|
Samedi 25 novembre 2023
Sully Erna, le chanteur de Godsmack a écrit et produit un documentaire sur lui-même appelé I Stand Alone : The Sully Erna Story. C'est disponible sur Prime et Apple+.
Jeudi 16 novembre 2023
We Sold Our Souls For Rock ’N’ Roll, un documentaire sur le Ozzfest '99 (centré sur Ozzy Osbourne) et réalisé par Penelope Spheeris (réalisatrice de Wayne's World) va prochainement sortir, le documentaire a eut le feu vert de Sharon Osbourne après 20 ans. On sait qu'on retrouvera des interviews de Slipknot, Fear Factory, System Of A Down, Godsmack, Rob Zombie, ...
Vendredi 24 février 2023
Grosse semaine de sorties ! Qu'allez vous écouter ? - Hypno5e (Metal Expérimental, France)
🎧
- Insomnium (Death Metal Melo, Finlande)
🎧
- Godsmack (Alt Metal / Hard Rock, USA)
🎧
- Big BraveI (Expérimental / Doom, Canada)
🎧
- (Hed) P.E. (Nu Metal / Fusion, USA, Album de reprises)
🎧
- 7 H.Target (Tech Death, Russie)
🎧
- Acid Gras (Punk Rock / Garage Rock, France)
🎧
- Adversor (Thrash, Italie)
🎧
- Air Raid (Heavy Metal, Suède)
🎧
- Alborn (Alt Metal, USA)
🎧
- Algiers (Post Punk / Rock / Electro, USA, Avec plein d'invités dont Zack De La Rocha (Rage Against The Machine), Jae Matthews (Boy Harsher), Backxwash...)
🎧
- Anatomy Of Habit (Death Rock / Post Punk, USA)
🎧
- Ascension (Power Metal, Allemagne)
🎧
- Asylence (Death Melo / Metalcore, USA)
🎧
- Azaghal (Black Metal, Finlande)
🎧
- Bodyfarm (Death Metal, Pays-Bas)
🎧
- Burn The Ocean (Alt Metal, Italie)
🎧
- Ciemra (Dark Metal, Biélorussie)
🎧
- Coffinborn (Death Metal, Hongrie)
🎧
- Crown Of Madness (Tech Death, Canada)
🎧
- Damefrisør (Post-Punk, UK)
🎧
- Dark Embrace (Death Metal Melo / Thrash, Espagne)
🎧
- Death Pill (Punk, Ukraine)
🎧
- Dope (Nu Metal / Indus, USA)
🎧
- El Supremo (Stoner, USA, Avec Chad Heille, ex Egypt)
🎧
- Enemy Of Reality (Metal Sympho, Grèce)
🎧
- Fat Heaven (Punk, USA)
🎧
- FesterDecay (Grindcore, Japon)
🎧
- Fu Manchu (Stoner, USA, Des reprises pour ces éditions pour les 30 ans du groupe.)
🎧
- Funeral Winds (Black Metal, Pays-Bas)
🎧
- Going Off (Punk / Hardcore, USA)
🎧
- Hammerhedd (Thrash Metal, USA)
🎧
- Heavensgare (Deathcore, Australie)
🎧
- Heidevolk (Folk / Viking Metal, Pays-Bas)
🎧
- Hog Meets Frog (Fusion, Autriche)
🎧
- Host (Gothic Rock / Synthpop, UK, projet de Nick Holmes et Greg Mackintosh de Paradise Lost)
🎧
- Hurricane On Saturn (Electro / Rap / Metal, Croatie)
🎧
- Icestorm (Death Melo / Metalcore, Espagne)
🎧
- Idolatrous (Death Metal Melo, USA)
🎧
- Iron Curtain (Speed / Thrash / Heavy Metal, Espagne)
🎧
- Iron Kobra (Heavy Metal, Allemagne, Split avec Atom Smasher)
🎧
- Isolant (Doom / Indus, USA)
🎧
- Kauan (Post-Rock, Russie)
🎧
- Küntsquäd (Crust / Death Metal, Australie)
🎧
- Le Mur (Alt Rock, Espagne)
🎧
- Lovebites (Power Metal, Japon)
🎧
- Lucero (Punk Rock / Alt Country, USA)
🎧
- Maerzfeld (Indus Metal, Allemagne)
🎧
- Manigance (Power Metal, France, Version en anglais de son album Le Bal Des Ombres)
🎧
- Megaton Sword (Heavy Metal, Suisse)
🎧
- Merlock (Stoner Metal, USA)
🎧
- Molitoth (Prog Rock, USA)
🎧
- Mortalus (Heavy / Thrash, USA)
🎧
- Morwinyon (Black Metal, Italie)
🎧
- Mythraeum (Black Metal, USA)
🎧
- Märvel (Hard Rock, Suède)
🎧
- Naut (Death Rock, UK)
🎧
- Necrovation (Death Metal, Suède)
🎧
- Nightwölff (Heavy Metal / Hard Rock, USA)
🎧
- Old Spirit (Thrash / Stoner, USA, Projet solo de Jason Hartman (Vanishing Kids, Jex Thoth))
🎧
- Omega Infinity (Black / Death Metal, International)
🎧
- Ontborg (Black / Death, Italie)
🎧
- Pil And Bue (Hard Rock / Stoner, Norvège)
🎧
- Pist (Stoner Metal, UK)
🎧
- Praetor (Thrash, Luxembourg)
🎧
- Resignation (Punk Rock, USA)
🎧
- Robes Of Snow (Post-Black Metal / Folk, USA, Split avec Uzlaga)
