Merci au chroniqueur !
Cet album est très intéressant, certes court mais intense et varié. Je continuerai à suivre ce groupe avec intérêt !
Deuxième opus pour les Manceaux d’I am a Curse, Sequel for an Unforgiving Wreckage : Civil Wars, qui sur une vingtaine de minutes tentent de renouer avec l’effet de Prequel. Le combo, avec une base Hardcore, fait également résonner des sonorités Crust pour livrer « The Swell » ou « The Waves ».
Momentum, Cursed ou Alpinist ne seront pas des noms qui feront tâche (« The Shore »), même si le tempo n’est pas aussi emporté sur toute la durée du disque. Fort heureusement, la musique de Sequel ne s’arrête pas à cela et va même jusqu’à incorporer quelques passages à la Fall of Efrafa sur « ...to Give Way to the Pallid Hue of Despair », le titre le plus emblématique de Sequel : timbre vocal rugueux, montée en puissance via un jeu de batterie qui rappellera Birds in Row et un choeur assez inattendu mais que l’on prendra plaisir à repasser en boucle. Il sera d’ailleurs possible de regretter que le reste des compos ne soit pas du même calibre sur sa richesse stylistique, sans que toutefois la qualité du disque soit impactée (« The Shore » ou « The Swell » n’ont pas à rougir, faisant preuve de passion jusqu’aux derniers mots répétés en boucle : « May life be haunting and hunting you »).
Malgré tout, Sequel souffre d’un défaut qui lui est dommageable : Pourquoi aussi court ? six titres, ving minutes et lorsque le silence résonne, vous pourrez clamer que ce disque a fait office d’amuse-bouche. Il ouvre l’appétit comme avait su le faire Cottbus de Birds in Row en son temps et fait regretter sa faible durée.
Ce second opus d’I am a Curse ravira donc les fans de Hardcore qui auront déjà bien été servis avec les récentes sorties de Direwolves ou Daggers. On encensait fortement de la scène screamo française à une époque (Daïtro, Belle Epoque, Mihai Edrisch), il semble que la branche que représente I am a Curse prenne le même chemin ces derniers temps.
Belle découverte, un hardcore à fleur de peau bien noir comme on l'aime!
À ranger qualitativement aux côtés des prods de Throatruiner.
Le seul petit reproche que j'ai, ce sont les influences peut-être trop marquées et qui nuisent à un album vraiment personnel.
ça reste quand même très cool. Je trouve la durée justifiée dans le sens où la tension est constante sans lasser.
Un groupe à suivre donc :