Put@in de morceau, Defeatist, à chaque écoute des frisons jusqu'aux os, ça fait presque mal, quelle claque!!! Bravo les gars!
19/20
Amis de la poésie bonsoir.
Voilà le retour des engendreurs de haine: Hatebreed. 3 ans après la sortie de The rise of brutality, les taureaux américains reviennent encore une fois armés de compositions des plus romantiques.
C'est en feuilletant le livret que l'on découvre tout d'abord l'âme de poète de Jamey Jasta qui pendant 4 pages explique les différentes galères personnelles qui l'ont fais sombrer dans l'alcoolisme puis dans la dépression. Mais il est de retour plus remonté que jamais et nous le fait savoir avec des réflexions hardcoreuses des plus profondes, comme à l'accoutumé. Chaque titre possède donc sa petite pensée philosophique qui va avec, expliquant ainsi les lyrics du jeune buffalo.
L'intro de Defeatist débute et là il est clair qu'on sait que c'est Hatebreed qui tourne dans la chaîne : son de boeuf, riffs de mammouth, chant de bison et refrain à faire circle-piter n'importe quel troupeau. A peine le temps d’avaler ce premier titre, qu’enchaîne Horrors of self et son intro pachydermique à la batterie, Mind over all (tough guy powa) et surtout un To the threshold des plus dantesques. Ce titre, présent sur la compilation MTV2 Headbanger Ball il y a quelques mois de cela, se révèle être le I will be heard de service de cet album, du très gras en somme. Il en est de même pour les titres Destroy everything ("sometimes things need to be destroyed in order to new life to be born", Jamey Jasta.) et surtout Never let it die, qui pour une fois change un peu du Hatebreed habituel, calmez-vous on est loin d'une quelconque forme d’originalité, mais Jamey Jasta s'essaye pourtant au chant clair en backing vocals (si si) au milieu du titre et le riff récurent du morceau s'avère être plus qu’efficace. Le reste des titres, pas la peine de les décrire vous les connaissez quasiment déjà (Spitting Venom, Immortal enemies pour ne citer qu'eux...)
Bon tout est quasiment dit, ce Supremacy n'est pas original, regorge de clichés coreux, ressemble beaucoup à ses prédecesseurs, et donnerait mal à la tête aux moins avertis... Mais que peut on attendre d’un album d’Hatebreed ? Qu’il soit rentre-dedans, gras, efficace, violent. Mission accomplie donc.
Spitting venommmmmmmmmmmm