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Biographie

Hushpuppies

Pour en connaître un peu plus sur les Hushpuppies, il faut tout d’abord faire un détour par Perpignan. En effet, c’est là bas que le groupe, anciennement appelé Likyds, fait ses armes et se construit une solide réputation dans le sud de la France. Mais après cinq années de garage sixties, Olivier, le chanteur, part s’installer à Paris : c’est la fin du groupe.
Se quitter pour mieux se retrouver, c’est un peu ce qu’il s’est passé, car hasard ou pas, Cyrille (guitariste) et Franck (batteur) ne tarderont pas à rejoindre leur compère dans la capitale. La reformation d’un groupe devient alors une évidence, nos trois perpignanais partent donc à la recherche d’un bassiste, qu’ils trouveront en la personne de Guillaume, un ami d’enfance. Wilfried, anciennement claviériste de Likyds, s’ajoute au groupe comme une cerise sur un gâteau : les Hushpuppies sont nés.
Le groupe adopte alors un style mélangeant rock crade et atmosphérique, et se démarque rapidement de la scène parisienne, notamment par leurs shows endiablés.
En été 2003, les Hushpuppies enregistrent leur premier EP, suivi par deux autres en 2004, notamment l’EP The Garden, qui les révèlera au grand public. Le groupe enchaîne les concerts, et leurs prestations au Gibus ou au festival Rock en Seine (édition 2005) renforcent leur notoriété grandissante.
C’est enfin en octobre 2005 que le groupe sort son premier album, The Trap, un mélange d’excitation et d’exaltation électro-psychédélique qui sera très bien accueilli par la critique, et suivi deux ans plus tard par un second full-length, Silence Is Golden, paru chez Diamondtraxx (Benjamin Diamond, Nelson,...).

Chronique

14 / 20
3 commentaires (14.67/20).
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Silence Is Golden ( 2007 )

Après un premier album des plus classieux, The Trap pour ne pas le nommer, vendu au passage à plus de 20 000 exemplaires, les Hushpuppies reviennent deux ans plus tard avec un nouvel opus, Silence Is Golden, au registre pour le moins similaire et attendu avec impatience par les inconditionnels du groupe.

Une attente au résultat plutôt mitigé puisque, même si la recette demeure inchangée et relativement efficace, l’album fait preuve de laxisme en termes de spontanéité et de surprise. L’ influence, revendiquée par la formation, des Kinks, Who, Small Faces et de la culture mod et psyché’ en général, est toujours bien présente, ne serait-ce que sur la pochette, et est servie par une production ‘live’ énergique ("A Trip To Vienna", "Lost Organ"). Energie retranscrite pour l’occasion, et dans son intégralité, par Peter Deimel, ingénieur allemand qui a pu faire ses armes auprès d’artistes tels que The Kills, Chokebore ou dEUS.
A ce propos, ces deux dernières formations transparaissent par intermittence sur ce second effort ; plutôt que de Chokebore, c’est de Troy Von Balthazar qu’il faudra parler à l’écoute de "Broken Matador". Quant à dEUS, et plus encore la scène belge (Ghinzu, Girls in Hawaii,…), certaines pistes leur rendent directement hommage par leur atmosphère rocky-lounge, telles "Down, Down, Down" ou "Lunatic’s Song". Une démarche que l’on retrouvait déjà à travers d’autres titres de The Trap comme "Comptine" ou "Alice In Wonderland".
Sans oublier, pour couronner le tout, le single à la fois subversif et impétueux qu’est "Bad Taste And Gold On The Doors", plus connu pour son dédaigneux et nonchalant : «I Want My Kate Moss».

Vous l’aurez compris, si The Trap se révélait être un des albums incontournables de 2005, il n’en sera pas de même de ce Silence Is Golden, bien trop inégal dans son ensemble. Néanmoins, vous ne devriez pas être désagréablement surpris, peut-être juste un peu déçu, et encore, cet avis n’engage que son auteur, qui n'a plus qu'à se taire alors shhhh…

Ecouter sur MySpace.

A écouter : "Lost Organ"; "Down, Down, Down"; "Bad Taste And Gold On The Doors"
Hushpuppies

Style : Garage Rock
Tags :
Origine : France
Site Officiel : hushpuppiestheband.com
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