le meilleur du métalcore pour moi vivement le prochain album !
Heaven Shall Burn
Metalcore

Iconoclast (Part 1: The Final Resistance)
Chronique
Il fut un temps, le Metalcore allemand était mené par Caliban. Pourtant, après la piètre qualité de leurs albums, Heaven Shall Burn s'est fait un plaisir de dépasser ses ainés avec un excellent Antigone. Dans la même lignée, Deaf To Our Prayers confirmait que l'album précédent n'était pas un coup au hasard, mais qu'en est-il de celui qui nous intéresse en ces lignes, Iconoclast ?
Iconoclast est un album de metalcore catchy 100% pur jus, à l'instar de Get Damned de The Agony Scene ou d'une certaine manière le plus récent Suicide Season de Bring Me The Horizon. Contrairement à ses collègues de Norma Jean, Bleeding Through ou même Parkway Drive, la musique apparait moins sombre même si les textes traitent de sujets assez noirs. Le mérite en revient particulièrement à la partie rythmique qui pose une base enjouée (Murderers Of The Murderers) sur laquelle viennent se greffer le chant de Marcus Bischoff et surtout les riffs incisifs du duo Weichert / Dietz. Les mots clamés par Bischoff sont guerriers, à l’image de cet artwork bestial, et peuvent être associés à la seconde guerre mondiale (The Bombs Of My Saviours ou Forlon Skies).
Heaven Shall Burn offre donc ses compos du bout des doigts, mais avec une production quasi parfaite, la basse semblant cependant un peu trop en retrait. Des morceaux comme A Dying Ember (avec son accalmie presque céleste) ou Black Tears (reprise d’Edge Of Sanity) mettent clairement l'album en avant. Titres phares, principalement du fait de passages faciles à mémoriser et entrainants, ils font un peu d'ombres à d'autres compos pourtant aussi intéressantes, mais moins aguicheuses (le déchainé The Disease ou Murderers Of The Murderers, plus orienté Deathcore). A noter les deux instrumentaux qui clôturent Iconoclast : Equinox et Atonement. Le premier s’avère plus discret, plus posé avec un violon larmoyant tandis que le second se révèle plus classique, oscillant entre metalcore et gros métal qui tache.
Quelques reproches viennent égratigner l'armure dorée d'Iconoclast, dont le principal peut être cette sensation d'un album à l'apparence uniforme. Une fois dépassé ce premier sentiment, il est clair qu'Iconoclast ne sort que peu des chantiers battus, mais les morceaux sont bels et bien des entités distinctes. Autre défaut, la voix. Car même si le timbre de Bischoff ne rendra pas vos oreilles douloureuses, les parties vocales ont tendance à être relativement uniforme.
Petite bombe lors de sa sortie en 2008, Iconoclast confirme que le metalcore allemand a trouvé ses nouveaux maîtres : Heaven Shall Burn. Mis dans les bacs à la même période que Get Damned de The Agony Scene, très proche musicalement, Iconoclast montre clairement qu'Heaven Shall Burn a bien marqué la scène avec ses opus. A écouter, sans conteste.
Les critiques des lecteurs
le meilleur du métalcore pour moi vivement le prochain album !
Excellent Album mention spécial pour joël !!! Carrément explosif se groupe. Mais j'ai juste envie de dire BEN COMME D'HAB !!!!! Niveau originalité on repassera mais putain que c'ets bon. Maitrisé et assuré, il m'en faut pas plus. Seul défaut la reprise Black Tears qui se fait trop mélo (forcément ...)
Un bonne album de metalcore et la reprise de la chanson "Black Tears" du groupe Eternal Tears Of Sorrow est meilleur . La puissance et la rage sont au rendez-vous et ces graces à cette album que j'ai decouvert heaven shall burn...
On joue des gros riffs avec des cris à se déchirer la gorge, mais en même temps on integre des lignes mélodique neuneus gentil et rentrant dans la tête. Il n'y a aucune émotion qui se dégage sauf durant les interludes au violons. C'est juste brutal aux mélodies commerciales! A part A Dying Ember, Murders..., Atonement et Against All Lies qui eux dégagent encore quelque chose, c'est le vide. Bref pas ma tasse de thé... Mais le concert c'était nettement plus sympa.