s’immerger dans ce concert et de ne pas en décrocher même lorsque la pluie cesse.

    Le concert d’All Pigs Must Die est enfin l’occasion d’admirer l’énorme travail effectué par l’organisation du festival sur l’agencement et la décoration de la Warzone cette année. Une vraie réussite. C’est quelques minutes en avance que les américains commencent leur set. Signée chez Southern Lord, cette formation décharge son Black Crust Hardcore haineux sur un public qui ne craint pas une pluie qui est de retour pour de courte durée. Un va et vient météorologique qui nous accompagnera sur une bonne partie de la journée. Force est d’avouer qu’avoir Ben Koller n’aide en rien à réduire le rythme ! Un bon échauffement pour cet infatigable batteur qui remontera sur cette même scène quelques heures plus tard avec son groupe phare Converge. All Pigs Must Die, qui avait dû annuler sa précédente venue au Hellfest en 2012, ne manque pas à l’appel cette année pour le plus grand plaisir d’un public décidément bien présent.

    L’un des premiers gros concerts dans la Valley en ce vendredi, et premières bévues de rendu. Le groupe sludge Ramesses, avec deux bouts d’anciens Electric Wizard, n’a en effet pas bénéficié d’une sono au top. Certes les Anglais ne produisent pas la musique la plus propre du monde mais la moindre des choses serait d’avoir un rendu qui fasse honneur à leurs compositions. Remplaçants de Windhand, on aurait peut-être mieux apprécié ce dernier dans ces conditions.

    Sans temps mort, Behexen se la joue impitoyable sous la Temple, le corpse-paint en plein soleil pour balancer "Mouth Of Leviathan" et autres joyeusetés allègrement remplies de blast-beat. On ne relèvera pas d'immenses subtilités de la part des Finlandais, notamment à cause d'un son un peu brouillon qui ne sert pas le Black orthodoxe des scandinaves.

    Avec Havok, on part pour un Thrash à la voix stridente mais toujours à la cool, alimenté par ses rythmiques Punk qui engendrent leur lot de « Hey ! Hey ! » option poing en l'air et d'animaux gonflables volant d'un bout à l'autre du pit. Là-dessus le groupe trouve un public réceptif à ses demandes de circle-pits, typiquement le genre de formation pour s'échauffer gentiment bras et guiboles, plutôt là pour distribuer de la violence avec convivialité que pour se la jouer grosse bête technique.

    C'est toujours un plaisir de retrouver des groupes audacieux au Hellfest qui sortent un peu du cadre du festival. En l'occurrence, les coréens de Jambinai jouent une sorte de Post-Rock / Metal accompagnés d’instruments traditionnels coréens. Le set oscille entre calme et tempête, les guitares ou les rythmiques très métallisées se marient à merveille avec le piri et kayagum comme sur "They Keep Silence" très tribal dans son rendu. Le public réagit positivement à leur musique et l’apothéose est atteinte sur leur dernier morceau, "Connection", fabuleuse pièce de plus de dix minutes tout en progression et en montée pour un final d’une grande beauté.. 

    Lumières rouges tamisées, torches disposées sur le devant de la scène, notes de synthé qui évoquent le dungeon synth… l’entrée de Kampfar pose son ambiance. Il faut aussi dire que Dolk en impose clairement par sa gestuelle, ses traits tirés et une manière très particulière de porter un t-shirt qui ne masque pas grand chose. Toujours est-il que le Pagan / Black Metal des Norvégiens fonctionne plutôt bien. Le son est équilibré, on entend bien les leads de la guitare et on a même le droit à un titre extrait de Fra Underverdenen de 99. Le concert est plus qu’honnête, dommage que le chant clair de Dolk ne soit pas toujours à la hauteur.

    Warzone bien remplie en arrivant sur place, mais légère déception sur le rendu, la batterie noyée sous les guitares ne permettait pas d’apprécier pleinement les excellents titres des new-yorkais de Vision Of Disorder, qu’il s’agisse des anciens ou des récents. L’ingé son s’est réveillé à la moitié du set mais ça n’a pas suffi à atténuer la déception. Pour un groupe réputé hyper efficace en direct ça la fout mal. Dommage. Certainement beaucoup plus intéressant en lieu clos.

