Igorrr

Breakcore baroque metal

France

Biographie

Igorrr a cette précieuse et rare faculté à démontrer à travers sa musique que les genres n’existent pas, sans produire un simple et vulgaire pot-pourri. A la fois isolé et fin connaisseur d’un spectre artistique global rassemblant la musique dans son entièreté, il explore l’extrême en donnant un nouveau souffle au breakcore, parmi les premières évolutions electroniques intellectuelles à avoir dynamisé le mouvement, mais aujourd’hui émoussé. Depuis trois albums, ce minutieux constructeur d’arrangements millimétrés prouve que le genre n’est qu’un vecteur permettant de passer à la moulinette rythmique toutes sortes de timbres sonores, d’attributs stylistiques en les écrabouillant pour n’en garder qu’un concentré direct et sans équivoque. Explorant plus loin encore que ce qu’a pu faire Venetian SnaresIgorrr produit un enchaînement de ces essences, télescopées violemment en une bouillie schizophrène et malsaine. Très influencé par le metal, milieu dans lequel il a vécu bien des expériences, il n’a aucun scrupule à sampler ou enregistrer ses plus extrêmes formes, en les acoquinant à la décadence de la musique baroque au sein de rythmiques jazz, techno, country, détruites au beat repeater, au hachoir compulsif, tapissant de déjections un art aussi aberrante qu’efficace. De ces idées loufoques nait une ambiance absurde, provocante, étrange, rappelant la folie des Carnival in Coal, sans avoir à rougir du savoir-faire des meilleurs fondateurs breakcore.
 

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Igorrr

«Savage Sinusoid»

Après une collaboration électronique très réussie avec Ruby My Dear sur l'EP Maigre, et surtout cinq ans après Hallelujah, Igorrr est enfin de retour avec un nouvel album. Savage Sinusoid est le fruit d'un travail minutieux, qui a vu son maître à penser Gautier Serre changer d'approche quant à sa musique. Comme sa signature chez Metal Blade Records pouvait le suggérer, ce nouveau long format du fr ...

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«Nostril»

Réveil collectif. Igorrr existe. Igorrr nous plombe le derche copieusement. Le breakcore n’est pas mort, il est maintenant dopé. Ouf. Il aura fallu attendre la signature du clermontois chez Ad Noiseam pour qu’on entende enfin parler de lui et du bien qu’il fait à la musique dans sa globalité, au-delà d’une communauté metal qui était probablement celle à le connaître le mieux. Pas trop tôt. Igorrr ...

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