Get The Shot

Hardcore / Thrash-Metal

Canada

22 mai 2025

  • Get The Shot

    Get The Shot se sépare de son chanteur emblématique : Jean-Philippe Lagacé. Dans un communiqué, le groupe évoque une décision mutuelle annonçant que le guitariste Olivier Roy va reprendre le chant. Cependant, de son côté, Jean-Philippe Lagacé annonce qu'il a écarté du groupe car étant professeur de collège depuis quatorze ans, il ne peut malheureusement pas tourner autant que Get The Shot le souhaiterait. Il précise qu'il est triste que seize ans de collaboration se finissent ainsi, sans même pouvoir dire au revoir aux fans. Son communiqué, en anglais, se lit dans la suite.

13 mai 2025

  • Rise Of The Northstar

    Rise Of The Northstar annonce une tournée européenne aux côtés de Half Me (Metalcore, Allemagne) et Get The Shot avec notamment 11 dates en France :

    04/11 - Le Splendid - Lille

    05/11 - Le Vapeur - Dijon

    06/11 - Le Point d'Eau - Strasbourg

    07/11 - Le Transbordeur - Lyon

    08/11 - Le Rockstore - Montpellier

    09/11 - Le Bikini - Toulouse

    13/11 - L'Atabal - Biarritz

    14/11 - Le Rocher de Palmer - Bordeaux

    15/11 - Le Cargo - Caen

    16/11 - Le Stereolux - Nantes

    22/11 - L'Olympia - Paris

01 mars 2025

10 octobre 2024

16 mai 2024

  • Nouveau single dévoilé par Get The Shot, avec en invité Marc Zelli de Paleface Swiss, avec Dominant Predation; pousse ta table basse avant de mettre play.

03 juin 2023

16 mars 2023

05 mars 2023

19 décembre 2022

11 octobre 2022

07 octobre 2022

  • Les sorties du jours ! Comme chaque vendredi voici les sorties du jour, avec un lien pour écouter un titre. Pas loin de 80 sorties répertoriées encore, vous écoutez quoi en premier ?
    - Lamb Of God (Groove Metal, USA) 🎧
    - Get The Shot (Thrash / Hardcore, Canada) 🎧
    - Fucked Up (Punk Hardcore / Indie, Canada) 🎧
    - A.A. Williams (Post-Rock / Dream Pop, UK) 🎧


