Gulch
Hardcore

Impenetrable Cerebral Fortress
01. Impenetrable Cerebral Fortress
02. Cries Of Pleasure, Heavenly Pain
03. Self-Inflicted Mental Terror
04. Lie, Deny, Sanctify
05. Fucking Towards Salvation
06. All Fall Down The Well
07. Shallow Reflective Pools Of Guilt
08. Sin In My Heart
Chronique
La chaîne Youtube hate5six a cela d’intéressant qu’elle donne à découvrir une certaine vision du Hardcore actuel. Des concerts compris entre 15 et 30 minutes, un pit qui prend la moitié de l’espace et des pirouettes en veux tu en voilà. Sur scène, des Jesus Piece, Code Orange ou Turnstile mettent l’ambiance. Un seul objectif : tout donner et dans l’urgence.
Capté par les caméras lors d’un show à Philadelphie, Gulch rentre dans tous les critères cités plus haut. Franchissant tout juste le quart d’heure, cet Impenetrable Cerebral Fortress réussit le pari de la concision couplée à l’efficacité. En dépit de son titre, l’album s’empare sans peine de notre matière grise pour la réduire à néant. Comme affairée à réactiver des réflexes primaires, la batterie lâche coup sur coup des rythmiques à réveiller l’animal qui sommeille en vous. Sachez-le, il y a un gibbon qui ne demande qu’à prendre le contrôle de votre corps et des titres comme All Fall Down The Well vous forceront à l’admettre. On ne parle pas de technique, mais plutôt d’une capacité à espacer les frappes pour que s’y loge un groove aussi dansant que crétin. Pour parfaire le tableau, les autres musiciens offrent leur dose de breaks, tandis que le chanteur s’égosille parfois à la limite du vomissement. On relèvera même des tentations Grindcore sur Shallow Respective Pools Of Guilt, qui blaste plus que la moyenne. Parfait pour rejouer le This Is Hardcore Fest dans votre salon.
Prenez tout de même vos précautions avant écoute. Eloignez les enfants et les coins de meubles trop contondants. Puis une fois votre cerveau rebranché et en état de marche, n’oubliez pas d’en ramasser les morceaux restés collés au mur après vos multiples coups de boule. Ca pourrait faire désordre.
Le dernier morceau du disque "Sin In My Heart" est une reprise du groupe Siouxsie and the Banshees (album "Juju" de 1981), groupe post-punk qui avait déjà été repris par un autre combo heavy Darkthrone ("Love in a void").