logo FTX

Biographie

FTX

Dom - basse
Gwel - guitare
Moolood - batterie
Stoof - chant
Cha - guitare

 Originaire de Nevers, FTX voit le jour en 1999 à l'initiative de Dom (basse), Gauthier (guitare) et Jimmy (batterie). Le groupe se transforme en quatuor dès l'arrivée d'Alexandre au chant, rapidement remplacé par Stoof. Durant quatre années, FTX peaufine ses compos et accumule les concerts dans l'hexagone. Leur persévérance est finalement récompensée par la sortie en 2002 du mcd Life is Too Short sur le label LOF Records de Saint-Dizier. Après l'enregistrement d'un split avec les allemands de Woof en 2005, FTX connaît un changement de line-up radical en 2006.  Le quatuor se transforme en quintet, Moolood remplace Jimmy à la batterie, Cha et Gwel prennent la guitare abandonnée par Gauthier. Le groupe enregistre son premier album en juin 2007. Intitulé Between Ghosts And Shadows..., il sort en novembre chez Come Dancing Records, High Hopes Records, Eternalis Records et Horror Business Records. Par ailleurs, FTX enchaîne inlassablement de nombreux concerts et a participé en janvier 2008 au Fifty-Eight Hardcore Fest, en compagnie de Verse, Fire At Wil et Nine Eleven.

13.5 / 20
0 commentaire
logo amazon

Between Ghosts And Shadows... ( 2007 )

Cinq ans après la sortie du très bon Life Is Too Short, FTX nous livre enfin son premier album, Between Ghosts And Shadows, un opus de dix titres qui, bien assis dans la tradition du genre, dure vingt minutes (aucun morceau n'atteignant les trois minutes).

Dès les premières notes de "Confusion", il est manifeste que FTX a quelque peu évolué. Certes, le fond reste analogue, un punk hardcore agressif et rapide, mixant New-York sXe style de la fin des 80's et son suédois (Raised Fist). Néanmoins, ce hardcore se fait nettement plus mélodique avec des plages de guitare plus aériennes. Du fait de ces passages modern/old school dans la lignée de Comeback Kid ou Verse, l'ensemble est beaucoup moins brut et rugueux, un peu moins rapide également que sur Life Is Too Short. L'alternance de tempos et le chant de Stoof, assénant avec véhémence et conviction des paroles hyper positives, insufflent un certain dynamisme, notamment sur des titres tels "Strong Beliefs" ou "What I Lost Today".

Mais à trop vouloir peaufiner, à trop vouloir bien faire, FTX y a laissé un peu de son âme. L'énergie, la spontanéité et l'enthousiasme, les compos directes et radicales qui faisaient tout le charme de ce groupe se sont légèrement infléchies. "Just A Game", titre déjà présent sur le split avec Woof, illustre parfaitement ce changement de trajectoire. De plus, les back vocals, sous-produites, n'ont pas assez de force et de solidité et n'apportent pas la puissance qui aurait pu en résulter ("Just A Game", "What I Lost Today"), et par là même, les refrains ne sont pas mis en exergue. Force est de constater qu'une fois de plus la production reste moyenne, bien en deçà des production U.S.
A noter enfin la bonne repise de "Good Lookin'Out" de Sick Of It All en bout de piste, qui permet de faire oublier un artwork peu réussi.

Au final Between Ghosts And Shadows est un album honorable où FTX négocie un virage musical et cherche à évoluer. Le groupe fournit un travail de qualité, bien que manquant parfois d'inspiration, mais il est tout à son honneur de ne pas se reposer sur ses lauriers et de vouloir s'ouvrir de nouveaux horizons.

A écouter sur Myspace : Confusion

A écouter : Strong Beliefs, Confusion, Just A Game
15 / 20
1 commentaire (20/20).
logo amazon

split FTX/Woof ( 2005 )

Nouveau venu sur la scène punk française, le label bordelais Come Dancing Records inaugure son catalogue par la sortie d'un split huit titres réunissant FTX, espoir du punk hardcore français, et Woof, groupe allemand.

