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Biographie
Head Automatica, voilà déjà quelques temps qu’on entend parler ce groupe, au début un peu sceptique, la rencontre entre Daryl Palumbo (chanteur de Glassjaw) et de Dan The Automator (Dj plus que prolifique qui a travaillé avec Gorillaz, The X-ecutioners, Lovage, Jon Spencer Blues Explosion, Prince Paul, Primal Scream, Kid Koala, INXS, … (et la liste est grandement écourtée). Popaganda ( 2006 )On ne pensait pas revoir Head Automatica de si tôt vu son statut de side-project et toute l’attention/énergie dont a besoin le perpétuel convalescent Glassjaw. Mais la donne a changée. Head Automatica s’assume désormais en tant qu’entité autonome, mais aussi en tant que sauveur de la pop, terme trop longtemps galvaudé aux yeux d’un groupe qui entend lui redonner aujourd’hui ses lettres de noblesse. Les hommes de Daryl Palumbo l’ont crié à qui voulait l’entendre avant la sortie de Popaganda, et n’ont donc pas jugé bon de faire à nouveau appel à Dan The Automator. Bien mal leur en a prit. Les premières secondes abondent dans le sens du propos des Américains. Le second degré, le disco funky, et le raffinement inhérent au professionnalisme de Dan The Automator sur Decadence se sont tout bonnement envolés. Le titre d’ouverture Graduation Day se révèlera à l’image de l’album : un collège rock remuant, volontairement immature et racoleur, aux schémas ultra prévisibles, identiques, afin que la "popagande" investisse le maximum de boîtes crâniennes (Graduation Day, Curious). Outre le défaut d’effet de surprise, les lignes de chant et les guitares sont horriblement niaises (Million Dollar Decision, même si le sentiment est général), quand elles ne sont pas plates (She’s Not It), ou que les claps de mains ne sont pas appelés en renforts pour s’auto-rassurer (God). Une pop rock qui finalement ne gesticule plus qu’elle n’entraîne (Lying Through Your Teeth), en raison peut-être d’une angoissante peur du vide. Head Automatica ralentit tout de même le tempo par moments, mais le résultat n’est hélas pas plus probant. Le mielleux Scandalous donne dans le slow de kermesse cliché au possible, et quand le groupe cesse sa grandiloquence excessive, il délivre un Cannibal Girl semblable à la multitude de clones en "The" qui émerge chaque semaine Outre-Manche. Enfin pour la seule piste rescapée de l’ambiance Decadence, Egyptian Musk, le quintet sombre en réalité bien plus dans le r’n’b/arènebi que dans l’électro, avec un refrain vraiment déplaisant qui rappelle fortement (allez osons) Kamaro. Popaganda n’est toutefois pas entièrement dépourvu d’éléments positifs, à l’image du titre Nowhere Fast très inspiré par la pop 80’s de Mickael Jackson, ou du léger Shot In The Back évoquant le rock relax d’Incubus époque Morning View. Head Automatica peut également s’appuyer sur le "tubesque" Laughing At You, qui remémore la force cadencée dont disposait Beating Heart Baby sur le premier album, mais qui ne surprend donc pas outre mesure. Même si Head Automatica a joué franc-jeu avant sa sortie, ce deuxième album déçoit considérablement. Avec Popaganda, c’est un peu comme si le groupe mettait un entonnoir dans les bouches pour y déverser un flot continu de fraises tagada jusqu’à l’indigestion. En somme une manière grossière et contraignante de "donner du fun" qui fait que les amateurs de Decadence auront du mal à s’y retrouver, et qui ne convaincra pas davantage ses détracteurs. Un disque qui s’écoute en fin de compte comme on regarde un teen movie. Ecouter : Graduation Day, Scandalous, et Nowhere Fast sur la page MySpace du groupe. Decadence ( 2004 )Voilà un album des plus attendus de cette année 2004.Ceci s'explique en partie par la présence de deux personnages qu'a priori tout sépare, le premier en la personne de Dan Nakamura "The Automator" initiateur de Gorillaz / producteur de renom, ainsi que Daryl Palumbo le charismatique chanteur du groupe emo-métal new-yorkais Glassjaw. Cet album est donc un véritable coup de maitre de la part de nos deux compères,mélangeant les genres et les époques de manière magistrale.Les instruments ne sont pas en reste,avec une rythmique dont l'importance est déterminante et des guitares qui restent saturées la plupart du temps ce qui n'est pas pour nous déplaire.Il faudra maintenant patienter jusqu'au prochain album de Glassjaw pour entendre à nouveau Daryl Palumbo qui pourra se targuer de cette enrichissante expérience...Allez au boulot les gars! A écouter : At The Speed Of A Yellow Bullet - Beating Heart Baby - The Razor...et puis tout en somme il n'y a rien � jeter. |
Head Automatica
Style : Pop Rock Tags : Pop Origine : USA Site Officiel : headautomatica.com Amateurs : 29 amateurs Facebook : |