    - Acédia (Black Metal, Canada) 🎧
    - Aenaon (Black / Avant Garde, Grèce) 🎧
    - Alvvays (Indie Rock, Canada) 🎧
    - Ancient Enemy (Thrash, USA) 🎧
    - Armed For Apocalypse (Sludge, USA) 🎧
    - As They Burn (Deathcore, Paris, un EP) 🎧
    Blackbird Hill (Stoner / Garage, France / Bordeaux) 🎧
    - Blind Illusion (Thrash Metal, USA) 🎧
    - Blodhemn (Black Metal, Norvège) 🎧
    - Bush (Alt Rock / Grunge, UK) 🎧
    - Caustic Casanova (Psych Rock / Stoner, USA) 🎧
    - Charlotte Wessels (Folk, Pays Bas, ex Delain) 🎧
    - Cloud Rat (Grindcore, USA) 🎧
    - Coffin Torture (Doom / Sludge, USA) 🎧
    - Counterparts (Hardcore, USA) 🎧
    - De Profundis (Death Metal, UK) 🎧
    - Dead Neanderthals (Drone / Noise / Experimental, USA) 🎧
    - Diabology (Black / Thrash, USA) 🎧
    - Electric Jaguar Baby (Stoner / Fuzz, France) 🎧
    - Ellefson-Soto (Power Metal, USA) 🎧
    - Ensanguinate (Death Metal, Slovénie) 🎧
    - Faceless Burial (Death Metal, Australie) 🎧
    - Faith in Jane (Grunge / Stoner, USA) 🎧
    - From the Vastland (Black Metal, Norvège) 🎧
    - Fumata (Doom / Stoner / Sludge, Mexique) 🎧
    - Gilla Band (Noise, Ireland, ex Girl Band) 🎧
    - Gillian Carter (Screamo, USA) 🎧
    - Goatwhore (Black / Death / Thrash, USA) 🎧
    - Gohrgone (Black / Death, France) 🎧
    - Grief Circle (Doom, Pologne) 🎧
    - Heavy Metal Perse (Power, Finlande) 🎧
    - Hostage of Fate (Thrash / Hardcore / Punk / Grindcore, Grèce) 🎧
    - Illyria (Post Metal / Prog Rock, Australie) 🎧
    - Jivebomb (Punk / Hardcore, USA) 🎧
    - Karin Park (Dark Folk, Suède, Karin de Arabrot) 🎧
    - King Gizzard&The Lizard Wizard (Rock Psyche, Australie, Un des 3 albums du mois.) 🎧
    - Korrosive (Thrash, Canada) 🎧
    - Lady Luna and the Devil (Doom, USA) 🎧
    - Languish (Death Metal / Grindcore, USA) 🎧
    - Liturgy (Experimental, USA, un EP) 🎧
    - Major Parkinson (Prog Pop, Norvège) 🎧
    - Mastic Scum (Brutal Death, Autriche) 🎧
    - Memories Of A Lost Soul (Prog Metal / Death Melo, Italie) 🎧
    - Monovoth (Doom, Argentine) 🎧
    - My Kid Brother (Indie Pop, USA) 🎧
    - Parius (Prog Metal, USa) 🎧
    - Parius (Prog Metal / Rock, USA) 🎧
    - Queensrÿche (Prog Metal, USA) 🎧
    - Resin Tomb (Sludge / Death Metal, Australie) 🎧
    - Reverend Mother (Heavy Rock / Rock 70's, USA) 🎧
    - Ritual Dictates (Gothic Metal, Canada, Avec Justin Hagberg (3 Inches of Blood) et Ash Pearson (Revocation).) 🎧
    - Sand into Glass (Stoner / Funeral Doom, USA) 🎧
    - Sleeping Romance (Metal Sympho, Italie) 🎧
    - Les Enfants De Dagon (Death / Black / Chant Lyrique, France) 🎧
    - Sloth Fist (Punk / Hardcore, USA) 🎧
    - Sparrows (Black / Death, USA) 🎧
    - Statement (Groove Metal, Danemark) 🎧
    - Steel Arctus (Epic Heavy Metal, Grèce) 🎧
    - SUMAC (Sludge, USA, En collaboration avec Keiji Haino) 🎧
    - Sun Voyager (Stoner / Heavy Rock, USA) 🎧
    - Suspyria (Rock / Metal, Australie) 🎧
    - Teramaze (Prog Metal, Australie) 🎧
    - Terror Cell (Metalcore, USA) 🎧
    - The Antichrist Imperium (Black / Death, UK) 🎧
    - The Bobby Lees (Garage / Punk, USA) 🎧
    - The Cult (Rock, UK) 🎧
    - The Killerhertz (Alt Metal, Danemark) 🎧
    - The Lovecraft Sextet (Darkjazz, Pays Bas) 🎧
    - Thundering Hooves (Black Metal, UK) 🎧
    - Tons (Sludge / Doom, Italie) 🎧
    - Upon Your Grave (Death Melo / Metalcore, Canada) 🎧
    - Wednesday 13 (Glam Metal, USA) 🎧
    - Woods Of Wonders (Power Metal, Pays Bas) 🎧
    - Wowod (Blackened Hardcore / Post-Metal, Russie, Split avec Somn) 🎧

06 octobre 2022

  • Lionheart a sorti un clip pour le titre Live By The Gun, avec en feat Ice-T (de Body Count). Welcome To The West Coast III sort le 9 décembre et verra pas mal d'invités dont Jamey Jasta (de Hatebreed, qui a aussi produit l'album), Alex Taylor (Malevolence), Anthony Martini (E.Town Concrete) ou encore Los (Desmadre).
    Le groupe sera prochainement en tournée avec Terror, Get The Shot et Dying Wish avec des passages en France à Paris (préventes) et Lyon (préventes).

29 septembre 2022

  • Encore du clip pour Get The Shot cette fois avec Season Of The Damned II, le dernier titre de l'album (traditionnellement différent du reste) avec cette fois une balade. Infinite Punishment sort le 7 octobre.

22 septembre 2022

09 septembre 2022

26 août 2022

30 juillet 2022

17 juin 2022

19 mai 2022

22 avril 2022

  • Envie d'une soirée massage ? Lionheart, Terror, Get The Shot et Dying Wish seront en France pour deux dates :
    - 11/10 : Paris (La Machine Du Moulin Rouge), places
    - 13/10 : Lyon (Ninkasi Kao), places

07 décembre 2021

  • Get The Shot a publié un communiqué (ici) pour dire qu'il ne participerait pas à la tournée warm up du Hellfest et que le groupe cesse son partenariat avec Rage Tour, tout cela suite aux accusations d'agressions sexuels dans la scène punk et metal française, où un employé de Rage Tour a été accusé d'agression (les détails résumés ici). Le groupe conclu son communiqué par "Get The Shot sera TOUJOURS du côté des personnes opprimées ou marginalisées et nous lutterons contre toute manifestation de la culture du viol. Aucun impératif commercial ne viendra affecter ces valeurs fondatrices du groupe.".
    Pour le Warm Up Tour c'est Crisix (Thrash Metal, Espagne) qui remplacera Get The Shot.