🎧
- Sarcoptes (Death Metal, USA)
🎧
- Satanika (Thrash / Death, Italie)
🎧
- shame (Post Punk, UK)
🎧
- Siena Root (Stoner / Rock 70's, Suède)
🎧
- Sleep Terror (Experimental / Prog Death, USA)
🎧
- Slumbering Sun (Sludge / Doom, USA)
🎧
- Steel Panther (Glam Metal, USA)
🎧
- Stöner (Stoner, USA)
🎧
- The Design Abstract (Death Melo / Sympho, Canada)
🎧
- The Mountain King (Drone / Doom, Allemagne)
🎧
- To The Grave (Deathcore, Australie)
🎧
- Total Hate (Black Metal, Allemagne)
🎧
- Venomous Concept (Crust / Grind, USA, avec des membres de Napalm Death, Brutal Truth, Lock Up)
🎧
- Wretched Fate (Death Metal, Suède)
🎧
- Ygør Keim (Indus / Death Rock, France)
🎧
- Úzkost (Black / Sludge / Doom, USA)
🎧
Vendredi 30 septembre 2022
Selon le frontman Sully Erna le prochain Godsmack sera le dernier.
Jeudi 29 septembre 2022
Nouveau single dévoilé par Godsmack avec Surrender (pas d'info sur un éventuel nouvel album).
Jeudi 27 janvier 2022
Godsmack sera à Paris le 6 octobre 2022 (Casino De Paris).
Vendredi 07 mai 2021
Douze morceaux sont écrits pour le prochain Godsmack.
Vendredi 18 décembre 2020
Il n'y aura pas de nouveau Godsmack avant 2022.
Mercredi 16 décembre 2020
Mardi 24 mars 2020
Godsmack va profiter de la pause forcée dans le cadre du Covid19 pour travailler de nouveaux morceaux.
Jeudi 25 juillet 2019
Saint Asonia a sorti une lyric-video pour "The Hunted", avec un featuring de Sully Erna (Godsmack).
Samedi 20 juillet 2019
Issu de l'excellentissime When Legends Rise; il aurait été dommage pour Godsmack de ne pas faire de clip pour Under your scars. Saurez-vous saisir l'ironie ?
Samedi 22 juin 2019
Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !
En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.
La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.
Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.
Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !
C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.
Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner.
Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent.
S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.
Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.
My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois.
Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.
Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.
Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.
Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.
La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.
On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !
Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...
Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.
Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.
Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...
Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.
On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.
Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.
Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...
Tops 3 du jour :
Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
Zblrah : Manowar.
Jeudi 14 février 2019
Le Heavy Montréal a annoncé son affiche 2019, on y retrouve (entre autres) Slayer, Ghost, Godsmack, Anthrax, Killswitch Engage, Clutch, Atreyu, All That Remains, Fu Manchu, Terror, Fever 333, Municipal Waste, Watain, Quiet Riot, Gamma Ray, ... Ca se passe les 27 et 28 juillet.
Jeudi 13 décembre 2018
Kerrang continue sa quête pour retrouver les modèles de pochette d'album culte, cette semaine c'est l'éponyme de Godsmack. Ils ont donc retrouvé Toni Tiller (photo récente ici) et vous pouvez retrouver son interview sur le site de Kerrang.
