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Vendredi 22 janvier 2021
Pour faire suite à notre top 2020 on publie le votre la semaine prochaine, pour ça votez pour vos écoutes de 2020 ! Voici quelques groupes ayant sortis des albums en 2020 : Thou, Stinky, Static-X, DDENT, Mantar, Of Feather And Bone, Deftones, Carach Angren, Trivium, Pogo Car Crash Control, Slift, Haken, Protest The Hero, Hällas, Rotting Out, Mr Bungle, Envy, Marilyn Manson, Wake, Déluge, Odraza, Ulcerate, Necrowretch, ...
Lundi 11 janvier 2021
Pour le top lecteurs : continuez de noter vos écoutes de 2020 afin de faire un top lecteurs le plus complet possible ! Pour mémoire en 2020 sont sortis des albums de Envy, Static-X, Kvelertak, Benighted, Body Count, Elder, Oranssi Pazuzu, Pogo Car Crash Control, Slift, Pearl Jam, Dragunov, Testament, Lamb Of God, Alestorm, Paradise Lost, Svalbard, Anna Von Hausswolff, Touché Amoré, Solstafir, Bring Me The Horizon, 7 Weeks, Thy Catafalque, Hällas, Nightwish, Havok, Blues Pills, Wayfarer, Tagada Jones, Maudits, Ulver, Thou, Lowrider, End, Mourir, Nightwish, ...
Lundi 07 décembre 2020
Nouveau clip pour Déluge avec Gloire Au Silence à visionner dans la suite. On retrouve le chanteur d'Envy sur ce titre. Ægo Templo est sorti le mois dernier chez Metal Blade Records.
Vendredi 13 novembre 2020
Voici la liste des sorties du jour ! On vous a listé environ 42 albums :

- AC/DC (Hard Rock), un titre - Dark Buddha Rising (Doom / Drone), un clip - Jesu (Drone / Shoegaze), bandcamp - Blood From The Soul (Hardcore Indus, avec du Napalm Death, Converge, ex Nasum, Megadeth), un titre, bandcamp - Accu§er (Thrash, Allemagne), bandcamp - Boundaries (Metalcore), clip, bandcamp - Causa Sui (Psych Rock), écouter - Dangersex (Punk, Canada), bandcamp, un clip - Death Dealer (Heavy), une vidéo - Deathroll (Thrash Death), bandcamp - Décembre Noir (Doom Death, Allemagne), écouter - Dying Wish (Metalcore / Hadcore), un titre - Envy (Screamo / Post Rock, un live), bandcamp - F29 (Groove / Doom Metal), bandcamp - Frank Turner et Jon Snodgrass (Folk), un titre - Ghøstkid (Metalcore avec un ex Eskimo Callboy), clip - Harlott (Thrash, Australie), bandcamp - Humanity Is Cancer (Death), bandcamp - Intervals (Prog), bandcamp - Katatonia (Doom / Gothic Rock, un live) - LA Guns (Hard Rock), un titre - Lie Still (Punk / Grind), bandcamp - Lunatic Soul (Prog Rock), bandcamp - Macabre (Death / Grind), écouter - Molchat Doma (Colwave / Post Punk), single, bandcamp - Moon Tooth (Live Acoustique, normalement du Math Rock / Rock Metal), vidéo - Nebulizar (Thrash, France), bandcamp - Nibiru (Doom Psyche), vidéo - Of Feather And Bone (Death Metal), bandcamp - Olhava (Post Black), bandcamp - Omegavortex (Blackened Death Metal), bandcamp - Orden Ogan (Power Metal), vidéo - Pharaoh Overlord (Stoner / Truc de drogué), un titre - Phil Campbell&the Bastard Sons (Hard Rock), écouter - Post Truth (DBeat / Sludge), bandcamp - Pyramaze (Power Metal), écouter - Qilin (Stoner Doom, Paris), écouter - Remnants Of The Fallen (Metalcore / Deathcore, Corée Du Sud), écouter - Scarlet (Metalcore), écouter - Soulburn (Black Metal), écouter - Strydegor (Death Melo, Allemagne), bandcamp - Völur (Doom / Folk, Canada), bandcamp - Warfect (Thrash Metal), bandcamp - World Be Free (HxC, avec des membres de Terror, Judge, Strife, Despair), bandcamp
Dimanche 04 octobre 2020
Un live d'Envy pour "Footsteps In The Distance" se streame par là. Le titre sera sur Last Wish - Live at Liquidroom, disponible le 13 novembre chez Pelagic Records.
Mercredi 26 février 2020
Celeste et Heaven in her arms (avec un membre d'Envy) feront quelques dates en Europe au printemps.
29 avril - FR Paris (Chelles)
30 avril - BE Antwerpen
01 mai - GE Karlsruhe
02 mai - FR Lyon
Lundi 10 février 2020
Envy vient de sortir The Fallen Crimson (actuellement Album du Moment dans nos lignes). C'est sorti chez Pelagic Records et ça s'écoute sur bandcamp.
Jeudi 06 février 2020
Chronique avec The Fallen Crimson d'Envy, qui sort demain : Toujours aussi intense, lumineux, Envy brûle la chandelle par les deux bouts mais celle-ci ne semble pas prêt à s’éteindre. [...]" On rappelle que notre report de leur passage à Paris en novembre dernier avec Svalbard est en ligne.
Mercredi 05 février 2020
Podcast : Nouvel épisode de YCKM avec cette semaine en invité Gérald des Acteurs De L'Ombre, dans l'émission l'équipe s’attardera sur Midnight et Urfaust. Niveau programmation cela va taper dans Spacelug, Oathbreaker, Mgla, Envy, Devil Master, Véhémence, Pulling Teeth ... Ca s'écoute en direct ici (ou même en téléchargeant le MP3) ou depuis vos applis de podcasts en cherchant YCKM ou Metalorgie.
Dimanche 29 décembre 2019
Live Report : Après avoir pris une grosse claque lors de leur prestation au Hellfest cet été, nous sommes retourné voir les japonais d'Envy à la Maroquinerie de Paris il y a quelques jours. Ils étaient accompagnés de Svalbard et on vous raconte cette chouette soirée par ici. Les photos du concert sont toujours visible par là.
Mercredi 18 décembre 2019
Photos : une bonne partie de l'équipe de Metalorgie était présente à La Maroquinerie dimanche dernier pour se prendre une nouvelle petite claque par Envy (accompagnés de Svalbard). En attendant qu'on vous raconte tout, voici déjà la galerie photo de la soirée.
Lundi 09 décembre 2019
Le Hellfest Warm Up Tour 2020 va sortir de l'hexagone, et pas qu'un peu : en effet deux dates ont été annoncées au Japon (en mai) avec : Pentagram, Marduk, Envy, Exhumed, Sigh, Benighted, Display Of Power et Rise Of The Northstar. Le festival n'a normalement l'utilisation de la marque Hellfest que en France, voit-on le début du développement de la marque Hellfest à l'étranger ?
