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Biographie

House of Brothers

L'idée germait déjà dans la tête d'Andrew Jackson lorsqu'il quitte Scarecrows puis The Murder of Rosa Luxembourg. L'idée serait de se concentrer sur la composition et l'arrangement de morceaux, sans en faire trop. C'est ainsi que Jackson donne un nom à son nouveau projet fin '06, et joue son premier concert en ouverture de Loney, Dear début '07. Quelques 'zines et webzines parlent de sa performance solo, qui commencera au fil des concerts à être enrichie d'une batterie ou d'un clavier ça et là.

Tout ça ne tardera pas à arriver aux oreilles de l'omnipotent Kevin Douch, homme à tout faire du label indé Big Scary Monsters. Jackson opte pour ce dernier label plutôt que Holy Roar et en novembre 2007 sort le EP Deadman.

Après un an et une paire de tournées à sillonner le Royaume Uni, le one man band (qui devient de plus en plus un groupe à part entière au fur et à mesure que ses amis le rejoignent sur scène) décide de franchir le pas et de s'installer à Nottingham où il (re)trouve plus facilement des musiciens.
Document 1 étant déjà composé fin '08, il ne reste plus qu'à le mettre en boîte. La galette ne sortira cependant pas sur BSM mais Helpless Records, avec l'aide de Kartel Records. En Mai, le EP est donc dispo ça et là mais la sortie est assez confidentielle.

S'en suit une tournée supplémentaire et le groupe retourne en studio fin Juillet '09 pour mettre en boîte un nouveau single, avant de se concentrer sur l'écriture d'un opus complet.

Chronique

15.5 / 20
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Document 1 EP ( 2009 )

Encore une de ces soirées pluvieuses, à errer indolent dans cette jungle démesurée, au gré des liens qui tissent une Toile sans fin. Encore une fausse piste, recommandée par un guide faussement inspiré. Retour, marche arrière. Nouvelle piste, coup d'index paresseux... coup de hasard! Coup de foudre!! Deadman, le joyau inespéré au bout du saphir... On se laisse s'enlacer.

Et puis deux ans passent; le coup de coeur reçoit un léger coup de bambou. On se laisse s'en lasser... Jusqu'à la publication subite d'1 Document. L'euphorie engendre rapidement une égale anxiété. Le successeur sera-t-il à la hauteur du fondateur?

L'orfèvre n'a en tout cas pas perdu l'illumination. Tout est pensé, travaillé, repensé, retravaillé... Jusqu'à atteindre la pureté désirée dans le moindre carat. C'est toujours avec une infinie délicatesse qu'un violoncelle vient s'immiscer, que les choeurs se triplent et se quintuplent, ou que le piano guide le rythme de l'arrière.

Sur les nouvelles créations, les guitares acoustiques s'entourent d'un set complet d'instruments qui ouvrent des possibilités folkisantes judicieusement exploitées. L'opus s'en trouve plus varié, plus mature, et le chant d'Andrew Jackson encore davantage assuré (la palette a de quoi laisser rêveur).
Mais voila, l'artiste n'est plus en solo et doit composer avec une équipe entière. Plus il partage, plus son intimité propre semble s'effacer, emportant avec elle une partie de son lyrisme, et du charme d'un abandon touchant.

Preuve en sera faite sur le dernier titre "Oh Please Let Me Sleep" qui renoue avec l'intimisme dénudé. En un vers et deux murmures incantatoires, l'amant des Muses se fraie un chemin à l'âme, sans détour.
Inspirant. Envoûtant.

A écouter : "The Twilight of Idols" ; "Oh Please Let Me Sleep"
House of Brothers

Style : Indie / Acoustique
Tags : -
Origine : Royaume-Uni
Site Officiel : houseofbrothers.blogspot.com
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