Mardi 27 novembre 2018
L'affiche du Hellfest 2019 a été dévoilée : Les têtes d'affiche : - Manowar, Kiss, Tool, Dropkick Murphys, Def Leppard, Lynyrd Skynyrd, Gojira, ZZ Top, Slayer, Mass Hysteria, Within Temptation, Lamb Of God, King Diamond, The Sister Of Mercy, Emperor, Carcass, Bloodbath, Deicide, Sum 41, The Adicts, Refused, Fu Manchu, Cult Of Luna, Philip H. Anselmo&The Illegals, ... Main Stage : Dream Theater, Demons&Wizards, Godsmack, Sonata Arctica, Gloryhammer, Last Temptation, Whitesnake, Deadland Ritual, Richie Kotzen, Kortini, FM, Slash, Stone Temple Pilots, Clutch, Blacherry Smoke, Eisbrecher, Nova Twins, + 1 groupe Main Stage 2 : - Ultra Vomit, Dagoba, No One Is Innocent, Lofofora, Blackrain, Klone, Architects, Böhse Onkelz, Eagles Of Death Metal, The Fever 333, Whitechapel, Skindred, Like A Storm, Anthrax, Testament, Trivium, Death Angel, Municipal Waste, Insanity Alert, Alien Weaponry Temple : - Hellhammer (!!!), Venom INC., Impaled Nazarene, Diamond Head, Trollfest, Uada, Aorlhac, Cradle Of Filth, Combichrist, Myrkur, Carach Angren, Punish Yourself, Dool, Wolfheart, Shaârghot, Tormentor, Carpathian Forest, Skald, Wiegedood, Lucifer's Child, Cemican, Bliss Of Flesh, Hyrgal Altar : - Possessed, Pestilence, Kvelertak, Power Trip, Daughters, Sublime Cadaveric Decomposition, Cult Leader, Freitot, Dark Tranquillity, Candlemass, Moonspell, Archspire, Allegaeon, Trepalium, Cypecore, Daw Of Disease, Cannibal Corpse, Vltimas, Immolation, Vomitory, Revocation, Devourment, Psycroptic, Embryonic Cells Warzone : - Descendents, Me First And The Gimme Gimmes, No Fun At All, Hank Von Hell, The Interrupters, The Dwarves, The Rumjacks, Stinky, Le Bal des Enrages, Sham69, Les Wampas, The Living End, Mad sin, Batobile, The Creepshow, Banane Metalik, Enter Shikari, Cancer Bats, Nasty, Beartooth, Morning Again, Employer To Serve, Brutus, The Amsterdam Red Light District Valley : - Uncle Acid And The Deadbeats, Graveyard, All Them Witches, My Sleeping Karma, Radio Moscow, Conan, Valley Of The Sun, The Necromancers, Envy, The Ocean, Cave In, Mantar, Sumac, Will Haven, Fiend, Coilguns, The Obsessed, YOB, Emma Ruth Rundle, Messa, Gold, Ddent + 2 à annoncer
Mercredi 14 novembre 2018
Tool sera bien au Hellfest 2019, l'annonce vient du tourneur du groupe. Le festival français devrait annoncer son line up d'ici la fin du mois (quels sont vos pronos ?). Nous on mise sur Def Leppard, Slipknot, Rammstein, Tenacious D, Slash, Fever 333, Behemoth, Godsmack, Alice In Chains, Power Trip, Halestorm, Whitesnake, Skindred, Gold, Orange Goblin, Sick Of It All, Birds In Row, Shining, Hangman's Chair, Cult Leader, ...
Jeudi 18 octobre 2018
Godsmack annule sa tournée Européenne, le fils de Tony Rombola (guitariste) étant décédé à 34 ans. RIP
Mardi 16 octobre 2018
Stephen Carpenter (Deftones), Frankie Palmeri (Emmure), Kyle Sanders (Hellyeah), Pepe Clarke (Kyng) sur scène pour reprendre "Becoming" de Pantera c'est ici. C'était lors d'un concert hommage à Vinnie Paul, où des membres de Korn, Godsmack ou encore Gwar sont passés sur scène.
Lundi 28 mai 2018
Chronique Godsmack - When Legends Rise : "When Legends Rise, ou comment se tirer une balle dans le casque, faire une lettre d'aveux de crimes que l'on n'a pas commis, organiser des obsèques avec tous les gens que l'on a aimé, truffer le cercueil d'explosifs, puis uriner soi-même sur sa tombe et celles de ses proches en murmurant à chaque fois: "Tu l'as bien cherché fumier". Jamais aucun album au monde n'a jamais autant insulté le reste de la discographie du groupe l'ayant composé que ce disque, [...]"