Mercredi 04 décembre 2019
Envy a mis en vidéo A Step In The Morning Glow (réalisé par le français Timothée Lambrecq), le titre est extrait de leur prochain album The Fallen Crimson qui sortira le 7 février chez Pelagic Records.
Mercredi 27 novembre 2019
Ca y est l'affiche du Hellfest 2020 est enfin là ! En image ici ou on la voilà en textuel :
Vendredi : Mainstage 1 : Deftones, Incubus, Un groupe non annoncé, Leprous, Ego Kill Talent, Soen, Frog Leap Mainstage 2 : Volbeat, The Offspring, Un groupe non annoncé, Frank Carter And The Rattlesnakes, The Inspector Cluzo, Ghostmane, Danko Jones, The Wildhearts, Laura Cox Altar : Obituary, Death DTA, At The Gates, Entombed A.D., Grave, Unleashed, Cadaver, Necrowretch, Tremplin Voice Of Hell, Temple : Mayhem, Abbath, Rotting Christ, Primordial, The Great Old Ones, Seth, Mephorash, Numen, Tremplin Voice Of Hell Valley : Electric Wizard, Baroness, OM, Witchcraft, Black Mountain, Elder, ASG, Greenleaf, Ecstatic Vision War Zone : Body Count, Suicidal Tendencies, Powerflo, Youth Of Today, Dog Eat Dog, Slapshot, Jesus Piece, Higher Power, In Other Climes
Samedi : Mainstage 1 : Faith No More, Infectious Grooves, Alter Bridge, Un groupe non annoncé, Heaven Shall Burn, Thy Art Is Murder, Crystal Lake, Fire From The Gods Mainstage 2 : Deep Purple, Airbourne, Steel Panther, Alestorm, The Darkness, Last In Line, L7, The Dead Daisies, Galactic Empire Altar : Sepultura, Sacred Reich, Flotsam And Jetsam, Exciter, Loudblast, Xentrix, Rectal Smegma, Brutal Sphincter, Karras Temple : Wardruna, The Hu, Ensiferum, Taake, Kampfar, Einherjer, Helheim, Akatrum, Artús Valley : Envy, Mono, John Garcia And The Band Of Gold, High On Fire, Pelican, Me And That Man, The Picturebooks, Duel, Point Mort War Zone : Social Distortion, Anti Flag, Agnostic Front, Reverend Horton Heat, The Toy Dolls, Frustation, Guerilla Poubelle, Lion's Law, Grade 2
Dimanche : Mainstage 1 : System Of A Down, Korn, Maximum The Hormone, Baby Metal, Jinjer, Lacuna Coil, Kontrust, Deadly Apples Mainstage 2 : Judas Priest, Running Wild, Down, Michael Schenker, Doro, Sortilège, Delain, Battle Beast, Tempt Altar : Devin Townsend, Meshuggah, The Black Dahlia Murder, Periphery, Dying Fetus, Misery Index, Ingested, Dyscarnate, Exocrine Temple : Watain, Alcest, Belzebubs, Borknagar, Gaahls Wyrd, Regarde Les Hommes Tomber, Numenorean, Penitence Onirique, Deliverance Valley : Killing Joke, Perturbator, Life Of Agony, 3Teeth, Hangman's Chair, Twin Temple, Inter Arma, Lysistrata, Abrahma War Zone : Walls Of Jericho, August Burns Red, While She Sleeps, Lionheart, Rotting Out, Moscow Death Brigade, Landmvrks, Wolfpack
Le festival est déjà complet pour les pass 3 jours, restera les pass journalier (dont la date d'achat n'est pas encore annoncée). Alors ?
Samedi 16 novembre 2019
The Fallen Crimson, le prochain Envy, se dévoila via un titre : A Step In The Moring Glow. Il sortira le 7 février chez Pelagic Records, Sonzai Records et Temporary Residence Limited.
Samedi 02 novembre 2019
Envy annonce un nouvel album, The Fallen Crimson, pour le 7 février et ça sortira chez Pelagic Records, Sonzai Records et Temporary Residence Limited. Trailer. Voici également la pochette et la tracklist.
Dimanche 20 octobre 2019
Un teaser de la tournée européenne de Envy se regarde ici.
Vendredi 18 octobre 2019
Envy a signé chez Pelagic Records et va nous offrir le 10 décembre prochain un nouvel EP intitulé Definition of Impossibility.
Mercredi 26 juin 2019
Envy sera à Paris (Maroquinerie) le 15 décembre prochain, les places sont déjà en vente, ici.
Dimanche 23 juin 2019
Second jour du Hellfest, on continue malgré le début de fatigue à alterner entre concerts, interviews avec certains groupes et photos. Celles-ci sont en ligne par ici. En attendant, petit retour sur ce samedi 22 juin.
Will Haven : Première fois que je les vois et j'en espérais peut être trop. Un set qui manque de relief, à l'image de leurs derniers albums. Quand le groupe vient puiser dans son répertoire plus ancien on a enfin de petits frissons mais trop peu pour vraiment contrebalancer le reste. Groupe influent même si resté dans l'ombre, ils semblent s'être fait dépasser par d'autres.
Vous êtes fatigués d’hier ? Vous avez mal dormi, la tête pleine des souvenirs de la veille ou des attentes d’aujourd’hui (ou à cause de gens bourrés qui slament sur votre tente) ? Whitechapel est là pour vous réveiller en douceur. Le combo offre un show ultra burné à base de Deathcore étonnamment mélodique. Les breakdowns sont efficaces au point de provoquer spontanément crowdkills et circle pits, et la foule, déjà relativement présente, ne se fait pas prier pour répondre aux demandes de walls of death du chanteur. Niveau son, les trois guitares sont super propres (leads compris) et l’ensemble est bien équilibré, rien a redire. Très bonne entrée en matière !
Propulsé dès un premier album sur les Mainstages les américains de The Fever 333 arrivent précédés d'une solide réputation live et d'un album bien trop calibré pour le grand public. Et leur prestation sera bien le cul entre deux chaises. Une énergie que l'on voit plus sur la Warzone mais des titres plombés par des gimmicks pompés sur Linkin Park. Certes ça bouge, c’est énergique mais ça s’arrête là. Contre-expertise d’un autre chroniqueur : la folle énergie évoquée ci-dessus m’a semblé suffisante pour affirmer que le show était énorme. Tout était dans l’excès. Le chanteur finira même par percer la peau d’un des fûts de son batteur pour l’enfiler sur sa tête comme un casque. Quant aux gimmicks, oui, certes, mais la casse a été limitée grâce à un choix de setlist bien pensé, sans les temps morts qu’on déplore dans l’album On en aurait même repris un peu, il manquait Trigger...
Guitare, batterie. Mantar c’est aussi simple que ça, aussi subtil qu’un 33 tonnes en perte de contrôle se dirigeant à pleine vitesse vers un orphelinat. Bien que le groupe ne soit qu’un duo, la Valley n’est pas délaissée en lourdeur, résonnant sous le poids du Sludge nourri au gasoil torréfié. Mantar sait jouer lent bien sûr mais propose de belles accélérations primitives comme il faut. Une mise en jambe grassouillette avant une journée de Valley plus raffinée et arty qu’à l’accoutumée.
