Une perle, mais attention c'est un tout autre paysage comparé aux précédents efforts.
Gantz
Screamo

La Chambre Des Morts
Chronique
S'il y a une chose que l'on retiendra de Gantz, mis à part la qualité de leurs morceaux, c'est sans aucun doute leur désir d'évoluer, de se renouveler et de perdurer au sein de la scène hardcore européenne. Après 8 années d'existence ponctuées d'une poignée d'excellentes (mais courtes) productions, de changements de line up, d'investissements personnels (Impuremuzik), Gantz trouve aujourd'hui le temps avec La Chambre des Morts de nous offrir un "vrai grand" disque pleinement consacré à leur musique.
Comme toujours, on a droit à un joli packaging façon digipack très classe avec un livret dont les paroles de chaque composition sont enrichies de quelques explications verbales sur le contexte de leur écriture. Musicalement parlant, La Chambre des morts confirme le tournant musical entrevu sur les productions précédentes. Si on ressent encore et toujours l'aspect écorché, désespéré et poétique des notes, Gantz l'exprime aujourd'hui différemment qu'a l'époque du poignant Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le groupe est parvenu avec aisance à ne pas s'enliser dans un cadre "screamo" aux contours clairement définis mais étend ses membres vers des sentiers plus obscurs et métalliques. Côtoyant la lourdeur du noise-core ("Mes Architectes") et la noirceur du sludge ("Vieillir sans compter, vieillir sans trembler"), les morceaux prennent du plomb via des parties bien heavy et cette voix malade et écorchée qui maltraite les syllabes en longueur dans des tons majoritairement graves.
Bien sur, on a toujours droit à ces parties de guitare cristallines et alambiquées ("Les prémices du bétons", "Noircir la porte de sa maison") qui font aujourd'hui toute la personnalité du groupe au même titre que les paroles (toujours en français) jamais anodines, toujours pesées et réfléchies ("Rance") sur les sentiments et aspirations de l'homme au sein de sa société. Gantz a également travaillé les ambiances et atmosphères (intro / outro) qui, avec du recul, confèrent une cohérence certaine à ce disque plutôt long pour le genre (45 minutes) et qui pourtant passe à une vitesse grand V à nos oreilles tant sa capacité à nous captiver est grande.
La Chambre des Morts est disponible en version CD (Krawa Rds, Heart on fire, Radar Swarm, Impure Muzik) et vinyle (Maldoror, Sm-Musik) à laquelle, par manque de temps, l'excellent titre "Noircir la porte de sa maison" n'a pu être intégré. Gantz est sur la route d'avril à juin avec son nouveau line-up, ne manquez pas l'occasion de voir une des formations les plus sincères et sympathiques de l'hexagone.
Téléchargez : Les prémices du béton.
Les critiques des lecteurs
Une perle, mais attention c'est un tout autre paysage comparé aux précédents efforts.
j' adore votre groupe et c ' est toi grace a toi loic
une du collège pierre de ronsart
Cet album tranche avec le reste de la disco, mais se n'est pas pour me déplaire.
L'integration du Post Rock est trés bien faite et le nouveau chanteur est trés différent mais ne me gène pas et donne de nouvelle approche à un groupe qui en a déja beaucoup.
Du Screamo sombre et mélancholique teinté de passages lumineux grace aux arpèges mélodiques et cristalins comme sur J'Aurai Préféré Moi Que Toi ou Les Prémices Du Béton, deux excellents titres à mes yeux. Mais l'album en entier comporte ses ambiances propres, magnifiquement adictives aux paroles touchantes. Gantz c'est un univers et cet album confirme le groupe (et l'album) comme l'un meilleurs du genre!
C'est grandiose, tout simplement.
tres tres bon album, leur nouveau style leur va a merveille, moins de paroles et beaucoup plus d'atmospheres sombres qui les range maintenant plutot du coté d'isis et non de envy. leur prestation live au free edge fest à joué-les-tours cette année était tout simplement une grosse claque dans la g****!!!carré a souhait, oppressant, voir meme génant a certain moments gantz se confirme en tant que groupe francais incontournable.
"Les prémices du béton" ne ne compare pas à du Envy ni aucun autre morceaux d'ailleurs puisque ce n'est rigoureusement pas/plus la même chose désormais (ou alors problème auditif il y a). Rien avoir, ils font du screamo comme Mogwai ou Pavement font, respectivement faisait, du Post-Rock.
Trés bon cd, mais faut surtout zapper les premices du béton.
gantz joue du gantz definitivement, et pomper envy sur les premices du béton ne lui reussit pas.
Screamo a tendance post rock aux lentes passages lancinants en arpéges mélodiques, en fait c'est ca qui commence a me pomper. Stout.
Un très bon disque pour un très bon groupe ! Respect Joss !