19 juillet 2021

  • Beyond The Styx (Metal Hardcore - Tours) est de retour en studio pour enregistrer son nouvel album aux côtés de Christian Donaldson (Cryptopsy, Despised Icon, Get The Shot).

04 juin 2021

  • Lionheart, Terror, Get The Shot et Dying Wish feront une tournée commune fin 2022.
    Voici les dates pour la France :
    - 11/10 : Paris (La Machine Du Moulin Rouge), préventes
    - 13/10 : Lyon (Ninkasi), préventes
    Autours :
    - 10/10 : Anvers (Zappa)
    - 12/10 : Barcelone (Razzmatazz 2)
    - 14/10 : Zurich (Komplex XS)

13 mars 2020

12 février 2020

22 janvier 2020

  • L'affiche de la 28ème édition du Ieperfest, qui aura lieu du 3 au 5 juillet à Ypres commence à bien se remplir. Sont d'ors et déjà prévus Additional TimeAll Out WarAnimal ClubColdstareThe Curse of Millhaven, Deafheaven, Death Before DishonorDeconsecrateFirst BloodFlushFrontierer, Gatecreeper, Get The ShotHer Fault, Jinjer, Knocked LooseLiar, LionheartLoud LoveMainstrikeMark My Way, Martyrdöd, Old Man GloomQuestionsRenouncedSektorSubzeroUse KnifeWisdom In ChainsWolfpack et Wolvennest.
    Par ailleurs, parmi d'autres vidéos, le festival a mis en ligne le set d'Hangman's Chair lors de l'édition 2019. Rendez-vous dans la suite pour voir cela.

05 décembre 2019

  • Get The Shot sera en France pour plusieurs dates en mars prochain, ils seront accompagnés de Brutality Will Prevail et Wolfpack :
    - 14/03 : Angers (Chabada), places
    - 15/03 : Reims (Quartier Libre)
    - 17/03 : Evreux (Kubb / Tangram)
    - 18/03 : Paris (Gibus)
    - 19/03 : Riom (La Puce A L'Oreille)
    - 20/03 : Toulouse (Rex)
    - 24/03 : Montpellier (Secret Place), préventes
    - 25/03 : Marseille (Molotov)
    - 26/03 : Lyon (Ninkasi)
    - 27/03 : Montbelliard (Atelier Des Moles)
    - 28/03 : Bully Les Mines (Maison de quartier Jean Macé)

18 août 2019

18 juillet 2019

06 avril 2019

  • Concert du Jour :
    - Ce soir, à La Nef (Angoulême), c'est The Day Of Hardcore avec Stick To Your Guns (USA), Nasty (BE), Get The Shot (CAN), Knuckledust (UK), Alea JActa Est (FR), Slope (DE), Guilt Trip (UK) et Elephants (FR). Toutes les infos sur l'event FB et les places en vente par là.
    - Du côté de Toulouse (salle du Cap, derrière l'université Paul Sabatier), c'est NovelistsKadinja, Atlantis Chronicles, et Whiskey Aurore qui jouent dans le cadre du Printemps Etudiant #22. Infos par ici.

19 mars 2019

13 février 2019

20 décembre 2018

03 décembre 2018

  • Exclu : On vous propose de découvrir le nouveau clip de Fatal Move (Metal / Hardcore), "Redefine", dans la suite. Le titre est extrait de leur prochain album Somewhere Between Life And Death. Fatal Move rejoignent donc la petite famille du label Toulousain Useless Pride Records qui compte des groupes comme Get The Shot (Canada), Alea Jacta Est (France), Kids Of Rage (Espagne), etc...

28 novembre 2018

  • Le Hellfest 2019 fera une tournée de Warm Up cette année également, pas encore de noms mais la liste des villes (Vannes, Brest, Caen, Lille, Strasbourg, Paris, Lyon, Romans Sur Isère, Nîmes, Bordeaux, La Rochelle, Limoges, Tours et Nantes (au Zénith), le détails et les dates sont ici.
    Et vu que le nom de Rage Tour est associé à l'affiche (comme l'an dernier avec Ultra Vomit) : Rage Tour c'est le tourneur de pas mal de groupes (Le Bal Des Enragés, No One Is Innocent, Ultra VomitNapalm Death, Municipal Waste, Sick Of it All, Madball, Get The Shot, ...), du coup sûrement des idées des groupes à voir sur ce warmup dans leur roster.