Trois ans après nous avoir agréablement surpris avec sa première oeuvre, Life Is Too Short, FTX nous revient fort de 4 titres inédits enregistrés au studio des Ouches de Nevers en 2004. On y retrouve un combo nivernais fringant, évoluant toujours entre le punk hardcore new yorkais de Gorilla Biscuits et le son suédois de Raised Fist ou Intensity. FTX opère toujours de la même manière, variant les rythmes, alternant les tempos et, de ce fait, maintenant un même niveau d'énergie durant toute la prestation. Mention spéciale à l'excellent "What It Means" qui introduit le split. Les trois autres titres, même s'ils sont de bonne qualité, sont plus communs et ne reflètent, à mon sens, qu'une partie du potentiel de FTX. A noter tout de même la reprise de Strong As Ten, "Payback".

Les allemands de Woof ne sont pas des novices dans le domaine du hardcore, puisque le groupe a déjà sorti un premier album en 2002, intitulé No Retreat, dont est extrait le morceau "Contradiction". Le quintet nous balance quatre titres d'un punk hardcore traditionnel, très New York style du milieu des Eighties, peut-être moins inspiré que celui de FTX, mais tout aussi efficace. Evoluant entre un tempo mid ("Sander") et plus rapide ("Transparence"), le hardcore de Woof s'avère assez rentre-dedans, ponctué de breaks redoutables et entraînants, emmené par un ensemble rythmique et un chant agressif tenant très bien la route malgré le son un peu juste. Seul bémol, la reprise des Beatles, "Hard Day's Night", correctement exécutée, mais d'un interêt limité.
 
Pour une première production, il convient de reconnaître que Come Dancing Records a misé sur deux beaux chevaux, ce split FTX/Woof s'avèrant être un travail de qualité. 

FTX : T

A écouter : "What It Means" (FTX), "Contradiction" (Woof)

Life is Too Short ( 2002 )

S'il fallait un prix de la persévérance en matière de hardcore, FTX ne serait pas loin de la première place. Quatre années auront été nécessaires au quatuor bourguignon pour concrétiser ses efforts sur disque. Quatre années à trouver un style, l'affiner, et à tester les morceaux en concert pour enfin aboutir à l'enregistrement de Life is Too Short, mcd de 10 titres.

FTX tient donc moins de l'arcandier que de l'éleveur de rennes ou du bûcheron. Et ce à juste titre. En effet, avec cette première production, le groupe met au jour ses racines musicales suédoises, cumulant l'agressivité de Raised Fist avec l'énergie d'Intensity (ou peut-être est-ce le contraire?). Le jeu de batterie de Jimmy rappelle sensiblement celui de Simon sur l'album Watch Off the Lies et les lignes de basse ne s'éloignent jamais trop de celles de la guitare, permettant à l'ensemble de conserver une pêche constante, qui atteint son paroxysme sur le supersonique "Handstand". Le tout est dynamisé par le braillard Stoof, même si le traitement de sa voix aurait mérité un meilleur sort tant elle semble un peu en retrait. Cette influence scandinave s'accompagne d'une touche mélodique (légère, faut pas exagérer), de quelques choeurs hurlés sur "Future is so Far" et "Worthless", confèrant à l'ensemble un petit air N.Y.H.C. que n'aurait pas renié Gorilla Biscuits.

Toutefois, il serait injuste de croire que FTX se contente uniquement de perpétuer la ligne musicale de ses illustres prédecesseurs sans y apporter rien de nouveau. Sous des dehors, il est vrai, très classiques, le groupe s'emploie à dépoussiérer le genre en y incluant sa fraîcheur et son inspiration, en témoignent notamment le break de "Fuck the Neighbours" ainsi que celui de "Not the Same Way" qui, curieusement, aurait tendance à rappeller...Faith No More.

L'air de rien, avec Life is Too Short, FTX signe une des meilleures productions punk hardcore françaises de l'année 2002. Il ne reste plus aux nivernais qu'à atteindre le stade supérieur, à savoir l'enregistrement d'un véritable album. Gageons qu'avec l'énergie et l'enthousiasme dont le groupe semble faire preuve, l'étape sera franchie avec succès.     

Télécharger : "Worthless", "Future is so Far"

A écouter : "Worthless", "Not The Same Way", "Future is so Far"