    Premier groupe culte d’une longue flopée à fouler la Valley en ce premier jour, Earth c’est avant tout une aura scénique qui en impose par son absence de mouvement et par ce son de guitare monumental s’échappant de l’amplificateur de Dylan Carlson. Ce cher Dylan, arborant une étonnante queue de raton laveur, qui entre chaque morceau remercie de sa douce voix nasillarde le public ainsi que ses compagnons de scène. Un public pourtant pas forcement au rendez-vous à la hauteur de la notoriété que le groupe mériterai sur ce festival. Leur venue à Clisson est également pour eux l’occasion d’interpréter un nouveau morceau qui n’a encore pas de nom définitif. Un morceau prometteur au son dans la lignée de Primitive And Deadly. Un monument qui rejoint la programmation de légende de cette scène.

    Milieu d'après-midi, le soleil chauffe et pourtant ce sont des sonorités glacées qui martèlent nos oreilles sous la Temple. Grimés et grimaçants, les deux gars d'Inquisition entament un set façon rouleau compresseur, enchaînant des titres moins récents et simplement rentre-dedans. Puis ce sont les bends et les harmoniques des deux derniers albums qui nous font décoller vers des horizons plus cosmiques. Les mid-tempos écrasants et traînants laissent place aux coups de furie inattendus, Inquisition captive de bout en bout de par son aura et ses compositions malgré son heure de passage.  

    J’avoue que je n’ai pas trop écouté Killswitch Engage, mais magie Hellfest, j’ai scotché devant le live, l’énergie, le fun et la présence scénique m’ont scotché. Mention spéciale au frontman et son guitariste fou. Une agréable découverte live!

    Alors que la plupart des gens s’attendait au line-up « classique » de The Melvins avec le duo basse/batterie de Big Business, c’est finalement Buzz Osbourne, Dale Crover et le bassiste Steve McDonald de OFF! qui débarquent sur scène. La déception de l’assemblée se fait ressentir mais le trio ne se démonte pas, exécute quelques titres de Basses Loaded, leur dernier album incluant justement… Steve McDonald. Les papas du grunge intègrent aussi des morceaux extraits de leurs albums précédents, mais la sauce ne prend pas vraiment. Il manquait sans doute une batterie de plus…

    Si la présence de Magma dans les hauteurs de la programmation de cette Valley peut en surprendre plus d’un, il suffit d’être un minimum familier avec ce groupe pour savoir le lien qui les rapprochent de Sunn O))), programmés juste après en clôture de la journée. Une place hautement justifiée et méritée pour eux. Début de concert mitigé pour l’ovni de cette édition 2016, Christian Vander et ses Kobaiens ont pris le temps de jauger l’audience, et une fois qu’ils ont capté que le public était réceptif les Français sans âge ont envoyé la sauce, de manière progressive, pour finir en apothéose. Résultat : public en transe, et l’un des meilleurs shows de la journée, tout simplement.

    "Last Light" extrait de You Fail Me en ouverture pour bien faire les choses, point de départ d’une setlist rôdée à l’usure, mais tellement efficace pour Converge. Jane Doe en visuel d’arrière-plan comme pour signifier qu’il y aura des titres de cet album mythique, et ça n’a pas loupé. La suite est un florilège de leur discographie bien garnie, pour une prestation compacte et brutale comme il se doit. De prestations en prestation on sent toujours plus d’assurance et d’expérience chez les gars de Salem, comme une évidence, Converge continue de distribuer des taloches premium par camions, cette année avec un mixage autrement plus qualitatif qu’en 2013. Un régal.

    Après le matraquage en règle de Converge, changement de décor il était temps de nous parer de nos plus belles robes de bure pour aller se recueillir sous la Valley avec Sunn O))) comme maître de cérémonie. Alors que Rammstein fédère tout ce qu'il peut sur la Mainstage, les droneux installent dès l'entrée une atmosphère magistrale : telle une allée d'église, la Valley se retrouve enfumée, encadrée par les murs d'amplis et les quatre gourous encapuchonnés. La messe est dite car le public s'adapte d'emblée : silence quasi-total, postures statiques (debout ou assises), chacun se recentre sur lui-même pour le début du voyage. Un trip viscéral qui se vit d'abord par les sens, le choc des vibrations constantes, agissant sur le corps tout entier puis l'esprit une fois la tornade de basses apprivoisée. Mystique, Attila Csihar humanise tant qu'il peut ces vagues soniques de ses râles rauques. Au milieu du set, des bribes d'"Agartha" émergent et laissent le chanteur de Mayhem s'adonner aux élocutions grinçantes qu'on lui connaît avant que nous ne replongions dans un Drone déserté de toute voix, çà et là légèrement coloré par quelques sonorités aux tons psychés. Puis les amplis ne chauffent plus, c'est la descente, le retour à la réalité et l'espace-temps oublié durant un concert qui, s'il a rebuté certains non-avertis, a le mérite de faire oublier tout ce qui se trouve autour.