06 août 2018

  • Live Report : Get The ShotUltimhate et Red Death c'était le mois dernier au Mondo Bizarro et on vous raconte cette soirée par ici. Les photos du concert sont visibles .

05 août 2018

14 juillet 2018

13 juillet 2018

24 juin 2018

  • Live Report : Hellfest - Jour 2
    Et c’est parti pour un samedi qui fera la part belle au Neo Metal, au Hardcore et il y aura pas mal de lien avec le Hip-Hop (Dälek, Ho99o9Powerflo, Body Count, …). C'est une première d’avoir autant de représentants du genre à Clisson.

    Pensées Nocturnes : Simple projet one-man band de Vaerohn à l'origine, c’est au printemps 2017 que Pensées Nocturnes se produit pour la première fois en concert en s’entourant d’une poignée de musiciens. Le groupe montre déjà un professionnalisme exemplaire, preuve d’une expérience de la scène grandissante. Enchaînant les utilisations d’instrument peu habitués à sonner sous la Temple comme l’accordéon, la trompette ou encore le trombone, la formation parisienne dégage une aura sur scène qui nous transporte dans ce monde cauchemardesque où l'on a hâte de s’enfoncer en espérant que le cauchemar dure aussi longtemps que possible.

    Monolord : L’un des premiers concerts de la journée et première claque. Une entame de Valley idéale pour se réveiller convenablement. On reste comme à l’habitude des suédois, du riff, du riff, et encore du riff, gras et basé sur un assemblage minimaliste de notes, qui ravira une assemblée en phase de réveil. Les morceaux du dernier album, Rust, s’agglutinent et font leur office, aplatissant les têtes, écrasant les corps. Classique mais efficace, du feeling et de la lourdeur, tout ce qu’on attendait finalement.

    Get The Shot : Les Québécois ont littéralement cramé la Warzone, bien aidés par les compos de Infinte Punishment, mais aussi de l’album précédent No Peace In Hell, de la matière gorgée de feeling pour satisfaire la ménagère hardcore de moins de 50 ans. Les messages politiques n’ont pas manqué, orientés en particulier sur la répression policière. Les titres de Get The Shot résonnent dans la Warzone et contentent une affluence étonnamment massive à midi. De quoi retourner une assemblée de coreux à travers une énergie positive.

    Demilich : Demilich est l’exemple même de la formation culte qui n’a pas eu droit à la notoriété qu’elle mérite. En effet, les finlandais n’ont sorti qu’un seul et unique album. Je vous encourage, si ce n’est pas déjà fait, à vous plonger dans l’album Nespithe, qui aurait mérité que le groupe se retrouve aux côtés de formations comme Death, Gorguts ou encore Nile. Malgré un son légèrement en retrait, ce qui n’aide pas les festivaliers qui viennent découvrir le groupe sur scène aujourd’hui, les finlandais, très heureux de se produire enfin chez nous, font preuve d’une technicité exemplaire. Pour l’occasion le groupe a même réalisé un t-shirt spécial aux couleurs du drapeau français, fièrement arboré par le bassiste.

    Misþyrming : Ce qui est incroyable chez les islandais c’est la virulence avec laquelle ils exécutent leurs morceaux sur scène. Tu sens que les gars ne sont pas là pour rigoler et qu’ils vivent vraiment leur Black Metal, bien plus que certains groupes dans le genre qui sont méchants dans leurs compos, mais dans l’attitude c’est tout autre. Tu ajoutes à ça un son exemplaire où l’on distingue les instruments, une voix de possédée et des leads de guitares fous (sur Söngur Heiftar notamment) et tu obtiens un concert de Black Metal les plus marquants au Hellfest de ces dernières années.

    Knocked Loose : Seconde excursion vers la Warzone et seconde gifle, dans le domaine hardcore beatdown moderne, on peut difficilement faire mieux. Rythmique sur-lourde, dérision verbale et feeling outrancier, les jeunes gens de Knocked Loose n’ont déjà plus rien à prouver en direct. A l’image de leurs camarades de Code Orange, les gaziers sont en place et engrangent les points de vie à travers les titres de Laugh Tracks, sans complexe.

    Psykup : C’est une immense foule qui déborde déjà de la Altar qui s’est donnée rendez-vous en ce début d’après-midi pour accueillir une de nos formations cultes bien de chez nous : les toulousains de Psykup. Le show aujourd’hui sera dans l’exacte continuité de la tournée de 2017 qui faisait suite à la sortie de Ctrl+Alt+Fuck, leur dernier album. Le seul véritable regret de ce concert vient de ce show entièrement calculé comme il l’était lors de la tournée qui les a amené à filmer leur concert à domicile pour une sortie DVD. Plus de spontanéité et de morceaux des anciens albums auraient été les bienvenus et le résultat n’en aurait été que plus impactant.

