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Biographie

Go Ahead And Die

Il était une fois en 2020, une pandémie qui frappa le monde. Ne sachant pas ce qui allait se produire, le confinement fut rapidement instauré. Dans une ferme perdue de l'Arizona, un père et son fils se font chier. Ainsi ils décident de passer leurs journées à se bourrer la gueule, faire de la gratte et de la basse, ainsi que d'écouter des vieux classiques de la collection de papa et tonton. Une fois le soir venu, ils regardent des vieux films d'horreur en noir et blanc (en se bourrant la gueule).  Après quelques mois, ça commence vite fait à ressembler à quelque chose, aussi décident ils d'enregistrer ces moments glorieux entre père et fils. Pas facile d'être régulier... mais un jour, papa (en revenant de chercher les bières au supermarché peut être) revient avec un batteur tout neuf. Les morceaux s'enchainent les uns, les autres, et maman (manager de groupes) décide d'envoyer les rush à Nuclear Blast Records. Le label kiffe, et décide de produire l'album. Les trois comparses refont quelques morceaux pour faire le compte et envoient le tout à la maison de disque qui sort l'album en 2021. Voici, les enfants, la belle histoire de Go Ahead And Die !, celle de Max Cavalera (Guitare / Chant), Igor Amadeus Cavalera (Guitare / Basse / Chant) et de Zach Coleman (Batterie).

Chronique

15.5 / 20
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Go Ahead And Die ( 2021 )

Go Ahead And Die est le dernier projet en date de l’écurie Cavalera. Cette fois-ci on retrouve Max au chant et Igor, (pas son frère, mais son fils) à la basse et aux backings. Nouveau projet, nouvelle aventure, allons donc écouter ce que ça peut donner.

Ce qui surprend dès la première seconde, c’est la production de l’album. Il y a un gros coté vintage, garage dans l’âme, ça sature pas mal et on entend beaucoup de défauts. Le mix est très recentré sur les mediums, surement pour éviter la comparaison avec le dynamisme moderne des productions Metal. Même les effets sont bruts, on comprend vite que le micro a capté ce qu’il se passait dans la pièce et que ça n’a pas été travaillé sur ordinateur ou avec une simulation d’ampli. Pareil pour la batterie, on dirait qu’elle a été captée avec juste les overheads (caisse claire et grosse caisse à part bien entendu) tant le son est brouillon. D’ailleurs ça n’a probablement pas été enregistré au clic, on repère des accélérations et des variations de rythme. Pour le coup, pas de trig, pas de surproduction, on s’en tient à l’essentiel, surement dans un but d’authenticité. En ce qui concerne les compositions, pas de breaks, pas d’appels, pas d’annonces, on passe d’un riff à l’autre avec perte et fracas et ça a son charme. C’en est même à se demander à quel point on est en répète ou en studio.

Niveau style on se situe vers la fin 80, début 90, mais je vous vois venir, rien à voir avec Sepultura pour les influences. On est plus sur du Autopsy pour son aspect Thrash, Celtic Frost pour le coté Metal et Discharge pour les virages Punk. On fait pire comme références, on est d’accord. Et ça n’a pas cette volonté de s’ancrer dans un hommage, ou de vouloir profiter d’une quelconque popularité. Qu’on soit d’accord, si Max Cavalera veut surfer sur quelque chose, il surferait sur la propre popularité comme il l’a déjà fait avec Cavalera Conspiracy. Il y a quelque chose de plus viscéral dans cet album et ça fait plaisir de trouver ça. Honnêtement, il y a quelques indices qui trahissent l’époque sinon on aurait pu croire à un des nombreux groupes amateurs qu’on trouvait à cette période là. C’est peut être parce qu’il n’y a pas de "recette préconçue et qui fonctionne" qui a été utilisée pour fabriquer les morceaux, qu’on trouve cette sensation authentique d’amateurisme qui fleure bon. On est bien loin du format radio et tant mieux !

On pouvait avoir un gros a priori avant l’écoute du disque parce que quand on te fait écouter un nouveau projet de Max Cavalera, on pense tout de suite à quelque chose de très calibré et très formaté, un supergroupe, ou un réchauffé d’un réchauffé d’un réchauffé de Chaos A.D.  Après la première écoute, ce n’est ni ça ni une tentative de vouloir prendre le contre pied de ces élements en faisant semblant de faire un projet typé old school. Go Ahead And Die est très brut, et ça, ça ne se simule pas.

A écouter : I.C.E Cage, Prophets Prey, Punisher
Go Ahead And Die

Style : Thrash / Death Metal
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Origine : USA
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