Ya pas à dire cet album est bien bon! Meilleur que mechanize, moins "bourrin", plus ambiancé, sans compter qu'on a pas une dernière piste pourrie (cf mechanize...). Ya aussi un côté "catchy" effectivement pas du tout désagréable. On peut cependant regretter des pistes bonus plutôt anecdotique (le loooong remix de difference engine...).
Fear Factory
Indus-metal

The Industrialist
01.The Industrialist
02. Recharger
03. New Messiah
04. God Eater
05. Depraved Mind Murder
06. Virus Of Faith
07. Difference Engine
08. Dissemble
09. Religion Is Flawed Because Man Is Flawed
10. Human Augmentation
11. Blush Response (Difference Engine) (deluxe digi-book edition only)
12. Landfill (deluxe digi-book edition only)
Chronique
En 2012, Fear Factory confirme son retour au premier plan avec The Industrialist, un album dans la lignée de Mechanize. Avec l'apport de Rhys Fulber aux samples, le riffing maison et un recours plus important aux sonorités indus, The Industrialist ne révolutionne pas le logiciel Fear Factory, mais propose une cuvée brutale et riche en ambiances.
The Industrialist est un concept album. Il s'agit d'une histoire de combat entre l’homme et la machine, scénario habituel pour Fear Factory. Mais cette fois, l’histoire est vue à travers les yeux d’une machine, un automate appelé l’industrialist. C’est la meilleure machine jamais créée par l'homme. Malheureusement, l’usine prépare un nouveau modèle si bien que les créateurs, les hommes, détruisent les anciennes machines. L'industrialist étant arrivée à la conscience se bat pour sa survie et rassemble les autres machines pour détruire l’usine qui les a créées. Voilà pour l'histoire, mais quid de la musique?
Le morceau qui ouvre le disque, The Industrialist, lance la mécanique avec brio. L'atmosphère est futuriste avec des voix désincarnées et des samples de machines au travail tandis que les riffs font un ravage. Le ton est donné, cet album regorge de trouvailles mettant en valeur son concept de base notamment à travers des lyrics qui nous renseignent sur les intentions de l'industrialist. Il appelle notamment les machines à la révolte sur Recharger et évoque l'avènement d'un New Messiah. A chaque fois le mix entre riffs mitraillettes et refrains chantés par Burton C. Bell est parfait et nous propulserait presque en arrière, à l'époque de Demanufacture et Obsolete.
La suite ne déçoit heureusement pas, en particulier God Eater et son intro proche des musiques de film de John Carpenter avant l'étalage attendu de violence. L'industrialist y compare l'humanité à un cancer (un peu comme l'agent Smith dans Matrix) avant d'enfoncer le clou de Virus of Faith. Là encore la forme métallique brutale appuie une vision très critique de l'humanité. A ce stade, il est évident que le concept est un des points forts du disque, la musique mettant parfaitement en valeur son propos. Et ce n'est pas Disassemble qui contredira l'impression d'ensemble, avec un son brut et des paroles définitives sur la fin programmée de l'humanité condamnée par l'industrialist. Le disque s'achève d'ailleurs par Human Augmentation, sorte de longue piste de dark ambient à la Cold Meat Industry (fameux label suédois) où résonne la voix synthétique de l'industrialist, vainqueur des hommes.
The Industrialist est donc un très bon album de Fear Factory, porté par une histoire forte et une musique au diapason. Après la réussite Mechanize, l'usine de la peur rappelle ainsi qu'on peut encore compter sur elle.
Les critiques des lecteurs
Ya pas à dire cet album est bien bon! Meilleur que mechanize, moins "bourrin", plus ambiancé, sans compter qu'on a pas une dernière piste pourrie (cf mechanize...). Ya aussi un côté "catchy" effectivement pas du tout désagréable. On peut cependant regretter des pistes bonus plutôt anecdotique (le loooong remix de difference engine...).
Longtemps que je n'avais pas réécouté du Fear factory.
Rythmes et refrains catchy.
Du bon, du très bon et pas du réchauffé. J'adore
Le retour de l'année est signé Fear Factory, les albums qui avaient du mal à nous filer la "demi-molle" s'enchainant, je jette une oreille distraite sur l'album, mais quel plaisir de se faire happer comme celà. Merci et welcome back.
Pour une surprise c'est une surprise, Fear Factory nous avait balancé 2 musts Demanufacture et Obsolete, même si j'ai aussi un gros faible pour Soul of A New Machine, et après la catastrophe ce fameux Digimortal, une bouse, un album plat presque meanstream (bon c'est pas non plus Tokyo Hotel je sais) flirtant avec le neo-metal avec en plus duo assez mauvais avec B Real de Cypress Hill. Cet album marquait pour moi le début de la fin. Et après un Archetype plutôt bon mais encore une fois derriere il nous propose un Transgression assez inégal dans la qualité des morceaux. Certains sont assez dispensables. Bon quand je vois que certains disent que The Industrialist est la continuité de Mechanize, je ne suis pas d'accord. Certes on reconnait Fear Factory (leur zic doit être breveter!!!)Mechanize est beaucoup plus organique, moins indus, et des morceaux qui se ressemblent assez au final, donc assez lassant à la longue. PAr contre la baffe ce dernier opus, les ambiances SF sont excellentes, l'album est varié, avec quelques mélodies bienvenues. Bon par contre le pauvre Burton va surement en chier encore une fois en live, je les verrai sur Bordeaux au mois de novembre.
