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Biographie

Funeral For A Friend

Matt Davies - Chant
Darran Smith - Guitare
Kris Coombs - Guitare
Gavin Burrough - Basse
Ryan Richards - Batterie

Funeral For A Friend, en dépit d’un son résolument Us, n’est pas américain. Funeral For A Friend est gallois. D’abord intitulé January Thirst, le combo prend sa forme actuel en 2001, après que Matt Davies ait remplacé Michael Davis. "Funeral For A Friend" est choisi comme appellation en raison d’un titre de Planes Mistaken For Stars pour certains, à moins qu’il ne s’agisse d’une parole de Elton John (!). Le groupe enregistre d’abord deux ep Between Order and Model (2002) et Four Ways to Scream Your Name (2003), aidé par des acteurs de la scène galloise. L’accueil est bon, le groupe gagne l’award du "meilleur nouveau groupe britannique" dans le magazine Kerrang. Il enregistre alors son premier album : Casually Dressed & Deep in Conversation, produit et mixé par Colin Richardson (Sepultura, As I day Lying). Le son du groupe attire l’attention de Atlantic Records et aboutie sur un accord pour sortir son deuxième effort Hours (2005) avec Terry Date aux manettes. Le succès est au rendez-vous. FFAF accède à la cours des grands et joue au Warped Tour et au Taste Of Chaos avec toutes les pointures du genre emocore. Tales Don't Tell Themselves suit en 2007.
Pour le dernier en date, Memory and Humanity, le groupe change a nouveau ses plans et opte pour une co-production signée Victory Records et Roadrunner.

Chronique

14 / 20
2 commentaires (13/20).
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Memory And Humanity ( 2008 )

Considéré à juste titre comme un des meilleurs groupes emocore d’Europe, Funeral For A Friend regarde la décennie 2000 droit dans les yeux depuis sa création et ne sourcille devant aucune prise d’instruments.

En réalité, Funeral For A Friend a longtemps constitué un parfait point d’accès au genre emocore. Crédité de plusieurs ep et albums de qualité (Casually Dressed & Deep in Conversation, Hours), présent au commencement de la vague, les gallois ont toujours possédé cette touche habile qui marie à merveille les assauts du Hardcore et les feellings de l’emotionnal music. Memory and Humanity rappelle et entérine ce constat. Orientant son nouvel effort sur la question des cycles de l’existence (naissance, vie, mort, résurrection ?), FFAF accouche ainsi d’une œuvre personnelle et dépourvue des clichés les plus tenaces.

On me dira, le "core", faut bien le chercher. C’est vrai. Memory and Humanity est bien plus smooth que les anciens sorties du combo. Si on excepte la très early Thricienne "Constant Illuminations", l’album est d’avantage emorock qu’emocore. Faut-il s’en plaindre ? Lors de la première écoute oui. Les 13 titres semblent alors plutôt lisses, sans relief. Quelque chose se passe pourtant avec les suivantes. En dépit de cette volonté de se rapprocher d’un son à la Hundred Reason ("Charlie Don’t Surf") ou à la The Used ("Maybe I Am"), Funeral For A Friend garde une capacité de composition qui lui fait éviter la déroute. Le timbre de Matthew Davies lui offre toujours cette possibilité de monter haut et de donner un écho mélodique unique à ses parties chantées ("To Die Like Mouchette") et le travail des guitares ne baisse jamais le pavillon, donnant à apprécier cette façon si particulière – aiguë, anguleux et constant – de construire ses morceaux ; si bien qu’on se prend au fil du temps à connaître l’album sur le bout des doigts.

Le genre, la prod’, les paroles et le côté poppy de la musique rebuteront les auditeurs les plus co(lé)reux. Difficile de ne pas signaler que ce Memory and Humanity est effectivement principalement un album de ballades - au mieux – légèrement vitaminées. Mais difficile dans ce cas, de taire en contrepartie son efficacité. Les refrains accrochent pour la plupart, la majorité des titres possèdent ce léger charme singulier qui picote sans être racoleur. Et puis cette voix, et puis ces riffs, et puis "Kicking and Screaming".

En écoute sur myspace.

A écouter : "To Die Like Mouchette", "Kicking and Screaming"