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Biographie

Grieving Age

Grieving Age se forme grâce à la rencontre de Ghassan Fudail (Guitare) et Ahmed Shawli (Chant) en 2003 à Jeddah en Arabie Saoudite qui évoquent l’idée de former un groupe, sans que cela ne se concrétise. Ce n’est en effet qu’un an plus tard que les deux musiciens se retrouvent et lancent véritablement leur projet en formant un line-up constitué de Hosam Tammar (Basse), Emad Mujalled (Batterie), Deya'a Azoni (Guitare / Violon) et Abdullah Sabab (Claviers) afin de commencer à répéter. Une première démo intitulée My Hopeless River voit le jour en 2005 et un buzz se forme localement autour du groupe, alimenté davantage par la sortie d’une seconde démo, In Solace Enthroned By Thorns, en 2007. C’est en 2009 que Grieving Age franchit le pas et sort son premier album In Aloof Lantern, Thy Bequeathed A Wailer Quietus..., avec Dan Swanö aux manettes et Aaron Stainthorpe (My Dying Bride) à l’artwork. Le groupe est même invité au Doom Shall Rise 2010. La formation signe chez Solitude Productions pour la sortie de Merely The Fleshless We And The Awed Obsequy en 2013 qui poursuit dans la lignée d'un Doom / Death Metal inspiré par le Big Three de Peaceville Records.

Chronique

12.5 / 20
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In Aloof Lantern, Thy Bequeathed A Wailer Quietus... ( 2009 )

Dan Swanö (Edge Of Sanity, NightingalePan.Thy.Monium) aux manettes, Aaron Stainthorpe (My Dying Bride) à l’artwork (ça explique bien des choses), on peut dire que les saoudiens de Grieving Age n’ont pas fait les choses à moitié pour leur premier album au titre improbable, In Aloof Lantern, Thy Bequeathed A Wailer Quietus.... Si ces deux là se retrouvent dans le même bateau, c’est forcément pour causer Doom Metal, pas vrai ? Bien vu le zébu. 

Ce qui frappe d’entrée, c’est n’est pas tant le format assez inhabituel dudit disque (deux compositions approchant les vingt minutes) que le raffinement extrême dont a fait preuve le groupe dans l’écriture des textes. Utilisant un registre très soutenu (il n’y a qu’à voir les titres…), ces deux pistes ressemblent davantage à des poèmes qu’aux traditionnelles lamentations un peu puériles du genre. Par contre, dommage de ne vraiment pouvoir apprécier ces textes du fait du chant, growl primitif et manquant de puissance qui ne leur fait pas honneur. Ceci-dit, au moins ça reste fidèle aux influences (celles et ceux qui ont écouté Serenades comprendront).

Mis à part ce trait quelque peu singulier, rien de bien marquant à l'horizon. Si on ne sait pas d’où vient le groupe, impossible de le deviner à l’écoute que ce disque de Doom / Death Metal n'est pas typiquement européen car il est largement marqué par l'influence du Big Three de chez Peaceville Records (mais si, Paradise Lost, Anathema, et bien sûr My Dying Bride). Cependant, Grieving Age ne se débrouille pas trop mal pour mettre en place une ambiance pesante assez réussie. Malgré tout, il manque une dimension épique qui collerait tout à fait aux textes. A noter que le groupe se lance parfois dans des accélérations tout à fait délectables car apportant un peu de variété à un tout quand même monolithique de prime abord.

Au final, Grieving Age s’était donné les moyens de pondre un premier opus de qualité, et c’est chose faite avec ce In Aloof Lantern, Thy Bequeathed A Wailer Quietus.... Cependant, maintenant que le groupe est lancé, il lui faudrait parvenir à se forger sa propre identité musicale pour vraiment s’élever au dessus de la masse. Les ingrédients sont présents quoi qu’il en soit, mais rien de plus.