    Re-Psykup (vu par un autre chroniqueur, qui n’avait pas vu la tournée précédente et n’était donc pas spoilé) : Après un court sample de Surfin’ USA en intro, les membres de Psykup arrivent en chemises à fleurs et en lunettes de soleil, en jetant des frisbees dans la foule. L’ambiance est posée, c’est parti pour quarante minutes d’Autruche-Metal débile, groovy, et précis dans son exécution. « On s’appelle Psykup, on vient de Tokyo ! » lâche le vocaliste, toujours dans l’esprit WTF du groupe. Leur titre Do It Yourself sera dédicacé au Hellfest qui s’est construit à partir de rien. On retiendra aussi les morceaux Cooler Than God ou Love Is Dead, qui marquent par la puissance de leur groove parfaitement retransmis sur scène. En parlant de scène, Psykup n’investit la Altar qu’avec un tout petit backdrop à l’effigie du récent Ctrl+Alt+Fuck, mais a aussi posé de part et d’autre de la batterie six panneaux lumineux qui s’allument pour former différents mots ou logos selon les titres, et qui en fin de set affichent une alternance "Merci! / Bisous!". Des fadas, ces toulousaings.

    Oranssi Pazuzu : Cette année le Hellfest nous gâte pour ce qui est des perles underground et / ou old school sous la Temple et l’Altar. Oranssi Pazuzu était assurément un nom à ne pas rater pour qui aime l’ivresse musicale. Avec ses deux guitaristes et son clavier, le groupe débarque sur un premier titre un peu inquiétant question qualité sonore , ça vrombit dans tous les sens, mais il est carrément ardu de distinguer les notes aiguës. Problème réglé dès le deuxième morceau extrait du dernier méfait des Finlandais. Et là, c'est l'envol, le départ vers d'autres dimensions. Oranssi Pazuzu rayonne de puissance et distille ses mélodies étranges, Aux portes du Psyché. Lahja nous met sur les rails avec ses percussions tribales et cette guitare répétitive, un trip qui durera tout le reste du concert, consacré essentiellement à l’excellent dernier né Värähtelijä. Si les non-initiés et réfractaires pourront trouver des longueurs dans les riffs tournant en boucle, les nordiques préparent en fait le terrain pour des explosions incroyables. Le final se fera sur un Vasemman Käden Hierarkia dantesque, brillant par son tempo écrasant qui finit de sonner l’auditoire. Le retour au monde physique est douloureux, voir un autre concert immédiatement après n’est vraiment pas une idée séduisante, on préférera plutôt se ressasser encore quelques minutes les élucubrations fantastiques des scandinaves.

    Heilung : Jean Michel Pagan était de sorti sous la Temple vers 17h avec les allemands d’Heilung puisque cette année il n’y avait pas Wardruna pour assumer sa passion pour les peaux de bêtes, le marquage au crayon noir et les cornes à boire. La scène est blindée, on ne peut rien voir à part des silhouettes de types habillés avec des peaux d’animaux morts et des bardages de bois qui servent de cache misère. Des borborygmes, des percussions tribales minimalistes… heureusement qu’on a eu plusieurs siècles d’évolution pour dépasser ce néant musical. Curieux que des mecs souhaitent s’y complaire. Lundi, tout ce beau monde pourra retourner au bureau se faire chier la nouille en réunion et aller faire ses courses au Leader Price du coin, mais le temps d’une petite heure Jean Michel Pagan aura voyagé quelque peu dans des contrées fantasmées, tout comme son patrimoine viking hérité de sa grand mère espagnole.

    Modern Life Is War : Augmenté de deux récents nouveaux titres, Modern Life Is War s’est fait plaisir tout en les distribuant à un public malheureusement peu agglutiné devant la scène. Alors que Get The Shot avait rempli les lieux plus tôt dans la journée, on se retrouve un peu désolé de voir un groupe emblématique des 90’s se démener devant un public trop peu intéressé. Le groupe n’est certes pas très porté sur la promo, mais ça ne nous empêche pas de soutenir le bouzier, qui mérite amplement un relais. On tâchera d’en profiter, comme on l’a fait durant leur set.