    Les Allemands savent nous surprendre et aller là où on les attend pas (et nous l’ont déjà prouvé), mais là on ne s’attendait pas à ce que Rammstein nous balance de la balade à foison sans trop de show. Les 20 ou 25 première minutes sont vraiment plates à mourir, jusqu’à le groupe décide enfin de muscler son set. Et c’est parti pour plus d’une heure de tubes et veux tu en voilà : "Du hast", "Ich Will", "Links 2, 3, 4", "Feuer Frei", "Mein Herz Brennt". Honnêtement difficile de faire la fine bouche, surtout que les Allemands sont calés au poil de fesse près. Chant nickel, guitare et claviers au rendu très propre et rythmique de grosse cylindrée qui vient parfaire le tout. La grosse différence, c’est que leur set est nettement moins pyrotechnique, mais beaucoup plus axé sur les jeux de lumière, mais ça a vraiment de la gueule et vue la setlist variée, c’était un très beau show.

    Kvelertak pour conclure cette journée sur la Warzone, ça tombe à pic. Pour faire simple : set très Rock’n Roll, mené par un frontman qui a de la ressource. Ça boost pour la fin de soirée avec des tubes comme "Mjødn", "Evig Vandrar" ou "Blodtørst". Les nouveaux morceaux issus de Nattesferd passent également très bien l’épreuve du fest. Tu connais Kvelertak ? Pas trop de surprise là dessus, c’est toujours très cool en live.

    Pour finir cette journée on va avoir droit à un petit retour aux 90, années collège (pour ma gueule en tout cas) marqué par pas mal de groupes mais un assez particulier pour moi : The Offspring. Et autant le dire tout de suite, les 'ricains ont violés ma préadolescence, pas vraiment de reproches à faire sur la setlist ou l’interprétation, non là tout va bien. Mais Smash est un putain d’album plein d’énergie, un concentré de tubes qui fait bouger. Et là sur scène ça semble jouer à 1 2 3 Soleil, et au bout de 1 heure de set personne n’a encore bougé !
    Le groupe est là pour faire le minimum syndical, soit jouer ses morceaux, et semble se faire chier, pas de sourire, communication quasi inexistante. Alors oui les gars n’ont plus 20 ans mais quand même…


    Top 3 du vendredi :
    Bacteries : Jambinai, Killswitch Engage, Converge
    Chazo : The Melvins, Abbath, Turbonegro
    Nonohate : Sunn O))), ConvergeJambinai
    Pentacle : Jambinai, Magma, Inquisition
    Tang : Magma, Converge, Sunn O)))
    Skaldmax : Sunn O))), Magma, Inquisition

20 mai 2016

14 mai 2016

16 avril 2016

  • Red Dawn (Death Technique - Rennes), dévoile l'artwork de son premier album. Celui a été réalisé par Above Chaos (Tsjuder, Inquisition, Loudblast, Nightfall). Algorithm of Destruction, a été enregistré au Vamacara Studio et sortira le 27 Mai via Finisterian Dead End / Season of Mist et Code 7. 

14 avril 2016

08 avril 2016

  • Inquisition, Rotting ChristMystifier et Schammasch prévoient une tournée européenne cet automne :
    30/10 Lausanne - Les Docks (Suisse)
    31/10 Lyon - CCO (Event FB)
    01/11 Luynes - Le Korigan
    04/11 Toulouse - Le Metronum (Event FB)
    05/11 Rennes - Antipode (Event FB)
    06/11 Paris - Petit Bain (Event FB)
    13/11 Vosselaar - Biebob (Belgique)

29 mars 2016

  • Inquisition a dévoilé un teaser de son nouvel album. Aucun nom ni date de sortie n'a pour l'instant été annoncé.