Jeudi 01 mars 2018
C'est le 27 avril que sortira When Legends Rise, le nouveau Godsmack.
Mardi 12 décembre 2017
Godsmack qui annonce sur twitter la fin du travail sur son nouvel album. Vidéo à l'appui, ici.
Mercredi 29 novembre 2017
Allez, on vous parle encore d'un festival ricain, mais je suis sûr que certains vont se tâter à prendre leur billet d'avion, le Rock On The Range 2018 (18-19 et 20 mai à Columbus, Ohio) a annoncé : Tool, Avenged Sevenfold, Alice In Chains, A Perfect Circle, Godsmack, Stone Sour, Stone Temple Pilots, The Used, Tech N9ne, Underoath, Body Count, Quicksand, Baroness, Andrew W.K., Atreyu, We Came as Romans, The Bronx, Emmure, Power Trip, Mutoid Man, Trivium, Red Sun Rising, .... Le festival s'autoproclame "Plus gros festival de rock américain", plus d'infos ici.
Mardi 08 août 2017
Aaron Lewis et Mike Mushok (de Staind) avec Sully Erna (de Godsmack) ont rendu hommage à Chester Bennington (de Linkin Park) avec une reprise acoustique de Crawling en live, à voir ici.
Mardi 16 mai 2017
Alors que les 20 ans du premier Godsmack approchent et que le combo annonce une tournée pour l'occasion, Sully Erna indique que rien ne garanti qu'ils joueront leur premier opus en intégralité.
Jeudi 27 avril 2017
Sevendust va fêter les 20 ans de son premier album (ça va le coup de vieux?) via une tournée aux USA. Rien de prévu pour l'Europe. Niveau coup de vieux : le premier album de Godsmack va aussi avoir 20 ans, le groupe prévoit de faire des "choses spéciales" pour fêter ça. Sûrement une tournée axé sur leur vieux son.
Mercredi 19 octobre 2016
Godsmack, qui annonçait son prochain opus pour 2018, explique cette volonté d'attendre par le fait de fêter en même temps les 20 ans du premier album, et de faire une grosse tournée pour l'occasion. Cela permettra également aux musiciens de se concentrer sur leurs side-projects.
Samedi 17 septembre 2016
Sully Erna l'a annoncé, il n'y aura pas de nouvel album de Godsmack avant 2018.
Mercredi 16 septembre 2015
Lors d’une interview pour une station de radio américaine, le batteur de Godsmack a déclaré que le groupe travaille actuellement sur un nouvel album. Le successeur de 1000hp pourrait voir le jour en 2016.
Samedi 22 août 2015
Ugly Kid Joe (Heavy Metal) sortira son nouvel album Uglier Than They Used Ta Be le 16 octobre chez Metallville/UkJ Records. Il sera produit par Dave Fortman (Evanescence, Slipknot, Godsmack) et comportera une reprise de The Temptations et une autre de Motorhead. Voici la pochette et la tracklist.
Samedi 20 juin 2015
Hellfest 2015 :- Photos (dont les photos d’ambiance, public, animations, ...) par Florian Denis et Bacteries - Report (par Grum, Pentacle, Lelag, Nonohate) :
10 ans putain! 10 ans! Et 10ème fois que l’équipe Metalorgie se rend à Clisson pour LE festival metal français, et ce n’était pas gagné pourtant. Car oui remontez 10 ans en arrière, 12 même avec le Fury Fest, les festivals en France était quasi inexistants, en tout cas pas en version spécialisée. Et cette 10ème édition peut déjà être considérée comme la mieux foutue de toutes, les imperfections des précédentes éditions ont été gommées (3 nouvelles tentes pour les scènes Black / Death / Stoner, vraiment spacieuses, meilleur son, des écrans), un site qui a été soigné (pelouse, allées), … On est moins dans “un festival dans un champ” qu’avant. Et le décor est fou, oui c’est abusé, mais c’est l’image du fest, et on ne peut nier que ça en jette! Mais place aux groupes!
La nouvelle et très large Altar paraissait bien vide avec pour seuls occupants les kits de batterie et de guitare du duo Suisse, pourtant leur son s’y est vite fait une place de premier choix en englobant tout l’espace disponible. Arrivé sur scène sur intro de Wolves In The Throne Room, Bölzer enchaînera plusieurs titres de leurs premiers EP en équilibrant les parties black et death, mais toujours avec ce côté atmosphérico-ésotérique tant chéri par le groupe, ainsi qu’un nouveau titre, à paraître sur le premier album du groupe. Remerciant le public à de nombreuses reprises, les Suisses semblent davantage apprécier jouer en festival qu’en salle.