    Jonathan Davis : Jonathan Davis en solo sonne comme du vieux Korn, c’est à dire glauque et lugubre en restant accessible, mais en plus dépressif, en plus Pop et en plus chiant. C’est long et il ne se passe rien. On se rattrape avec l’originalité de la formation : en plus du vocaliste qui donne son nom à son groupe, sont présents sur scène un batteur (celui de Korn d’ailleurs), un guitariste, un claviériste, mais aussi un contrebassiste et un violoniste. Mais en dehors de ça, on ne retiendra pas grand chose d'intéressant ici.

    Dälek : Si le Hip-Hop est un peu plus à l’honneur cette année notamment sur cette journée du Samedi, peu de monde s’est pressé pour voir Dälek sous la Valley. Quelle erreur, mais ceux qui connaissent ou venaient pour la découverte ne seront pas déçu. A l’occasion pour ce concert, c’est Mathieu Vandekerckhove d’Amenra qui est venu prêter main forte au duo à la guitare. Celui-ci se montrera assez discret, mais ajoutera tout de même une couche d’effets supplémentaire aux machines de Rek. 50 minutes de Hip-Hop lourd, froid, urbain et bruitiste porté par le flow colérique de MC Dälek. Le son n’est pas à leur avantage, mais on comprend la thématique : c’est noir et lancinant. Dälek pioche surtout dans son dernier et premier album avec trois titres d’Absence : Asylum, Ever Somber et le fantastique Culture For Dollars, mais aussi Echoes Of… d’Endangered Philosophies qui détruit tout sur son passage avec cette rythmique tellement méchante. On y trouvera également les morceau Weapons et Numb en conclusion. Un très bon set, mais on aurait aimé encore plus de basse et encore plus de lourdeur pour faire s'écrouler la Valley.

    Pleymo : Les Pleymo attaquent leur set avec United Nowhere puis Ce Soir C’est Grand Soir, de vieux titres bourrins au chant rappé qui permettent au groupe de gagner l’attention de la foule amassée devant les Mainstages, a.k.a. les scènes "revival 2000" de ce samedi. Le groupe fera l’effort de continuer de glisser de nombreux titres bien vénères pour justifier leur présence, malgré quelques incursions vers leurs albums les plus récents. Ces quelques titres, plus mous, laissent indifférent les gens qui, comme moi, regardent de loin, mais l’ambiance dans le pit semble complètement survoltée tout le long de la prestation. Le chanteur remercie d’ailleurs le public et demande si "vous êtes là ?" entre chaque titre (c'est lourd), et provoque un gros Braveheart sur Tank Club. Pleymo finira par Blöhm!, un dernier extrait de leur premier album, datant déjà de 1997 (ça aussi, on nous le rappelle entre les morceaux, que Pleymo a eu une carrière : re-lourd), pour partir en beauté. L’air de rien, quand ils blablataient pas, ils ont tout péta.

    Bullet For My Valentine : Même s’il y a encore une énorme masse de monde, la foule semble moins réactive pour Bullet For My Valentine que pour Pleymo. Il faut dire que leur look de poseurs prétentieux en mode coreux à casquette et la distance que les musiciens mettent avec le public (lunettes noires, pas vraiment de communication) n’ajoutent pas à leur capital sympathie. Contrairement aux autres groupes de notre adolescence qui jouent sur les Mainstages aujourd’hui, Bullet For My Valentine joue des titres récents et n’arrive pas à déclencher le petit quelque chose qu’on attend d’eux. Pour couronner le tout, le frontman est peu bavard et de longs blancs s’installent entre les morceaux. Parfois un nouveau titre finit par démarrer, d’autres fois le chanteur sort quelques phrases bateau avant de lancer la suite, mais dans tous les cas on sent un malaise. Heureusement, le groupe finira avec Tears Don’t Fall et Waking The Demon pour un fan-service minimal.

    Terror : Que dire sur un show de Terror ? Le groupe était au taquet ? Le public aussi ? Sur les bords de la scène on retrouve les groupes de la journée (prêt à venir faire un feat, aider… si besoin). Scott Vogel harrangue la foule, répète en boucle que c’est bien d’être en vie, d’être libre… Et entre ses discours : ça joue à fond, évidemment. C’était bien, c’était Terror.

    Body Count : Ouvrir son set sur une Mainstage par une reprise de Slayer quand on est un groupe de Rap / Metal, fallait y penser. Mais continuer par une seconde reprise (toujours de Slayer), puis du blabla, puis un solo de guitare noisy, puis du blabla... Au final, Body Count semble pêcher par excès de confiance et tombe dans la désinvolture. On dirait que le groupe est en répétition... Jusqu’à un certain point où le concert commence vraiment, avec les tubes Cop Killer et Talk Shit Get Shot qui sont joués en fin de set. Mais c'était trop tard pour véritablement s'enflammer.

