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Biographie

Gotthard

Groupe de Hard Rock originaire de Suisse, Gotthard est d'abord fondé sous le nom de Krak par Leo Leoni (guitare) et Steve Lee (chant) en 1990. Deux ans plus tard, le nom change au profit de celui qu'on connaît aujourd'hui, tandis que le bassiste Marc Lynn et le batteur Hena Habegger viennent compléter le line-up. Un premier album éponyme sort la même année, suivi de Dial Hard en 1994 puis de G. en 1996, qui atteindront tous deux la première place dans les charts suisses et apporteront une certaine notoriété au groupe.
Un changement s'annonce dès 1997 avec la sortie de l'album live acoustique D-frosted et l'intégration de Mandy Meyer en second guitariste. S'ensuivent trois albums dans un registre plus Rock/Pop : Open en 1999, Homerun en 2001 et Human Zoo en 2003.
Nouveau changement en 2004 avec l'arrivée du guitariste Freddy Scherer en remplacement de Mandy Meyer. Lipservice, en 2005, délaisse le côté Pop des précédentes sorties et marque le retour de sonorités plus dures. Le groupe enchaînera avec Domino Effect (2007) et Need To Believe (2009) dans le même esprit Hard Rock.
En octobre 2010, le chanteur Steve Lee décède lors d'un accident de la route aux États-Unis. En décembre sort la compilation Heaven en son hommage.
Courant 2011, le groupe annonce vouloir poursuivre sans Steve Lee et choisit comme successeur Nic Maeder, avec lequel il sortira Firebirth en 2012 puis Bang! en 2014. Début 2017, le douzième album studio est nommé Silver afin de célébrer les 25 ans de Gotthard.

Chronique

11 / 20
2 commentaires (13.5/20).
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Silver ( 2017 )

Bienvenue à bord du Silver, le tout nouveau navire de plaisance des croisières Gotthard inauguré spécialement pour leurs vingt-cinq années d’existence !

Le ton est donné dès le départ du port avec Silver River : on navigue en plein Good Ol’ Rock, et ce n’est pas Electrified qui dira le contraire. Hélas, les côtes ont à peine disparu qu’une pointe d’ennui se profile déjà à l’horizon. Qu’à cela ne tienne, quittons le pont, il y a sûrement mieux à faire qu'admirer un paysage monotone. Ah, justement, on nous invite à aller écouter l’orchestre du bord qui se met à jouer la ballade Stay With Me avant d’enchaîner sur Beautiful. D’accord, on n’ira pas jusqu’à dire que c’est glorieux, c’est même plutôt mièvre, mais admettons : c’est juste assez efficace pour qu’on ne saute pas par-dessus bord immédiatement. De toute façon, les gilets de sauvetage ne sont pas fournis. Ni les bouées canards, pas la peine de demander.

La suite ne s’améliore malheureusement pas, on finirait par se croire à bord d’un Scorpions période 95-05, et la comparaison n’est pas flatteuse. Il faudra attendre que le bar ouvre et qu’on nous serve le cocktail spécial Tequila Symphony No. 5, titre autrement plus pêchu, pour qu’enfin la léthargie nous quitte ; il faut dire qu’un peu d’animation est bienvenue.
Un petit passage par les coursives où l’on assiste par mégarde aux complaintes dégoulinantes de Why, on ne s’attarde pas et on revient en salle où l’orchestre s’est réveillé pour Only Love Is Real. On fait difficilement plus cliché mais curieusement cette ballade-ci passe plutôt bien.
On se décide à pousser un peu les moteurs pour la fin, histoire de terminer sur une meilleure impression, et ceux qui ont opté pour la version spéciale avec deux étapes supplémentaires sous forme de bonus tracks achèveront le voyage sur la même voie un peu plus dynamique, mais il faut bien admettre que ce n’est pas la déception qui nous étreint à la vue du débarcadère.

En attendant l’accostage, on félicitera (tièdement) l’équipe habituelle aux machines. N’oublions pas de saluer le chef de bord Nic Maeder, à qui certains reprocheront encore d’avoir pris une place irremplaçable mais dont la voix nous a accompagnés d’agréable façon et a aidé à éviter un naufrage complet.
Merci d'avoir voyagé avec les croisières Gotthard, avant de nous quitter n'oubliez pas de visiter le stand souvenir où vous pourrez acquérir quelques artéfacts plus marquants de ces vingt-cinq années, nous vous recommandons notamment Dial Hard, Domino Effect ou même Bang! pour n'en citer que quelques uns, parce qu'il faut bien l'avouer : sans être catastrophique, cette fois ce n'était ni original ni mémorable.

A écouter : Silver River, Tequila Symphony No. 5, Only Love Is Real