Un soupçon de hardcore dans la voix, un rythme effréné, des mélodies bien placées et des paroles dénonciatrices: pas de doute, on a bien affaire à un album de Good Riddance!
Cet album ne décevra pas les fans du groupe puisqu’il rentre dans la parfaite lignée d’Operation Phoenix et Symptoms of a Leveling Spirit. On y retrouve des morceaux rapides caractérisés par un savant mélange punk/hardcore comme en témoignent "Made To Be Broken", "There’s No I In Team" ou "Dylan", qui certes ne regorgent pas d’originalité, mais dont on n’arrive pas à se lasser. En bref, des songs efficaces qui vont droit au but.
Des morceaux au tempo plus lent et à l’ambiance plus lourde sont également présents ("Black Bag Confidential", "Paen To The Enlightenment", "The Process"), ce qui permet de plus ou moins éviter une trop grande linéarité tout au long de l’écoute de l’album.
"Saccharine", "Boxing Day" et "Remember Me" s’intercalent parfaitement dans cet univers Punk-core en apportant un zeste de mélodies bien accrocheuses.
Au niveau instrumental, le son n’a pas énormément évolué, on notera juste qu’il est moins précis qu’auparavant. Ceci est sûrement dû à l’utilisation fréquente d’une disto pour la basse ("Up The Affiliates", "Black Bag Confidential" et "Paen To The Enlightenment" entre autres), et d’une voix au timbre plus brut notamment dans certains morceaux comme "More Depalma, Less Fellini", "Up The Affiliates" et "Dylan". Sinon globalement, le son reste toujours très 'Fat Wreck Chords', ce qui commencera à en énerver certains à la longue.
Le petit 'plus' de Good Riddance réside dans la qualité des textes, la pochette et le titre de l’album dont la subtilité donne à réfléchir, tout comme nous fait réfléchir le message audio à caractère politique en fin de cd.
Le seul réel reproche que l’on puisse faire à GR est qu’au fil des albums, il n’y a pas d’évolution réelle dans leur style punk/hardcore mélo, le tout tournant un peu en rond. Certains s'en lasseront, d'autres continueront à apprécier le style...
ouais un trés bon album