Le Psychobilly, voilà un genre que j'écoute quasi exclusivement en festival, et dans le style les Mad Sin s'impose là. Warzone bien remplie et groupe évidemment au taquet, la recette Psychobilly fonctionne toujours aussi bien. On retiendra un slam du contrebassiste, avec son instrument s'il vous plait, sur une reprise de Mötorhead.
Combichrist : alors oui, c'est de base pas ma came. Mais j'ai tenté quand même, et au bout de 4 titres c'en était trop, pour éviter une MST je suis parti. Comme Trollfest hier, le Hellfest montre la diversité du metal et nous en apprend sur nos limites.
La mienne se situe sur ce Techno Metal insipide (et ce n'est que mon humble avis). Les nuages de Tchernobyl ont eu la décence de s’arrêter à la frontière, Combichrist non visiblement… mais que fait la police ?
Nous retrouvons donc Dool sur la Temple en cette fin de matinée pour qu’ils nous délivrent leur rock flirtant avec le Doom et le psychédélique. Et ce n'est pas une blague, le groupe commence son set avec The Alpha, chanson dont le riff principal ressemble à s'y méprendre à 46&Two de... Tool. Une fois la similarité mise de côté, ça reste un très bon morceau avec une dynamique bien dosée. La chanteuse/guitariste Ryanne van Dorst a une voix puissante et claire et fait peu voire pas de couac, tout en envoyant des riffs à la pelle et en menant le groupe avec un charisme certain. Dool s'assure une réserve d'atouts avec trois guitaristes, ce qui leur permet de jouer les riffs à deux pendant que la troisième six-cordes fait un solo. Et soudain, trois petites notes s'envolent dans l'air : Love Like Blood de Killing Joke. Dool en fait une reprise qui est totalement adaptée à leur style, plus lente, plus lourde par l'entrelac de riffs et de mélodies, une vraie belle réussite. Le set se termine sur un autre tube, Oweynagat, qui nous permet de faire le plein d'arpèges énigmatiques sur un rythme presque dansant. Dool se confirment donc comme une valeur sûre sur scène, nous attendons maintenant leur deuxième album.
Il est 15h, la chaleur et les cadavres desséchés disséminés un peu partout autour de la Temple nous forcent à trouver un refuge rapidement. Punish Yourself semble tout indiqué, si ce n’est que tout le monde a eu la même idée. Et à moins d’avoir une crème solaire indice 800, ou d’avoir survécu à 4 cancers de la peau, impossible d’y mettre un pied, c’est blindé. Dommage pour nous, le show semblait pourtant alléchant…
Qu'est-ce qui est noir et blanc, et qui monte et qui descend ? Quatre hollandais répondant au nom de Carach Angren, officiant dans un Black Metal Sympho pas loin de Cradle et misant sur la théâtralité et le visuel, mais sans doute pas suffisamment sur les moyens sonores. En effet le show visuel reste correct bien que rapidement répétitif : les guitariste et clavieriste jouent sur des monte-charges en complète roue libre tandis que leur compère au chant harangue la foule de-ci de-là. Les compos jouées ne sont pas forcément dégueu mais manquent de corps comparé à l'abondance de prod et d'arrangements sur album. L’unique gratteux ne parvient pas à aligner la puissance présente dans les disques et les synthés eux sonnent minuscules. Carach Angren gagnerait à avoir plus de musiciens, et à se payer une scénographie plus aboutie qu’un Stana Black Metal.
Déboulé du Canada et nourri aux douces mélodies de Cryptopsy et Gorguts, Archspire est venu prouver que l’on peut combiner une technicité excessive et débilité folle. Les mecs jouent un Tech Death hyper rythmique, la saccade comme grammaire, chaque silence ou changement de rythme est un point, une virgule venue te faucher au passage. Là dessus vient se greffer un flow growlé complètement imparable et calé sur une batterie hyperactive, le tout habillé de mélodies fort réjouissantes et expressives. Et malgré tout cet attirail, l’ensemble passe comme une lettre à la poste, même sans adhérer particulièrement au genre. Ajoutons à ça le panneau « Applause » brandi par le chanteur lorsqu’il veut être acclamé, l’introduction de ses compères sous leur meilleur jour (« lui il a une diarrhée incontrôlée, et lui a des problèmes d’alimentation, il risque de mourir avant la fin du concert »). Les mecs d’outre-Atlantique ont fait forte impression et ce tout en humour et légèreté, entre deux fusillades Death Metal.
Les Eagles Of Death Metal étaient attendus pour d’évidentes raisons. Jesse Hughes semblait bien ému de revenir avec son groupe remanié. Même si il ne fera aucune allusion aux attentats, son badge (à l'effigie d’une association d’aide aux victimes) et ses nombreux commentaires sur le fait d’être heureux d’être là et accueilli par le public français montre que c’est évidemment bien présent dans son esprit.
Musicalement c’est du Eagles Of Death Metal : un rock entraînant; on aura même droit à une mini-reprise de Mötorhead chanté par la bassiste.
Ohlala, cette lourdeur ! Sumac c’est la grosse castagne ! La basse de Brian Cook (Russian Circles) renvoie tes dents au tapis, le batteur Nick Yacyshy (Baptists) te fait mordre la poussière tellement il tape fort et tu rajoutes à ça des riffs débiles d’Aaron Turner (Isis). T’as plus que tes yeux pour pleurer et ta nuque va s’en souvenir avec leur Sludge sans compromis. C’est la violence, le trio est super motivé et ça se ressent dans le public de la Valley. En fait pas grand chose à dire, c'était la pétée comme Will Haven en début de journée.
L’année dernière, nous apprenions avec tristesse le décès de Caleb Scofield, bassiste au sein des formations Cave In et Old Man Gloom et proche de la scène Hydra Head, Deathwish Inc et compagnie. Après un concert hommage de ces deux groupes où la place de Caleb était respectivement occupée par Nate Newton et Stephen Brodsky, les groupes décident de conserver ce line-up pour notamment se produire au Roadburn Festival dont vous êtes familiers si vous suivez régulièrement nos écrits. Après ce passage par le festival hollandais, Cave In vient se produire au Hellfest et côté setlist, pas de changement malgré la parution de leur nouvel album Final Transmission. Piochant parmi toutes les périodes du groupes, de ses origines Metalcore à ses dérives plus radio friendly Rock alternatif, ce set aura de quoi satisfaire n’importe quel fan en concluant par un enchaînement Big Riff (dédié à Caleb) / Trepanning / Sign My Loves du plus bel effet.