Argile et son frontman SAS de l'Argilière (Misanthrope), particulièrement en forme ce soir, ont plus d’un tour dans leur sac, et nous gratifient d’un passage pour cette édition 2015 du Hellfest plutôt remarqué. Les français n’auront de cesse de faire évoluer leurs ambiances, pour un résultat bluffant : du doom au death, en passant par de l’avant garde, avec toujours cette mélancolie caractéristique, pas franchement poilante mais très bien orchestrée. Une bonne surprise matinale.
C’est sous une Valley pleine à craquer à seulement 12h50 que Samsara Blues Experiment s’intalle. “It’s crazy !” Les Allemands, agréablement surpris par un tel engouement en début de festival, mettent progressivement en place leur stoner psychédélique à coups de fuzz et de batterie blues rock, le tout espacé par un chant rare et presque aussi inutile que chez Colour Haze. Ajouté à cela un son très bien réglé et les 40 minutes allouées au groupe filent à toute vitesse. Encore une formation estampillée “Deutsch Qualitat”.
La matinée se termine, c’est enfin le moment de sortir l’artillerie lourde du Hellfest. Sylosis entre en scène, bien décidé à distribuer des baffes en stéréo à une foule d’amateurs venue s’agglutiner devant la main stage. Les britanniques, venus défendre leur dernier opus (Dormant Heart), prendront un malin plaisir à secouer la plaine de leurs riffs imparables, mention spéciale à cette section rythmique complètement folle. On ne pourra qu’applaudir et sortir groggy de cette grosse demi heure de thrash particulièrement bien huilé.
Il faudra attendre le début d’après midi et l’arrivée des suédois de Truckfighters pour transformer la Valley en un terrain de jeu pour grands enfants en manque de pogo. Un set sauvage, un public déchaîné, des riffs de mammouth au service d’une atmosphère électrique, bref tout le monde est heureux.
John Bush looké comme un dimanche soir pour sortir les poubelles, il aurait donc peut-être été viré d'Anthrax pour ses choix vestimentaires? Quoi qu’il en soit, le chant est parfaitement mixé (mais la guitare solo en retrait) et permet de profiter pleinement des performance du frontman d’Armored Saint. John bush déconne avec le public et on croirait entendre Queensrÿche, mais avec 10 fois plus de patate ! Voix impeccable et présence scénique énorme : une grosse perte pour Anthrax et tant mieux pour Armored Saint.
On aurait voulu que le concert de Defeater soit mémorable, mais en l’état, avec un groupe qui a du mal à se remettre en selle après les déboires de santé de son frontman et l’horaire bien trop ensoleillé de ce début d’après-midi, on ne sera pas totalement convaincu. Un peu de mollesse, des titres comme Letters Home qui ne prennent pas, mais aussi d’autres morceaux comme Dear Father, Empty Glass ou Blessed Burden qui touchent par les mots de son chanteur ou par l’énergie déployée. Bon, mais à revoir dans de bonnes conditions et en salle.
Godsmack démarre avec un son brouillon, mais fait le job sur son tube Awake. Puis, comme tous les groupes qui choisissent de reprendre du Pantera (Avenged Sevenfold en 2007), on aura droit à un bout de Walk au milieu d’une chanson. Quelques minutes plus tard, le chanteur lance un wall of death, truc de ouf !
Asphyx n’est pas là cette année, mais du coup on a le droit à Vallenfyre avec leur Death old school matiné de Doom. Mais à 16h, en plein jour, difficile de rentrer dans le bain. Le public de la Altar reste assez froid, surtout dans les passages Doom qui ont du mal à faire effet. Tout l’inverse de leurs fulgurances Death énervées qui castagnent et permettent de sortir de notre torpeur..
Billy Idol était un peu l’invité inattendu du jour, pour ne pas dire carrément WTF. D’entrée de jeu le son est très pop et électro plus que punk, ce qui est assez osé devant un public de metalleux. Avec Steve Stevens à la guitare, les solos envoient bien et le groupe semble bien kiffer d’être sur la mainstage. Problème de retour ou de micro, sur plusieurs chansons dont Dancing With Myself, le chant est un peu approximatif, même timide sur le début. Le public est nombreux mais très calme. White Wedding en version posey, Steve Stevens qui fait le show en faisant un duck walk et en jouant avec une guitare à led. Billy se dessape même sur Flesh For Fantasy, mais malgré toutes ces facéties et la collection de guitares, ça reste plat, un peu trop old-school, ou kitsch avec le synthé de Rebel Yell, qui réussit cependant à relever un peu la sauce. Un constat s’impose : Billy Idol est mieux conservé que sa musique !