    Deftones : Il faut remonter en 2009 pour la dernière apparition de Deftones en terre clissonnaise, donc dire qu’aujourd’hui le groupe était attendu serait le plus gros euphémisme de la journée. L’hystérie s’empare de la foule à l’apparition des premiers membres du groupe et de Chino Moreno qui lance le concert sur Headup. L’effervescence est alors quasi-instantanée dans la fosse et ne redescendra pas de sitôt car les morceaux suivant ne sont autres que My Own Summer et Around The Fur. La setlist aura la particularité de regrouper les morceaux joués à la suite par album, ainsi après Around The Fur s’enchaîne White Pony puis Diamond Eyes. Malgré les conditions proposées par la Mainstage 1, Chino a cette particularité de créer une connexion avec son public en toutes circonstances, atteignant un pic d’émotion sur Knife Party et Change (In The House Of Flies). Le rappel au soleil couchant se fait sur un enchaînement tiré d’Adrenaline sur lequel Sen Dog de Cypress Hill, présent ce jour pour son nouveau groupe Powerflo, vient épauler Chino en arborant fièrement un t-shirt Hellfest Crew. Une seule envie à la sortie du set de Deftones, celle de vouloir les revoir au plus vite.

    Limp Bizkit : Lors de leur dernier passage en 2015 le groupe avait fait un set plus que moyen en remplissant leur playlist de reprises (genre Limp Bizkit n’a pas de quoi balancer une heure de tubes). Cette fois ça débute plutôt bien, ça balance des tubes; mais très vite Fred Durst blablate pendant des plombes entres les titres, puis DJ Lethal nous balance des extraits de titres connus (du Slayer, du Pantera, du Nirvana, du Rage Against The Machine...). L'horreur absolue sera atteinte sur La Marseillaise pour une mabiance fête à la saucisse digne de ce nom. Voilà comment prolonger son set, de casser le rythme… Au final si on prend les titres joués c’était une bonne playlist (Rollin' (Air Raid Vehicle)Nookie, My Way, Take A Look Around...) mais avec des interludes relous au possible.

    Watain : Tridents en flammes, foule agglutinée, les Suédois sont attendus de pied ferme par une Temple bien remplie et avide d’en découdre. Le rituel prend forme comme d’habitude, Erik Danielsson se la joue solennel et voilà le set lancé. Entre rythmiques hachées qui tabassent et tremolos mordants, Watain mène sa danse avec aisance et bénéficie d’un son très bien équilibré. Exit les bouchons d’oreilles, les notes dissonantes viennent s’échouer sur les brasiers incandescents tandis que la foule réagit avec ferveur. Placé en pleine nuit, le set est empreint d’un mysticisme renforcé par un light show très dynamique voire épileptique. Pour conclure sa mise en scène Danielsson incarne Lucifer en personne en transmettant la lumière au public, avant de retourner dans les ténèbres.

    Cro-Mags : Allez, pour ce weekend en virée Crossover on demande les papas : Cro Mags. Version John Joseph évidemment (si vous avez suivi les batailles autour du groupe) et c’est une petite leçon d’histoire et de musique. Le groupe joue limite Thrash puis montre ses aspects plus Hardcore. Pas de grosse révélation ici, mais un concert sympa et énergique.

    Nile : Les plus fins égyptologues du Hellfest se sont donnés rendez-vous à l'Altar pour une conférence fort intéressante présidée par Nile. Direction les catacombes des pyramides et la Douât avec le Brutal Death Technique des Américains sans passer par la case tourisme. Agrémenté de quelques samples de musiques d'ambiance histoire d’aérer et de faire humer le sable brûlant au public, le set ne fait pas défaut à la réputation de notre troupe d’historiens. Du Brutal Death Technique exécuté sans accroc, sans énorme prestation non plus. Globalement bon, le son laisse passer les lignes mélodiques qui se faufilent sans souci dans les esgourdes, respiration salutaire entre le matraquage compulsif de George Kollias et le riffing ininterrompu des guitaristes. Avec un Suffocation qui a tout retourné hier, Nile souffre fatalement de la comparaison, et on ne peut pas s’empêcher de noter des guitares trop rocailleuses qui méritaient un son plus plein.