Candlemass :
1986, un certain album nommé Doomicus Epicus Metallicus fait surface avec à sa tête Johan Längquist. 2019, après avoir participé au premier album voilà que le Suédois s’empare à nouveau du micro, et nos craintes se portaient sur sa capacité à réinterpréter Solitude ou Crystal Ball. Craintes dissipées rapidement, toujours en échauffement sur le premier titre, Johan s’envole sur Mirror Mirror et offre une voix certes pas immense, mais tout à fait en mesure de contenter les fans. Le gazier habite correctement les parties vocales les plus haut perchées sans prendre trop de risques pour éviter toute fausse note. Candlemass balance du tube à la pelle, essentiellement issu des premières sorties du groupe et s’en sort très honnêtement. Bon, le jeu de scène reste assez statique voire mou pour certains musiciens (sont plus tout jeunes non plus) mais les compos font clairement le boulot. Et puis le groupe a l’élégance de ne jouer qu’un titre du nouvel album (précisé à dessein par Leif Elding) pour laisser la place aux titres les plus attendus. L’Altar aura vécu une petite heure de Heavy Doom légendaire amenée habilement.
On reste sur la Valley en ce début de soirée pour la prestation de The Ocean. La bande à Robin Staps vient défendre son dernier opus et une certaine notoriété, sous une tente archi comble, devant un public avide de sensations. Le combo allemand nous gâte et pioche un panel de titres très efficaces, de Precambrian à Phanerozoic en passant bien évidemment par Pelagial et Heliocentric. Voilà, ça c’était la minute S.V.T. Côté musique, c’est la grosse claque, le son est parfait, les musiciens sont visiblement très contents d’être là, et les enchaînements entre les albums ne cesseront de rendre fou cet auditoire venu pour apprécier ce voyage sensoriel. Que ce soit sur le registre violent, ou atmosphérique, The Ocean impose sa musique incroyable, le chanteur (Loïc Rossetti) est impressionnant sur tous les registres et contribue grandement à l’alchimie unique de ce groupe, Il s’autorise un slam en fin de set-list, tandis que nous repartons groggy…
Envy de retour au Hellfest après trois ans d’absence et surtout un départ du chanteur Tetsuo et un retour dans le groupe peu de temps après. Et là, c’est le pinacle, comme si tout avait été enterré depuis des années et refaisait surface. Musicalement, vocalement, et sur les lights. Tout est incroyable, même si Envy joue pas mal de morceaux récents. et que ça sonne plutôt Post-Hardcore / Post-Rock, les montées et les explosions font tout le sel du groupe et sont gérées à la perfection. Envy c’est la ferveur, la rage, la colère, l’amour, la passion. Tout est dedans, jusqu'à la dernière explosion de Farewell To Words, ultime pamphlet de leur période Screamo.
On ne présente plus Dark Tranquillity, pionniers du Death Mélo suédois aux côtés de At The Gates ou In Flames (à l’époque). La bande à Mikael Stanne est toujours au taquet après toutes ces années, et ce n’est pas leur dernier né, Atoma, qui aidera à affirmer le contraire. Leur setlist du jour se concentrera pas mal sur cet album (bien que plusieurs vieilleries, dont trois excellents titres issus du non moins excellent Fiction). Le sextet se donne à fond, mais pourtant le son n’est pas vraiment optimal… Et pour cause : le chanteur annonce que leur matériel est resté coincé dans un aéroport et qu’ils sont arrivés à poil sur le Hellfest. Dark Tranquillity a songé à annuler, mais joue finalement grâce à des instruments prêtés par Candlemass. A aucun moment le nom de Manowar n’a été prononcé, mais on y a tous pensé très fort...
De retour au Hellfest cette année après leur triomphe en 2013, les suédois de Cult Of Luna ne sont pas arrivés les mains vides car la sortie d’une nouvel album est plus qu’imminente. Deux extraits de celui-ci nous seront d’ailleurs proposés ce soir avec notamment The Silent Man, très orienté vers une sonorité période Eternal Kingdom et Somewhere Along The Highway, qui ouvre le concert. Comme à leur habitude, la lumière de leur show joue un rôle prédominant dans l'appréciation globale avec une minutie héritée de leurs voisins de Meshuggah et un montage des lumières impeccable et impressionnant. Seul reproche que je ferai est qu’en terme de setlist, excepté les deux nouveaux titres, tous les autres morceaux (Owlwood, Ghost Trail, Finland, In Awe Of) ont déjà été joués ici en 2013 et presque dans le même ordre, mais pas de quoi bouder son plaisir de voir les suédois en live.
Comme on peut s’en douter rien qu’au nom de leur groupe, Bloodbath n’est pas venu pour faire dans la dentelle. D’ailleurs, leur ingé son non plus. Enfin il faut dire qu’avec une troupe qui cherche déjà les effets les plus crados sur album, le sondier n’était pas aidé. La batterie n’invente rien mais balance des patterns aussi éculés qu’efficaces et sauvera cette première moitié de set carrément cryptique avant une amélioration salvatrice. En revanche, le chant ultra guttural de Nick Holmes est impressionnant, voire même encore plus saisissant que sur les deux efforts studio auxquels il participe (le hurlement inaugural de Let The Stillborn Come To Me en témoigne), et les vieux titres initialement chantés par Mikael Åkerfeldt passent l’épreuve haut la main. De plus, le frontman assure un show sobre et classieux, tout en démarche lente et calculée, habillé avec une sorte de redingote, en complet contraste avec ses cris démoniaques, et pour un résultat vraiment impressionnant. En dehors du son des guitares sur la première demi-heure, Bloodbath a dispensé une vraie leçon de Death Metal.
Cela fait maintenant plusieurs années que le Hellfest se lâche à programmer un artiste aux compositions « dansantes » comme Perturbator et Carpenter Brut. Cette année, le « cultomètre » explose avec rien moins que les Sisters Of Mercy, les parrains du rock gothique. L'idée était osée et mine de rien judicieuse, il y avait sans doute beaucoup de festivaliers qui voulaient se déhancher sur les tubes du groupe. Mais la réalité nous rattrape vite : ce n'est plus un bon groupe de scène. D'abord, Andrew Eldritch chante mal, souvent faux et fait des aller-retours sur les planches avec l'air du type qui n'a aucune vraie envie d'être là si ce n'est pour collecter son cachet. Et ça affecte directement l'ambiance dans le public. Tout le monde devrait normalement être en train de se remémorer ses pas de danse en soirée gothique, mais le public est dans le coma, mis à part un mouvement inexorable de personnes quittant le concert. Avec la batterie programmée, la basse et les claviers samplés, le minimum d'efforts possible a été fait pour jouer ces compositions. On a souvent l'impression d'entendre des contrefaçons karaoké desdites chansons. Par contre, les deux guitaristes accompagnant Eldritch sont bons, à la fois en rythmique et en solo et ça se ressent sur les morceaux de Vision Thing, qui sont beaucoup plus axés sur les riffs, ici joués avec plus de distorsion, donnant au tout un côté Metal assumé et qui leur va assez bien. On appréciera également les titres plus calmes et orientés Post-Punk laissant de côté pour un temps l’Indus binaire et neuneu sur lequel s’égosille Eldritch. On ressort du show avec un goût un peu amer, la sensation que ce concert avait du potentiel pour transformer la Temple en Batcave, ce qui n’a finalement pas eu lieu.