On attendait Melechesh sous la Temple et la déception sera de mise. Un son aux fraises, peu de voix, aucune guitare intelligible et l’impression de se manger une sorte de Black / Thrash du pauvre, sans les influences orientales et tout ce qui fait la magie de leur musique.
High On Fire débarque enfin sur la Valley. Très attendus par une horde de fans venus prendre une petite fessée, les américains ne décevront pas. D’une violence remarquable, la setlist est sans concessions et les temps morts très rares, si bien que Pike et sa bande perdront tous entre deux et trois litre d’eau, et que le public de la Valley quittera la tente complètement éreinté. Rien de surprenant au programme, High On Fire se contente de ce qu’il sait faire de mieux : du stoner / thrash incroyablement punchy.
Remplaçant de dernière minute de Trap Them dont l’annulation a été officialisé il y a trois jours à peine, Oathbreaker a su se démarquer de ses confrères Belges de Church Of Ra (Amenra, Treha Sektori…) dés ses débuts en s’employant à un son hardcore chaotique, rappelant par moment Converge, ce qui justifie sans soucis leur place sur la Warzone. Au moment où l’intro de Eros|Anteros commence à se faire entendre, les musiciens foulent la scène, rapidement suivis par la chanteuse Caro Tanghe nue pieds et tout de noir vétue. Fort d’un son excellent, le groupe n’hésitera pas à jouer les morceaux les plus calmes et planants aux côtés des plus violents de leur répertoire, sans pour autant prendre le risque de faire fuir le public de la Warzone. Froid mais fascinant, ce concert était à n’en pas douté un des plus intéressants de cette scène souvent répétitive.
Le son est un peu faiblard pour le démarrage de Sodom, ce qui laisse forcément une impression de vide sur les solos des deux premiers morceaux, avec seulement la basse qui assure la rythmique. Mais Tom envoie au niveau vocal et avec le son de basse revu à la hausse, tout s'arrange. Climax du concert sur The Saw Is The Law et Sodomy And Lust. Et grosse ovation à la fin du set pour ces légendes du thrash.
On retrouve Motörhead sur la mainstage en roue libre et en mode mid-tempo. Lemmy est à peu près dans le même état qu'Ozzy l'an passé, même si la voix est toujours reconnaissable. Le groupe tire du coup son épingle du jeu sur Orgasmatron. Qu’elle semble loin l’époque du Furyfest où le groupe pouvait exiger d’être le seul groupe à jouer sur son créneau horaire. Un set à réserver aux ultra-fans.
Beaucoup de fans attendaient la nouvelle venue du messie japonais, Envy, en terres Clissonaises. Le groupe aura pourtant bien du mal au début à faire prendre la sauce avec leurs nouveaux titres pas du meilleur effet, mais une fois la machine lancée, on se laisse captiver par certains passages grandioses. Et quand ils jouent certains titres de All The Footprint, c’est carrément l'extase. Il est possible qu’on ait placé trop d’attente dans ce concert... qui n’en était pas moins excellent (avec des lights magnifiques).
Lamb Of God et le joyeux circle-pit, bientôt disponible dans la collection Bibliothèque Verte. La précision dans le son et l'exécution prouve que le groupe mérite son nouveau statut de cador de la scène metal. À noter le petit clin d’oeil de Chris Adler qui arbore fièrement un tshirt Megadeth (alors que Dave Mustaine a révélé qu’il souhaiterait bien que Chris ne joue plus QUE pour Megadeth). Bon, par contre on oubliera le wall of death à moitié foiré par Randy
Le set de Mastodon a tout pour plaire, si on occulte le fait que la Valley, pourtant agrandie sur cette édition, soit pleine à craquer. Le son est aux petits oignons, mais vraiment. La voix de Troy est impeccable, on entend chaque riff distinctement, l’ambiance est excellente et la setlist, certes très orientée Once More ‘Round The Sun (qui est un très bon disque avec un paquet de morceaux qui sont déjà des tubes), a tout pour plaire. Même de loin sans voir le groupe, on prend notre pied. On n'en attendait pas tant!