    Neurosis : Cette branlée. Ce son de fou furieux. On n’était pas prêts. Ce n’est pas la première fois que Neurosis vient au Hellfest ou qu’on a la chance de les voir sur d’autres festivals, mais là, les mecs ont poussé les potards à 11. Tout sonne parfaitement, de la batterie aux rythmiques tribales jusqu’aux guitares carnassières et au chant terrible de Steve Von Till et Scott Kelly. On sent le groupe très remonté de l’ouverture sur Given To The Rising jusqu’au final apocalyptique du monstrueux Through Silver In Blood. Un pliage de nuque en bonne et due forme et un immense signe de respect pour les américains qui sont encore et toujours largement un cran au dessus de toute la vague de groupes Post-machin.

    Parkway Drive : Fulgurante ascension que celle de Parkway Drive qui en 2013 encore se produisait en milieu d’après-midi avec un simple backdrop comme décor. Aujourd’hui c’est bel et bien en tête d’affiche de la Mainstage 2 que les australiens se produisent. Pour l’occasion, le groupe nous dévoile un show de lumière, de pyrotechnie ainsi que d’autres artifices dignes des plus gros noms de cette affiche. Malheureusement, il faut plus qu’un show visuel captivant pour en venir à apprécier une heure de set majoritairement composé de morceaux des deux derniers albums du groupe. Et ce n'est clairement pas leurs meilleurs titres.

    Dimmu Borgir : Dimmu Borgir qui clôt les concerts de la Altar, c’est l’assurance d’une surpopulation sous la tente en question pour une fin de soirée placée sous le signe de l’epicness. Après une conventionnelle ouverture avec les deux premiers titres du récent Eonian, les Norvégiens dégainent leurs tubes : The Chosen Legacy, Gateways, Dimmu Borgir... Les lumières rouges, la fumée, et le backdrop qui symbolise une façade d’église donnent une ambiance de messe noire au set. Les chœurs sont parfois un peu faiblards, mais la set-list est un tel best-of que l’efficacité est là. Mais la fatigue aussi, et de loin, le son est étouffé et la magie prend moins bien. Dimmu Borgir termine sa collection de tubes par des inévitables, Progenies Of The Great Apocalypse et Mourning Palace. Rien à redire sur la prestation, mais elle fut difficile à apprécier à cause de la foule et de l’épuisement.

    Top 3 :
    Méo : Orange Goblin, Get The Shot, Monolord
    Bacteries : Deftones, Psykup, Neurosis
    Skaldmax : Oranssi PazuzuMisþyrming, Deftones
    Pentacle : Neurosis, Oranssi Pazuzu, Dälek
    Florian : NeurosisTurnstile, Deftones
    Chazo : Deftones, Ho99o9, Psykup
    Tang : Neurosis, Knocked Loose, Dälek
    Zbrlah : Deftones, Psykup, Enslaved
    Nonohate : Neurosis, DeftonesMisþyrming

11 juin 2018

  • Get The Shot débute sa tournée ce mois-ci :
    23.06 Clisson, Hellfest
    24.06 Paris, Le Gibus
    25.06 Lyon, Warm Audio
    26.06 Dijon, Deep Inside
    06.07 Tours, Riip Fest 
    07.07 Rennes, Summerbowl Of Hardcore
    08.07 Namur, Belvedere (Belgique)
    05.08 Albi, Xtreme Fest
    06.08 Nantes, Ferrailleur 
    10.08 Ieper, Ieper Hardcore Festival (Belgique)

22 février 2018

26 janvier 2018

  • Première annonce de groupes pour le Ieperfest, qui se tiendra du 10 au 12 août prochain à Ypres : AcidezAlbez Duz, Coffins, Comeback Kid, Conflict, ConvergeCrossfaceDamien Done, Discharge, DoomDowningFor The Glory, Get The ShotGreg BennickHeadshot, HexisJodie FasterLa JungleLotusMoskwaPauraProcess of GuiltPsycho EnhancerSlopeThe WeirdosWisdom In ChainsZohastre.

21 décembre 2017

05 août 2017

  • Chronique : Get The Shot - Infinite Punishment : "La scène Hardcore de Québec City n'est clairement pas la plus réputée mais elle abrite néanmoins quelques beaux spécimens, tels que Get The Shot, créature à cinq têtes et machine à mosh-parts qui nous avait correctement remodelé le faciès avec No Peace in Hell, deuxième album euphorique, une distribution de bastos animée au son d'un crossover Thrash/Hardcore de darons. [...]"

03 août 2017

  • Infinite Punishment, le nouveau Get The Shot, s'écoute sur Metal Injection. C'est la meilleure chose que vous pourrez faire aujourd'hui (pour vous situer : le thrash des débuts de Metallica, la hargne d'un Comeback Kid, la précision de Havok) ! L'album sort vendredi.
    A noter le groupe sera à Paris le 22 novembre.

09 juillet 2017

02 juillet 2017

07 juin 2017