Tête d’affiche de ce samedi, Kiss est attendu par une marée humaine qui rend compliquée l’approche de la Mainstage 1. Bien que toujours cachés derrière leur maquillage et leurs frusques de carnaval, les papys n’arrivent néanmoins pas à dissimuler leur fatigue. Les morceaux sont correctement exécutés, mais la fougue n’est pas vraiment au rendez-vous. De nombreuses et longues pauses sont ménagées entre les titres pour faire crier le public (et visiblement, permettre au quatuor de souffler). En revanche, impossible de nier le sens du spectacle qu’a Kiss : grands ballons customisés avec leur mythique logo lâchés sur le public, tyrolienne qui treuille Gene Simmons jusqu’à une mini-scène près de la régie, feu d’artifice final… Kiss fait partie de la légende et le montre. Quant à l’énergie dont on voudrait qu’ils fassent preuve, on ne peut pas vraiment leur reprocher, on arrive quelques années trop tard.
Voilà trois ans que la notoriété des anglais d’Architects ne fait que croître et, malgré les dires de certains rabats-joie, les retrouver en clôture de la Mainstage 2 est tout à fait logique et mérité. Bien que régulièrement mêlé à la scène Metalcore moderne, le groupe a toujours pris la peine d’introduire des éléments de Post-Hardcore et de Mathcore dans ses compositions, évoluant en marge de cette scène tout en essayant de la tirer vers le haut. Cet aspect de leur musique est d’ailleurs bien plus marqué depuis l’excellent Lost Forever // Lost Together paru en 2014, bien représenté ce soir aux côtés d’extraits d’All Our Gods Have Abandonned Us et évidemment de leur nouvel album Holy Hell. Utilisant les nouveaux écrans géants des Mainstage à 100% de leurs capacités avec des visuels aussi parlants que magnifiquement réalisés et profitant d’un son énorme et parfait, tous les éléments nécessaires sont réunis et les musiciens n’ont qu’à apporter leur touche finale. Doomsday, dédié à leur guitariste Tom Searle décédé en 2016, vient clôturer un concert qui aura su faire taire les plus sceptiques quant à leur présence aussi haut sur l’affiche.
Tops du jour
Bacteries : Envy, Archspire, Cult Of Luna
Chazo : The Fever 333,
Florian : Cult Of Luna, Envy
LeLag : Envy (parce que la musique déboîte, et ça même si le chanteur a des accès d’autisme pénibles, a un fort accent japonais, et que le guitariste avait un t-shirt Sunn-O)))), The Ocean, Cave In, Sumac
Neredude : Candlemass, Envy, Cult of Luna
Nonohate : Envy, Cult Of Luna, Architects
Pentacle : Envy
Skaldmax : Envy
Zblrah : Manowar
Lundi 17 décembre 2018
Une compilation par Zegema Beach Records de reprises de morceaux d'Envy est en écoute sur bandcamp. On y retrouve par exemple Respire, Gillian Carter ou Shizune qui reprennent des morceaux des japonais.
Mardi 27 novembre 2018
L'affiche du Hellfest 2019 a été dévoilée : Les têtes d'affiche : - Manowar, Kiss, Tool, Dropkick Murphys, Def Leppard, Lynyrd Skynyrd, Gojira, ZZ Top, Slayer, Mass Hysteria, Within Temptation, Lamb Of God, King Diamond, The Sister Of Mercy, Emperor, Carcass, Bloodbath, Deicide, Sum 41, The Adicts, Refused, Fu Manchu, Cult Of Luna, Philip H. Anselmo&The Illegals, ... Main Stage : Dream Theater, Demons&Wizards, Godsmack, Sonata Arctica, Gloryhammer, Last Temptation, Whitesnake, Deadland Ritual, Richie Kotzen, Kortini, FM, Slash, Stone Temple Pilots, Clutch, Blacherry Smoke, Eisbrecher, Nova Twins, + 1 groupe Main Stage 2 : - Ultra Vomit, Dagoba, No One Is Innocent, Lofofora, Blackrain, Klone, Architects, Böhse Onkelz, Eagles Of Death Metal, The Fever 333, Whitechapel, Skindred, Like A Storm, Anthrax, Testament, Trivium, Death Angel, Municipal Waste, Insanity Alert, Alien Weaponry Temple : - Hellhammer (!!!), Venom INC., Impaled Nazarene, Diamond Head, Trollfest, Uada, Aorlhac, Cradle Of Filth, Combichrist, Myrkur, Carach Angren, Punish Yourself, Dool, Wolfheart, Shaârghot, Tormentor, Carpathian Forest, Skald, Wiegedood, Lucifer's Child, Cemican, Bliss Of Flesh, Hyrgal Altar : - Possessed, Pestilence, Kvelertak, Power Trip, Daughters, Sublime Cadaveric Decomposition, Cult Leader, Freitot, Dark Tranquillity, Candlemass, Moonspell, Archspire, Allegaeon, Trepalium, Cypecore, Daw Of Disease, Cannibal Corpse, Vltimas, Immolation, Vomitory, Revocation, Devourment, Psycroptic, Embryonic Cells Warzone : - Descendents, Me First And The Gimme Gimmes, No Fun At All, Hank Von Hell, The Interrupters, The Dwarves, The Rumjacks, Stinky, Le Bal des Enrages, Sham69, Les Wampas, The Living End, Mad sin, Batobile, The Creepshow, Banane Metalik, Enter Shikari, Cancer Bats, Nasty, Beartooth, Morning Again, Employer To Serve, Brutus, The Amsterdam Red Light District Valley : - Uncle Acid And The Deadbeats, Graveyard, All Them Witches, My Sleeping Karma, Radio Moscow, Conan, Valley Of The Sun, The Necromancers, Envy, The Ocean, Cave In, Mantar, Sumac, Will Haven, Fiend, Coilguns, The Obsessed, YOB, Emma Ruth Rundle, Messa, Gold, Ddent + 2 à annoncer
Mercredi 07 novembre 2018
Samedi 03 novembre 2018
Vous pouvez écouter deux nouveaux titres de Envy sur Bandcamp. Alnair In August marque le retour du groupe après des années difficiles.
Samedi 17 février 2018
Des nouvelles d'Envy qui se reconstruit sans son ancien chanteur Tetsuya Fukagawa. En plus des quatre musiciens d'origine, le groupe compte désormais dans ses rangs : Yoshi (Killie), Yoshimitsu Taki (9mm Parabellum Bullet) et Hiroki Watanabe (Heaven In Her Arms).
Mardi 13 février 2018
Le groupe Anglais Chalk Hands (post-rock/screamo - FFO Pianos Become The Teeth / Suis La Lune / Caspian / Envy) sera en tournée Européenne en Mars/Avril/Mai et fera 4 dates dans le Nord de la France (Strasbourg/Lille/Boulogne-Sur-Mer/Lemberg) et 1 date en Belgique (Anvers).
Plus d'infos ici.
