Que dire sur un album qui contient la recette du bourinage de qualité?
Hatebreed fait son truc, et le fait bien.
De retour un peu plus d’un an après le très bon « Perseverance », Hatebreed revient sur le devant de la scène avec « The rise of brutality ». Loin de privilégier l’originalité, le groupe réutilise les ingrédients qui ont fait le succès de « Perseverance », pour un cocktail tout aussi détonnant : les riffs lourds, le chant monocorde et guttural de Jamey Jasta, un jeu de batterie énergique, pièce maîtresse de la musique de Hatebreed à travers une double pédale omniprésente en parfaite entente avec le guitariste Sean Martin. Les mosh-parts sont toujours au rendez-vous, plutôt bien servies par une production irréprochable, caractérisée par un son plus gras et lourd que sur le précédent album.
La ressemblance entre « Perseverance » et ce nouvel opus est telle que l’on pourrait croire au foutage de gueule pur et simple. Mais pourtant la magie opère et l’on se surprendra vite à enchaîner d’une traite les 34min de cet album et à en redemander, car Hatebreed assène son metal/hardcore avec une étonnante maîtrise. Histoire de renier complétement toute forme d’évolution, la première chanson n’est rien d’autre que l’outro de « Perseverance » remaniée et constitue une entrée en matière de fort bonne facture. Les morceaux s’enchaînent avec une simplicité déconcertante, ponctués fréquemment de mosh-parts d’une efficacité redoutable (« Straight to your face », « Doomsayer »…). Jamey Jasta se permettra un petit clin d’œil aux grands groupes de la scène hardcore avec « Another day, another vendetta », en reprenant les lyrics de « Just look around » de Sick of it all.
En bref, cet album ne déroutera pas les fans de « Perseverance » mais fera toujours autant enrager les fans de la première heure qui ne supportent pas la lente dérive du groupe vers des contrées beaucoup plus metal. Grâce à son talent, le groupe s’en tire avec les honneurs mais se met dans une situation périlleuse vis-à-vis de son public qui risque de se montrer plus exigeant en matière de renouvellement.
Je dois dire que hatebreed aborde un genre qui il faut l'avouer n'est pas trop mon genre à l'origine, dans la mesure ou le style hardcore et un peu trop bourrin et trop répétitif, j'avoue préfèrer un bon vieux metal traditionnel, toutefois il arrive que certains groupes arrivent à se demarquer des autres en produisant tout simplement ce qu'on appelle un hit.
Comment ces hits apparaissent me diriez vous cela ne s'explique pas vraiment mais quand ils sont la, on peut réellement parler d'un succès et ce "rise of brutality" en est un...
Certes par le plus grand album de tout les temps n'exagérons pas mais ce qui est sur c'est que grace à des titre comme "this is now" ou encore "doomsayer" on peut difficillement passer à coté.
Et depuis cette album il faut l'avouer je suis devenu très ouvert à ce style de metal sans pour autant en etre completement fan mais j'en écoute volontier plus qu'avant et c'est grace à cet opus.
En somme c'est tout ce que l'on peut souhaiter d'un bon metal: des riffs ravageurs, bien hargneux à souhait avec une petite mélodie bien placée que du bon, un must.