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Biographie

Good Riddance

Russ Rankin monte le projet Good Riddance en 1986 dans la région de Santa Cruz, Californie. 8 années, 2 démos, un 7" et une quinzaine de changements de line-up (sans exagérer) plus tard, le groupe sort son premier disque 7" (2 titres) pour Fat Wreck Chords. Puis les choses s'accélèrent quand Ryan Greene prend en main la prod' de leur premier opus (déjà politiquement engagé... une chose qui ne changera pas par la suite) For God And Country. Les années suivantes sont marquées par pas mal de tournées (américaines et européennes) aux côtés des plus grands de chez Fat ou Epitaph. Les sorties s'enchaînent (voir disco plus bas), toujours chez Fat... A partir d'Operation Phoenix, le groupe stoppe sa collaboration avec Ryan Greene pour adopter la paire Stevenson/Egerton (All/Descendents), une entente qui est toujours d'actualité puisque Stevenson a participé aux enregistrements de tous les disques de GR depuis. Durant l'automne '00 David Wagenschutz (ex-Kid Dynamite/Lifetime) prend la place libre derrière les fûts.
En 2002, Good Riddance sort son premier album (de reprises) sur Lorelei Records, le label de Russ et Joe Clements (Fury 66).
Bien que chacun des membres aie un tas de projets parallèlement au groupe en plus d'une vie familiale complète, le combo poursuit son parcours en ce début de troisième millénaire et leur dernier opus Bound By Ties Of Blood And Affection est sorti en mai '03.

12 / 20
2 commentaires (16.25/20).
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My Republic ( 2006 )

Fort Collins – Colorado. Blasting Room. Bill Stevenson & Jason Livermore. Deux noms, un studio, une ville, un état. (NB : fut un temps, on disait “Ryan Green – Motor Studio – San Francisco – Californie�?). Et bien voilà les nouveaux mots magiques pour parler le punk-rock d’aujourd’hui.
Ceci dit, Bill Stevenson (The Descendents) et Russ Rankin, le leader vocaliste de Good Riddance (nominé pour la place du végétarien le plus sexy de l’année), ont des liens particuliers, qui dépassent le cadre du studio, puisqu’ils jouent dans un même side-project, Only Crime.

Trois ans sans avoir de nouvelles des maîtres du 'hardcore mélo' et un retour remarqué de Sean Sellers sur le tabouret de batterie (qui officiait chez les Real McKenzies) nous laissait espérer un bol d’air salé. Le contrat est pour moitié rempli. La galette est à nouveau assez linéaire, 14 chansons de punk-rock vitaminées, énergiques, 'à-la-Good-Riddance' on serait tenté de dire, ("Torches And Tragedies" ou "Up to You" sont des clichés du genre), avec quelques morceaux de bravoure comme le titre introductif  "Out Of Mind", l’efficace palm muting sur "Tell Me Why" ou la super-fast-melo "Broken". Moins rageur pourtant que Operation Phoenix (déjà enregistré au Blasting Room, en 1999), mais toujours avec cette coloration 'sociale' qui fait irrémédiablement écho à la vieille garde de Black Flag à TSOL en passant par Adolescents et D.I., Good Riddance flirte parfois avec le pop punk un peu ennuyant, comme le single "Darkest Days" ou "Boise"…Mais l’album s’écoute d’une traite, le matin de préférence, et donne quand même un peu envie de réécouter le fameux Operation Phoenix

L’album contient quelques bonus vidéo, quatre titres live ("Weight Of The World", "Heresy", "Hypocrisy and Revenge" et "All Fall Down"), extraits d’un concert en juillet 2005 à Santa Cruz. S’ajoute à ce joli cadeau, le documentaire "Meet Your Meat" proposé par PETA, histoire de ne pas oublier l’essentiel.

Télécharger "Shame" et "Darkest Days"
Voir la e-card.

A écouter : Torches and Tragedies
13 / 20
2 commentaires (16/20).
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Bound By Ties Of Blood And Affection ( 2003 )

Un soupçon de hardcore dans la voix, un rythme effréné, des mélodies bien placées et des paroles dénonciatrices: pas de doute, on a bien affaire à un album de Good Riddance!

Cet album ne décevra pas les fans du groupe puisqu’il rentre dans la parfaite lignée d’Operation Phoenix et Symptoms of a Leveling Spirit. On y retrouve des morceaux rapides caractérisés par un savant mélange punk/hardcore comme en témoignent "Made To Be Broken", "There’s No I In Team" ou "Dylan", qui certes ne regorgent pas d’originalité, mais dont on n’arrive pas à se lasser. En bref, des songs efficaces qui vont droit au but.
Des morceaux au tempo plus lent et à l’ambiance plus lourde sont également présents ("Black Bag Confidential", "Paen To The Enlightenment", "The Process"), ce qui permet de plus ou moins éviter une trop grande linéarité tout au long de l’écoute de l’album.
"Saccharine", "Boxing Day" et "Remember Me" s’intercalent parfaitement dans cet univers Punk-core en apportant un zeste de mélodies bien accrocheuses.

Au niveau instrumental, le son n’a pas énormément évolué, on notera juste qu’il est moins précis qu’auparavant. Ceci est sûrement dû à l’utilisation fréquente d’une disto pour la basse ("Up The Affiliates", "Black Bag Confidential" et "Paen To The Enlightenment" entre autres), et d’une voix au timbre plus brut notamment dans certains morceaux comme "More Depalma, Less Fellini", "Up The Affiliates" et "Dylan". Sinon globalement, le son reste toujours très 'Fat Wreck Chords', ce qui commencera à en énerver certains à la longue.
Le petit 'plus' de Good Riddance réside dans la qualité des textes, la pochette et le titre de l’album dont la subtilité donne à réfléchir, tout comme nous fait réfléchir le message audio à caractère politique en fin de cd.

Le seul réel reproche que l’on puisse faire à GR est qu’au fil des albums, il n’y a pas d’évolution réelle dans leur style punk/hardcore mélo, le tout tournant un peu en rond. Certains s'en lasseront, d'autres continueront à apprécier le style...

A écouter : Dylan ; Black Bag Confidential ; Made to Be Broken