Vendredi 19 mai 2017
Avant-Première : Le premier clip de Bordure, "Test 9", est à découvrir en exclusivité dans la suite. Bordure est un groupe formé en 2015 entre les villes de Lille et Paris. Le groupe joue un mélange psychédélique de leurs propres émotions et influences : des lignes de guitares mélodiques et acérées, des vocaux écorchés et intenses, une basse groovy, et une batterie à la fois douce et syncopée.
Style : Mathrock / Post-hardcore
FFO : At the Drive-in, Envy, Dance Gavin Dance
Jeudi 11 mai 2017
Live report : En avril dernier, nous avons eu la chance d'assister au festival After Hours, évènement programmé par les musiciens de Mono, envy et Downy dans un ensemble de petites salles situé à Tokyo (Shibuya). Au programme, le meilleur de la scène post rock, screamo, noise rock et consorts nippone, dans des conditions exemplaires. [...]
Mardi 21 mars 2017
La discographie d'Envy en LP vient d'être rééditée par Temporary Residence Ltd. Direction cette adresse.
Vendredi 12 août 2016
Hollow Jan (Screamo coréen pour amateurs d'Envy) sortiront un nouvel album le 23 octobre.
Mercredi 27 avril 2016
Des vidéos du premier concert d'Envy sans leur chanteur Tetsuya Fukagawa, mais avec des invités (Toe, Brahman) se visionnent sur youtube.
Lundi 04 avril 2016
Tetsuya Fukagawa (chant) a pris la décision de quitter Envy. Les 4 membres restant continuent. Source.
Mardi 15 mars 2016
Ecoute : aujourd'hui on vous fait écouter le dernier EP de The Random Monsters, les parisiens sortent cet EP en attendant prochainement un format long. Pour amateurs de Envy, Mogwai. Montez le son et cliquez.
Jeudi 24 décembre 2015
On a dépassé les 1000 votes sur les albums de 2015, chapeau à vous! Mais on continue de lister les sorties de l'année pour que vous alliez les noter (pour cela : cliquez sur la pochette de l'album dans la discographie, et ensuite mettez une note sur 20) : - And So I Watch You From Afar - Heirs* - Moonspell - Extinct - Steven Wilson - Hand. Cannot. Erase. - Hangman's Chair - This Is Not Supposed To Be Positive - Killing Joke - Pylon* - August Burns Red - Found In Far Away Places - Puscifer - Money Shot* - Nightwish - Endless Forms Most Beautiful - Ufomammut - Ecate* - Lindemann - Skills in Pills - Gorod - A Maze of Recycled Creeds* - Envy - Atheist's Cornea - Uncle Acid And The Deadbeats - The Night Creeper* * = pas encore assez de note pour être dans le top annuel L'an dernier le top lecteur s'est basé sur 1230 votes, y'a moyen de faire plus cette année!
Jeudi 10 septembre 2015
Chronique : Envy - Atheist's Cornea : "Après deux (voire trois) albums côtoyant des sommets d’intensité sortis en début de siècle, le screamo d’Envy a pris la tangente post-rock de manière affirmée sur Abyssal puis Recitation,
offrant par-là même moins d’opportunités de faire vibrer nos tripes,
sans toutefois se défaire d’une excellence propre aux japonais,
performances scéniques toujours aussi habitées à l’appui.[...]"
Samedi 20 juin 2015
Hellfest 2015 :- Photos (dont les photos d’ambiance, public, animations, ...) par Florian Denis et Bacteries - Report (par Grum, Pentacle, Lelag, Nonohate) :
10 ans putain! 10 ans! Et 10ème fois que l’équipe Metalorgie se rend à Clisson pour LE festival metal français, et ce n’était pas gagné pourtant. Car oui remontez 10 ans en arrière, 12 même avec le Fury Fest, les festivals en France était quasi inexistants, en tout cas pas en version spécialisée. Et cette 10ème édition peut déjà être considérée comme la mieux foutue de toutes, les imperfections des précédentes éditions ont été gommées (3 nouvelles tentes pour les scènes Black / Death / Stoner, vraiment spacieuses, meilleur son, des écrans), un site qui a été soigné (pelouse, allées), … On est moins dans “un festival dans un champ” qu’avant. Et le décor est fou, oui c’est abusé, mais c’est l’image du fest, et on ne peut nier que ça en jette! Mais place aux groupes!
La nouvelle et très large Altar paraissait bien vide avec pour seuls occupants les kits de batterie et de guitare du duo Suisse, pourtant leur son s’y est vite fait une place de premier choix en englobant tout l’espace disponible. Arrivé sur scène sur intro de Wolves In The Throne Room, Bölzer enchaînera plusieurs titres de leurs premiers EP en équilibrant les parties black et death, mais toujours avec ce côté atmosphérico-ésotérique tant chéri par le groupe, ainsi qu’un nouveau titre, à paraître sur le premier album du groupe. Remerciant le public à de nombreuses reprises, les Suisses semblent davantage apprécier jouer en festival qu’en salle.
Argile et son frontman SAS de l'Argilière (Misanthrope), particulièrement en forme ce soir, ont plus d’un tour dans leur sac, et nous gratifient d’un passage pour cette édition 2015 du Hellfest plutôt remarqué. Les français n’auront de cesse de faire évoluer leurs ambiances, pour un résultat bluffant : du doom au death, en passant par de l’avant garde, avec toujours cette mélancolie caractéristique, pas franchement poilante mais très bien orchestrée. Une bonne surprise matinale.
C’est sous une Valley pleine à craquer à seulement 12h50 que Samsara Blues Experiment s’intalle. “It’s crazy !” Les Allemands, agréablement surpris par un tel engouement en début de festival, mettent progressivement en place leur stoner psychédélique à coups de fuzz et de batterie blues rock, le tout espacé par un chant rare et presque aussi inutile que chez Colour Haze. Ajouté à cela un son très bien réglé et les 40 minutes allouées au groupe filent à toute vitesse. Encore une formation estampillée “Deutsch Qualitat”.
La matinée se termine, c’est enfin le moment de sortir l’artillerie lourde du Hellfest. Sylosis entre en scène, bien décidé à distribuer des baffes en stéréo à une foule d’amateurs venue s’agglutiner devant la main stage. Les britanniques, venus défendre leur dernier opus (Dormant Heart), prendront un malin plaisir à secouer la plaine de leurs riffs imparables, mention spéciale à cette section rythmique complètement folle. On ne pourra qu’applaudir et sortir groggy de cette grosse demi heure de thrash particulièrement bien huilé.
Il faudra attendre le début d’après midi et l’arrivée des suédois de Truckfighters pour transformer la Valley en un terrain de jeu pour grands enfants en manque de pogo. Un set sauvage, un public déchaîné, des riffs de mammouth au service d’une atmosphère électrique, bref tout le monde est heureux.