Satyricon réalise une setlist quasi parfaite. Black Crown On A Tombstone, Now Diabolical, K.I.N.G., The Pengram Burns, With Ravenous Anger, Mothern North, bref que du tube. Le son est impeccable, le duo Frost / Satyr toujours aussi charismatique… une valeur sûre.
Pas de secret, la longévité ça se cultive et s'entretient ! N'en déplaise à Lemmy ou Ozzy, déjà à moitié empaillés, Alice Cooper n'a rien perdu de sa voix et de sa patate sur scène. Coté show par contre c'est un peu la déception sur le début de set. Peut-être le fait de jouer de jour (ou peut-être qu'on est des merdes et qu'on mérite pas). Nous n'aurons pas droit tout à fait à la mise en scène et au décor grandiose de 2010, mais Alice nous a quand même gratifiés de quelques happenings et de nombreux tours de magie incontournables sur la deuxième moitié du set (dollars embrochés sur une épée d'escrime, distribution de colliers de perles dans le public, coups de fouet, costume militaire, son passage à la table électrique et sa réincarnation en monstre de Frankenstein, la camisole de force avec l'infirmière psycho et la guillotine...). C’est un peu le bordel sur scène entre tout ça et trois guitaristes sur scène plus un bassiste qu'on dirait sorti d'un episode de GoT avec sa veste en fourrure. Nous avons également droit à un solo de batterie évolutif qui devient solo de basse, puis de guitare avec tous les musiciens en mode “chorégraphie heavy-metal”. Tous les tubes sont au rendez-vous : Hey Stoopid, No More Mr Nice Guy, You Can't Go To Hell, Feed My Frankenstein, Poison... Et en rappel, un medley School's Out/Another Brick in the Wall en rappel. Chapeau, l’artiste.
Five Figure Death Punch est la surprise du jour avec son passage tardif et donc super remarqué. Le son est super propre et d’entrée Ivan Moody annonce qu’il défoncerait bien l'ingé light qui n'arrête pas de lui foutre la poursuite en pleine gueule. Jason Hook se fait plaisir sur une ballade issue du prochaine album avec sa nouvelle guitare double manche, avec des accordages différents. Le groupe ne fait pas dans la dentelle sur Burn Motherfucker, Burn qu'Ivan fait chanter au public. Guitare à led pour Jason, protège-dents qui clignote pour Jeremy Spencer, c'est assurément un concert 2.0 auquel nous avons droit ! On pose son cerveau et on remue le crâne d’avant en arrière : aucune révolution musicale à l’horizon, mais un bon défouloir assuré.
Judas Priest nous offre une bien belle scène avec un double écran qui encadre la batterie sur deux niveaux, et qui affiche notamment la pochette des albums des chansons qui vont être jouées ainsi que des animations. Setlist un peu molle sur la première moitié (Metal Gods au ralenti...) et le chant est assez laborieux sur certains titres, même Rob s'en sort mieux sur les nouveaux (Redeemer Of Soul par exemple) ou alors grâce à de nombreux effets. Quelques solos de gratte sont bien foireux/foirés par Glenn Tipton (You've Got Another Thing Coming). On retiendra surtout le combo à la suite de Breaking The Law, Hell Bent For Leather et Electric Eye (même si sur celle-là, Rob "laisse" le public chanter, et sur les suivantes aussi...). Les tempos semblent moins ralentis qu'en 2011, ce qui sauve les meubles. On ne va pas trop en vouloir à Rob qui apparemment gardait des forces pour le rappel final avec Painkiller et Living After Midnight. Dommage que pour ce premier, le solo de Glenn Tipton fut un nouveau désastre, alors que Richie Faulkner s’en sortait les doigts dans le nez sur le sien.
Wovenhand a décidé pour son passage au Hellfest de commencer par une sorte de jam Noise Rock chamanique assez étrange avec un son très lourd proche du Doom. C’est vrai qu’avec deux membres de Planes Mistaken For Stars ont les attendait sur un terrain électrisé, mais à ce point là. Pas évident de rentrer dans le set et quand après une demi-heure le groupe commence à reprendre de vrais morceaux du dernier album notamment où l’on est déjà plus dans l’état d’esprit de leur musique façon Folk électrisé. Un bonheur d’avoir ce genre de groupes qui sortent du cadre strict du Metal au Hellfest.
