C’est un album relativement long, avec seulement 3 titres et une musique peu variée. Tout se joue au niveau des émotions, donc si on décroche… Si je m’en tenais aux 13-14 premières minutes ma note serait excellente, tellement l’intensité dramatique atteint des sommets. Malheureusement ce premier titre s’étire et devient de moins en moins poignant. Et j’ai beau réécouter cet album, à chaque fois cette tendance se confirme sur les 2 morceaux restants. Comme l’impression que le groupe ne se libère pas du carcan que constitue le format de 20 minutes par titre. On tombe trop dans la redite, les accélérations-décélérations se ressemblent, tout tire en longueur…
Les 3/4 de l’album souffrent donc de la comparaison avec le paroxysme atteint au démarrage, d’où un avis très mitigé.

"A Maelstrom of epic post-rock, prog metal & d-beat crust" (Sound Devastation Records) tout est dit... de plus que l'illustration est juste magnifique..

Après un Owsla bercé par une charge émotionnelle intense et des morceaux inspirés s'éloignant des sentiers battus, Elil change un peu la donne et s'étend plus insidieusement sur des parties Post-Hardcore / Post-Rock. Les passages abrasifs n'en sont que davantage mis en valeur. A noter que l'enchainement des 2 disques est d'une cohérence rare. En espérant qu'ils ne s'arrêtent pas au dernier volet de la trilogie.

Une claque.

Abrasif avec son coté crust et prenant par son coté post-métal / core; foutrement bon. Le mélange est explosif, les titres sont de petites pépites. Avec Elil on se rapproche d'un Neurosis, version punkisante cradingue.

Une des sorties de l'année pour ma part. M'ci Frag pour la découverte.

Fall Of Efrafa revient avec Elil, un album d'une beauté sidérale et d'une profondeur insondable ; poignant jusqu'aux tréfonds de nos entrailles et prolongeant l'étreinte jusqu'au frisson de l'âme!