John Bush looké comme un dimanche soir pour sortir les poubelles, il aurait donc peut-être été viré d'Anthrax pour ses choix vestimentaires? Quoi qu’il en soit, le chant est parfaitement mixé (mais la guitare solo en retrait) et permet de profiter pleinement des performance du frontman d’Armored Saint. John bush déconne avec le public et on croirait entendre Queensrÿche, mais avec 10 fois plus de patate ! Voix impeccable et présence scénique énorme : une grosse perte pour Anthrax et tant mieux pour Armored Saint.
On aurait voulu que le concert de Defeater soit mémorable, mais en l’état, avec un groupe qui a du mal à se remettre en selle après les déboires de santé de son frontman et l’horaire bien trop ensoleillé de ce début d’après-midi, on ne sera pas totalement convaincu. Un peu de mollesse, des titres comme Letters Home qui ne prennent pas, mais aussi d’autres morceaux comme Dear Father, Empty Glass ou Blessed Burden qui touchent par les mots de son chanteur ou par l’énergie déployée. Bon, mais à revoir dans de bonnes conditions et en salle.
Godsmack démarre avec un son brouillon, mais fait le job sur son tube Awake. Puis, comme tous les groupes qui choisissent de reprendre du Pantera (Avenged Sevenfold en 2007), on aura droit à un bout de Walk au milieu d’une chanson. Quelques minutes plus tard, le chanteur lance un wall of death, truc de ouf !
Asphyx n’est pas là cette année, mais du coup on a le droit à Vallenfyre avec leur Death old school matiné de Doom. Mais à 16h, en plein jour, difficile de rentrer dans le bain. Le public de la Altar reste assez froid, surtout dans les passages Doom qui ont du mal à faire effet. Tout l’inverse de leurs fulgurances Death énervées qui castagnent et permettent de sortir de notre torpeur..
Billy Idol était un peu l’invité inattendu du jour, pour ne pas dire carrément WTF. D’entrée de jeu le son est très pop et électro plus que punk, ce qui est assez osé devant un public de metalleux. Avec Steve Stevens à la guitare, les solos envoient bien et le groupe semble bien kiffer d’être sur la mainstage. Problème de retour ou de micro, sur plusieurs chansons dont Dancing With Myself, le chant est un peu approximatif, même timide sur le début. Le public est nombreux mais très calme. White Wedding en version posey, Steve Stevens qui fait le show en faisant un duck walk et en jouant avec une guitare à led. Billy se dessape même sur Flesh For Fantasy, mais malgré toutes ces facéties et la collection de guitares, ça reste plat, un peu trop old-school, ou kitsch avec le synthé de Rebel Yell, qui réussit cependant à relever un peu la sauce. Un constat s’impose : Billy Idol est mieux conservé que sa musique !
On attendait Melechesh sous la Temple et la déception sera de mise. Un son aux fraises, peu de voix, aucune guitare intelligible et l’impression de se manger une sorte de Black / Thrash du pauvre, sans les influences orientales et tout ce qui fait la magie de leur musique.
High On Fire débarque enfin sur la Valley. Très attendus par une horde de fans venus prendre une petite fessée, les américains ne décevront pas. D’une violence remarquable, la setlist est sans concessions et les temps morts très rares, si bien que Pike et sa bande perdront tous entre deux et trois litre d’eau, et que le public de la Valley quittera la tente complètement éreinté. Rien de surprenant au programme, High On Fire se contente de ce qu’il sait faire de mieux : du stoner / thrash incroyablement punchy.
Remplaçant de dernière minute de Trap Them dont l’annulation a été officialisé il y a trois jours à peine, Oathbreaker a su se démarquer de ses confrères Belges de Church Of Ra (Amenra, Treha Sektori…) dés ses débuts en s’employant à un son hardcore chaotique, rappelant par moment Converge, ce qui justifie sans soucis leur place sur la Warzone. Au moment où l’intro de Eros|Anteros commence à se faire entendre, les musiciens foulent la scène, rapidement suivis par la chanteuse Caro Tanghe nue pieds et tout de noir vétue. Fort d’un son excellent, le groupe n’hésitera pas à jouer les morceaux les plus calmes et planants aux côtés des plus violents de leur répertoire, sans pour autant prendre le risque de faire fuir le public de la Warzone. Froid mais fascinant, ce concert était à n’en pas douté un des plus intéressants de cette scène souvent répétitive.
Le son est un peu faiblard pour le démarrage de Sodom, ce qui laisse forcément une impression de vide sur les solos des deux premiers morceaux, avec seulement la basse qui assure la rythmique. Mais Tom envoie au niveau vocal et avec le son de basse revu à la hausse, tout s'arrange. Climax du concert sur The Saw Is The Law et Sodomy And Lust. Et grosse ovation à la fin du set pour ces légendes du thrash.
On retrouve Motörhead sur la mainstage en roue libre et en mode mid-tempo. Lemmy est à peu près dans le même état qu'Ozzy l'an passé, même si la voix est toujours reconnaissable. Le groupe tire du coup son épingle du jeu sur Orgasmatron. Qu’elle semble loin l’époque du Furyfest où le groupe pouvait exiger d’être le seul groupe à jouer sur son créneau horaire. Un set à réserver aux ultra-fans.
Beaucoup de fans attendaient la nouvelle venue du messie japonais, Envy, en terres Clissonaises. Le groupe aura pourtant bien du mal au début à faire prendre la sauce avec leurs nouveaux titres pas du meilleur effet, mais une fois la machine lancée, on se laisse captiver par certains passages grandioses. Et quand ils jouent certains titres de All The Footprint, c’est carrément l'extase. Il est possible qu’on ait placé trop d’attente dans ce concert... qui n’en était pas moins excellent (avec des lights magnifiques).
Lamb Of God et le joyeux circle-pit, bientôt disponible dans la collection Bibliothèque Verte. La précision dans le son et l'exécution prouve que le groupe mérite son nouveau statut de cador de la scène metal. À noter le petit clin d’oeil de Chris Adler qui arbore fièrement un tshirt Megadeth (alors que Dave Mustaine a révélé qu’il souhaiterait bien que Chris ne joue plus QUE pour Megadeth). Bon, par contre on oubliera le wall of death à moitié foiré par Randy
Le set de Mastodon a tout pour plaire, si on occulte le fait que la Valley, pourtant agrandie sur cette édition, soit pleine à craquer. Le son est aux petits oignons, mais vraiment. La voix de Troy est impeccable, on entend chaque riff distinctement, l’ambiance est excellente et la setlist, certes très orientée Once More ‘Round The Sun (qui est un très bon disque avec un paquet de morceaux qui sont déjà des tubes), a tout pour plaire. Même de loin sans voir le groupe, on prend notre pied. On n'en attendait pas tant!
Satyricon réalise une setlist quasi parfaite. Black Crown On A Tombstone, Now Diabolical, K.I.N.G., The Pengram Burns, With Ravenous Anger, Mothern North, bref que du tube. Le son est impeccable, le duo Frost / Satyr toujours aussi charismatique… une valeur sûre.
