Biographie

Endusk

Il arrive que l’on trébuche par hasard sur des sonorités des plus ensorcelante et que la chute demeure sans conclusion. Endusk s’inscrit dans cette famille des groupes auditivement non localisé. Enigmatique, touchant, énergique … le groupe originaire de Sydney réunis 4 musiciens porté par une voix féminine des plus charmante. Formé depuis 2000, ce n’est pourtant que cette année que paraît leur premier ep, Point 0 One qui risque bien de faire sombrer des légions entières …

Chronique

Point 0 One ( 2004 )

Endusk est un groupe à part … commencer par là semble être un raccourci, le choix de la facilité, et pourtant c’est une réalité qui ne demande qu’à émerger des sons, et ce dés la première écoute. La réelle difficulté reste de déterminé ce qui saisi à la gorge au sein de ces mélodies, où se situe le lien entre les notes et la chimie organique. Tool est le nom qui s’impose alors à mes tympans, telle une évidence inébranlable. On croirait retrouver Adam Jones en chaque recoin des édifices sonores bâtis. La ressemblance est plus que frappante, on approche même la réincarnation. Les rythmiques elles aussi rappellent l’illustre aîné mais ici, cette dimension excitante est à imputer à un double jeux batterie/percussions. Le dernier point de miroir est sûrement cette place laissée aux instrumentations : la voix sais se mettre à l’écart pour laisser le champ libre à des montée en puissance remuant nos entrailles, à des breaks et reprises surprenantes.
Mais choisir de ranger Endusk comme une forme de clone de Tool (ce qui pour un premier ep est loin d’être péjoratif) est également le choix de la facilité, du chemin le pus court. Les compositions sont bien moins sombre et bien moins agressives. Le principal point de rupture se situe au niveau du chant : à la voix torturée de Maynard se substitue la voix enchanteresse et légère de Rachel (dont les intonations sur Hightide rappellent pourtant fortement celles de Jimmy sur Aenima). L’impact émotionnel en ai transformé, une douceur mêlée d’une énergie jubilatoire nous porte vers des horizons bien lointain des obscurité torturée de Tool. Il suffira d’un Omen pour démontrer ce potentiel aérien provoquant une poussée d’adrénaline mêlée à un sourire pour l’auditeur attentif. Endusk vise moins complexe mais plus efficace et n’y perds pas en intensité. Même si certains passages plus classiques me charment moins (l’introduction de Moth), les essais sont rapidement transformés et il suffit d’une partie de guitare, d’une ligne de basse, d’un rythme des plus calculé pour que les sons retrouvent le chemin tremblant des machines à rêver que sont nos têtes. Une fois logée, on reste charmé par ce déploiement de subtilités et de finesses qui n’ont rien d’artifices superflus pour captiver l’attention.
Au-delà d’un artwork plus que réussi et d’une affiliations directe avec Tool, Endusk demeure avec  Point 0 One l’un des disque m’ayant le plus charmé ces derniers mois. Alors que Maynard semble se concentrer sur A Perfect Circle, je ne peux qu’encourager les adorateurs frustrés de Tool à se ruer sur cet ep, à la fois bien plus et bien moins mais à coup sur détenteur d’un énorme talent qui annonce un avenir grandiose …

A écouter : Omen, Ecclesiasties, 4 ...
Endusk

Style : Metal planant
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Origine : Australie
Site Officiel : endusk.com
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