La dernière fois qu’on avait vu Meshuggah à Clisson, c’était en 2011. Même si le set était remarquable et que la mise en scène était déjà impeccable, on était resté sur sa faim niveau son, le rendu des main stages étant trop aléatoire. Rien à dire cette année, tant la prestation était proche de la perfection. Un son incroyable pour l’Altar, un jeu de lumières hallucinant, et une setlist qui ne peut que difficilement être plus efficace : Future Breed Machine, Demiurge, Bleed, I am Colossus, ... S’il y avait un groupe à ne pas rater en cette fin de soirée, c’est bien eux, une prestation qui restera dans les annales.
À peine le set de Meshuggah terminé et toujours pas remis de cette monumental baffe qu’on se déplace vers la Temple pour continuer à faire travailler ses méninges avec les Norvégiens de Shining. “Thanks to all those who have not been seen Slipknot !” Ni une, ni deux, le black jazz est lancé ! Ces piles électriques sur scène n’auront pas tardé à chauffer les quelques festivaliers qui n’étaient pas devant la Mainstage pour le show de Noeud-Coulant. Enchaînant des titres plus accessibles de One One One avec des semi-impro jazz saxo-guitare avant d’annoncer un nouvel album dont la sortie est programmée au 7 octobre et qui se dévoilera avec trois titres joués à la suite ce soir. Un avant-goût très prometteur. Les Norvégiens termineront ce concert par leur version de 21st Century Schizoid Man de King Crimson avant d’interpréter I Won’t Forget (you Hellfest) et de longuement remercier le public pour son accueil. Parfaite clôture de journée.
On a eu peur pour Slipknot. Commencer son concert par une intro qui ouvre The Gray Chapter enregistrée en playback alors que Corey aurait pu chanter le texte, ça part mal. Sauf que visuellement quand on voit les neuf de Des Moines dans leurs nouveaux attirails reprendre une bonne panoplie de leurs meilleurs titres tous albums confondus avec une violence qui rappelle les premiers émois adolescents, ça a une autre gueule. Question show et pour mettre l’ambiance dans un pit, même à 2h du mat’, ils savent faire avec des titres comme Eyeless, Wait&Bleed, Disasterpiece ou même Vermillion. Malgré le chant clair de Corey (très bon - comme sur album) on ne peut pas s’empêcher de penser que ce genre d’artifice, trop systématique, aurait dû rester chez Stone Sour. Mais ça ne nous a pas empêché de bien apprécier leur concert.
Top 3 :
Lelag : Meshuggah, Mastodon, Lamb Of God Pentacle : Envy, Mastodon, Slipknot Bacteries : Mastodon, Truckfighters, Slipknot Florian : Truckfighters, Wovenhand, Judas Priest Grumlee : Alice Cooper, Armored Saint, Five Finger Death Punch nonohate : Meshuggah, Envy, Shining
Jeudi 20 novembre 2014
Revolver Magazine a révélé son top 20 des albums de 2014 (en novembre...) il contient Slipknot, At The Gates, Linkin Park, Behemoth, Mastodon, Machine Head, Motionless In White, Godsmack, The Pretty Reckless, Linkin Park, ... Le top intégral est à voir ici. L'occasion de vous rappeler d'aller noter vos albums de l'année pour le top lecteur qui sera publié en janvier (histoire d'avoir un top qui ne fait pas que lister les grosses sorties de l'année!)
Jeudi 14 août 2014
Godsmack a publié le clip de 1000hp (extrait de l'album du même nom tout juste sorti). Le groupe a été classé #3 du billboard américain à sa sortie (Godsmack faisant partie de ces grosses machines qui remplissent des salles énormes aux USA mais à peine connu ici).
Mardi 29 juillet 2014
Sur la version de The Walking Dead Saison 4 vendu par Walmart aux USA, on retrouvera un CD bonus avec notamment une version acoustique de "Turning To Stone" de Godsmack.
Samedi 05 juillet 2014
Godsmack annonce son album 1000hp pour le 1er septembre en Europe. Le single du même nom s'écoute toujours dans la suite.
Lundi 02 juin 2014
Godsmack sera de retour à la fin de l'été avec un nouveau disque, intitulé 1000hp.
Samedi 19 avril 2014
Something Unto Nothing, le supergroupe composé de Sass Jordan, Brian Tichy (Whitesnake, Billy Idol, Ozzy Osbourne), Michael Devin (Whitesnake) et Tommy Stewart (Godsmack), a mis en ligne son single Nomad.
Samedi 15 mars 2014
Godsmack a officiellement débuté l'enregistrement de son sixième album.
Samedi 08 février 2014
Godsmack aurait déjà écrit 11 chansons pour son prochain album. Celui-ci pourrait sortir d'ici la fin de l'année.
|
|