Pas de secret, la longévité ça se cultive et s'entretient ! N'en déplaise à Lemmy ou Ozzy, déjà à moitié empaillés, Alice Cooper n'a rien perdu de sa voix et de sa patate sur scène. Coté show par contre c'est un peu la déception sur le début de set. Peut-être le fait de jouer de jour (ou peut-être qu'on est des merdes et qu'on mérite pas). Nous n'aurons pas droit tout à fait à la mise en scène et au décor grandiose de 2010, mais Alice nous a quand même gratifiés de quelques happenings et de nombreux tours de magie incontournables sur la deuxième moitié du set (dollars embrochés sur une épée d'escrime, distribution de colliers de perles dans le public, coups de fouet, costume militaire, son passage à la table électrique et sa réincarnation en monstre de Frankenstein, la camisole de force avec l'infirmière psycho et la guillotine...). C’est un peu le bordel sur scène entre tout ça et trois guitaristes sur scène plus un bassiste qu'on dirait sorti d'un episode de GoT avec sa veste en fourrure. Nous avons également droit à un solo de batterie évolutif qui devient solo de basse, puis de guitare avec tous les musiciens en mode “chorégraphie heavy-metal”. Tous les tubes sont au rendez-vous : Hey Stoopid, No More Mr Nice Guy, You Can't Go To Hell, Feed My Frankenstein, Poison... Et en rappel, un medley School's Out/Another Brick in the Wall en rappel. Chapeau, l’artiste.
Five Figure Death Punch est la surprise du jour avec son passage tardif et donc super remarqué. Le son est super propre et d’entrée Ivan Moody annonce qu’il défoncerait bien l'ingé light qui n'arrête pas de lui foutre la poursuite en pleine gueule. Jason Hook se fait plaisir sur une ballade issue du prochaine album avec sa nouvelle guitare double manche, avec des accordages différents. Le groupe ne fait pas dans la dentelle sur Burn Motherfucker, Burn qu'Ivan fait chanter au public. Guitare à led pour Jason, protège-dents qui clignote pour Jeremy Spencer, c'est assurément un concert 2.0 auquel nous avons droit ! On pose son cerveau et on remue le crâne d’avant en arrière : aucune révolution musicale à l’horizon, mais un bon défouloir assuré.
Judas Priest nous offre une bien belle scène avec un double écran qui encadre la batterie sur deux niveaux, et qui affiche notamment la pochette des albums des chansons qui vont être jouées ainsi que des animations. Setlist un peu molle sur la première moitié (Metal Gods au ralenti...) et le chant est assez laborieux sur certains titres, même Rob s'en sort mieux sur les nouveaux (Redeemer Of Soul par exemple) ou alors grâce à de nombreux effets. Quelques solos de gratte sont bien foireux/foirés par Glenn Tipton (You've Got Another Thing Coming). On retiendra surtout le combo à la suite de Breaking The Law, Hell Bent For Leather et Electric Eye (même si sur celle-là, Rob "laisse" le public chanter, et sur les suivantes aussi...). Les tempos semblent moins ralentis qu'en 2011, ce qui sauve les meubles. On ne va pas trop en vouloir à Rob qui apparemment gardait des forces pour le rappel final avec Painkiller et Living After Midnight. Dommage que pour ce premier, le solo de Glenn Tipton fut un nouveau désastre, alors que Richie Faulkner s’en sortait les doigts dans le nez sur le sien.
Wovenhand a décidé pour son passage au Hellfest de commencer par une sorte de jam Noise Rock chamanique assez étrange avec un son très lourd proche du Doom. C’est vrai qu’avec deux membres de Planes Mistaken For Stars ont les attendait sur un terrain électrisé, mais à ce point là. Pas évident de rentrer dans le set et quand après une demi-heure le groupe commence à reprendre de vrais morceaux du dernier album notamment où l’on est déjà plus dans l’état d’esprit de leur musique façon Folk électrisé. Un bonheur d’avoir ce genre de groupes qui sortent du cadre strict du Metal au Hellfest.
La dernière fois qu’on avait vu Meshuggah à Clisson, c’était en 2011. Même si le set était remarquable et que la mise en scène était déjà impeccable, on était resté sur sa faim niveau son, le rendu des main stages étant trop aléatoire. Rien à dire cette année, tant la prestation était proche de la perfection. Un son incroyable pour l’Altar, un jeu de lumières hallucinant, et une setlist qui ne peut que difficilement être plus efficace : Future Breed Machine, Demiurge, Bleed, I am Colossus, ... S’il y avait un groupe à ne pas rater en cette fin de soirée, c’est bien eux, une prestation qui restera dans les annales.
À peine le set de Meshuggah terminé et toujours pas remis de cette monumental baffe qu’on se déplace vers la Temple pour continuer à faire travailler ses méninges avec les Norvégiens de Shining. “Thanks to all those who have not been seen Slipknot !” Ni une, ni deux, le black jazz est lancé ! Ces piles électriques sur scène n’auront pas tardé à chauffer les quelques festivaliers qui n’étaient pas devant la Mainstage pour le show de Noeud-Coulant. Enchaînant des titres plus accessibles de One One One avec des semi-impro jazz saxo-guitare avant d’annoncer un nouvel album dont la sortie est programmée au 7 octobre et qui se dévoilera avec trois titres joués à la suite ce soir. Un avant-goût très prometteur. Les Norvégiens termineront ce concert par leur version de 21st Century Schizoid Man de King Crimson avant d’interpréter I Won’t Forget (you Hellfest) et de longuement remercier le public pour son accueil. Parfaite clôture de journée.
On a eu peur pour Slipknot. Commencer son concert par une intro qui ouvre The Gray Chapter enregistrée en playback alors que Corey aurait pu chanter le texte, ça part mal. Sauf que visuellement quand on voit les neuf de Des Moines dans leurs nouveaux attirails reprendre une bonne panoplie de leurs meilleurs titres tous albums confondus avec une violence qui rappelle les premiers émois adolescents, ça a une autre gueule. Question show et pour mettre l’ambiance dans un pit, même à 2h du mat’, ils savent faire avec des titres comme Eyeless, Wait&Bleed, Disasterpiece ou même Vermillion. Malgré le chant clair de Corey (très bon - comme sur album) on ne peut pas s’empêcher de penser que ce genre d’artifice, trop systématique, aurait dû rester chez Stone Sour. Mais ça ne nous a pas empêché de bien apprécier leur concert.
Top 3 :
Lelag : Meshuggah, Mastodon, Lamb Of God Pentacle : Envy, Mastodon, Slipknot Bacteries : Mastodon, Truckfighters, Slipknot Florian : Truckfighters, Wovenhand, Judas Priest Grumlee : Alice Cooper, Armored Saint, Five Finger Death Punch nonohate : Meshuggah, Envy, Shining
Mardi 12 mai 2015
Envy continue de nous faire partager son prochain album au compte goutte. Aujourd'hui, c'est au tour de "Footsteps in the Distance" de se dévoiler. Atheist's Cornea sort le 10 juillet.
Mercredi 06 mai 2015
Le premier titre du nouvel album d'Envy est en écoute sur soundcloud. Atheist's Cornea sort le 10 juillet chez Temporary Residence.
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