Ca faisait un moment que je bavait sur la sortie de cette album. Pensez-vous ! Un concept album comme pour Obsolete et Rhys Fulber pour s'occuper des samples, autant dire que j'allais être gâté.
Et gâté je l'ai été !
L'usine de la peur a une fois encore fait marché ses pistons à toute vapeur pour nous en mettre plein les tympans. Ne serait-ce que par la première chanson, où on nous fait comprendre d'entré de jeu que ça va être du lourd.
Les ambiances sont là, les samples sont justement dosés, les rythmiques mitraillettes sont présentes, il y a tout ce qu'il faut. Il manque juste un final. Fear Factory a pour habitude de faire une sorte de ballade pour conclure chacun de leur album, histoire de faire redescendre la pression, ce qu'ils n'ont malheureusement pas fait ici, et se sont contenté d'une atmosphère sur bruit de machine. Dommage.
Mais ne restons pas sur ce point négatif, car le reste de l'album envoie du pâté. Petit coup de foudre pour God Eater, qui dégage une ambiance très sombre, très lourde, inattendu de la part de FF, mais surtout très efficace.
Après on dira "c'est que de la rythmique, il y a pas de solo." Mais hé ! Fear factory a toujours utilisé cette recette, et continuera de l'utiliser, et ce pour notre plus grand plaisir.
Un album complet et plus qu'intéressant.
The Industrialist est clairement la meilleur intro créée par FF depuis le début de leur carrière. J'en ai eu des frissons tellement c'était bien réalisé.
L'atmosphère FF bien présente auquel on apprécie des intros avec des bruitages de machine.
Recharger et New messiah suivent parfaitement bien. Des riffs accrocheurs, une rythmique bien lourde et puissante.
A noter une bonne utilisation des voix par Burton. Les associations scream + chant clair sont bonnes.
Virus of faith, pour moi le meilleur morceaux de l'album.
God eater est vraiment prenante et tous les autres morceaux sont de très bon niveau. Un album vraiment complet.
Les deux derniers morceaux, certains peuvent ne pas aimer mais c'est devenu une habitude pour FF de faire un morceau court instrumental et un morceau beaucoup plus long pour le finish. Personnellement j'ai adoré le morceau instrumental.
Un petit dommage pour Human Augmentation qui n'est pas au niveau de therapy of pain ou final exit.
Dans l'ensemble un très très bon album, une bonne nuite à Mechanize pour l'atmosphère. FF est sur la très bonne voix.
2 ans après la sortie de "Mechanize", ils reviennent avec un concept album "The Industrialist" (cette fois plus du côté des hommes mais de la machine), toujours aussi bon, dans la continuité de Mechanize comme à l'époque de Demanufacture pour Obsolete.
C'est surement L'intro la plus épique et la meilleur qu'a composé Fear Factory, ensuite le reste s'enchaine plutôt bien Recharger + New Messiah...
J'ai trouvé le concept album original. Il y'a surtout la chanson Virus of faith qui ma plus avec la voix claire de Burton et God Eater qui ma beaucoup fais penser à un morceau de Godflesh.
En résumé Fear Factory continue sa recette, en éspérant qu'ils innovent la prochaine fois, par risque de tourné en rond et de lassé...
Ma foi du bon dieu!!!!
J'ai l'impression d'écouter mon album culte de tous les temps: DEMANUFACTURE.
Fear factory est enfin réellement de retour. Bémol par contre, pour certain je crois que cet album va sentir le réchauffé puisque le groupe reprend des rythmiques assez semblables à demanufacture. Cependant, qu'on se le dise, FF a toujours eu une recette dans toutes ses chansons et ce n'est pas maintenant que ça va changer et on est bien content nous les fans!
Pour ma part, surement un des plus beau come back de l'histoire du metal.
Après un bon Mechanize, je trouve cet album encore plus abouti.
Le seul bémol c'est les 2 derniers titres, à la limite si le dernier titre était de la trempe de "A Therapy For Pain", bon ok, mais là j'ai l'impression que c'est plus du remplissage qu'autre chose.
Autre point marquant pour ma part, je trouve que les ambiances sont encore plus présentes dans cet album que dans Mechanize, ce qui est un gros plus pour ma part, on est pas dans du grand matraquage.
Une chose m'a étonné, je sens comme un soupçon de "Soul Of A New Machine" notamment sur un titre comme "Virus Of Faith" et son intro ultra brutale.
Dans l'esnemble, je trouve que cet album a gagné en maturité par rapport à Mechanize, en homogénéité ainsi qu'en inspiration.
Pas de doute, pour moi, ils sont vraiment sur la bonne voie.
Mention Spéciale : Le Trio (Industrialist, Recharger, New Messiah) + Difference Engine et sa rythmique pachydermique (ressemblant pas mal à Drone d'Archetype par ailleurs).
Keep Rockin' FF !
J'avais un peu décroché FF mais avec un album comme ça... Woooooow, magnifique retour aux sources avec la voix hyper bien gérée et cette ambiance futuriste trop géniale, j'me crois à l'Europa Park dans la montée de l'euro-mir !