Cet album est un véritable chef d'oeuvre. Découvert après avoir écouté Funeralopolis (la meilleure chanson de l'album) je l'ai écouté avec des enceintes et je l'avais trouvé pas mal mais sans plus... Mais voilà que j'essais de l'écouter au casque dans le noir avant de dormir. Et là c'est la révélation ! Une baffe dans la gueule, des frissons dans le ventre et même de la peur voilà tout ce que cet album m'a fait ressentir! C'est grace à lui que je me suis essayé au Doom metal et pour l'instant je n'ai pas trouvé un album de son niveau. Dopethrone sent la haine et le malsain à plein nez et c'est ça qui est jouissif. Les guitares saturées parfaitement maîtrisées, le groove, la voix mystérieuse, la sensation de mourir... TOUT EST PARFAIT DANS CET ALBUM
Electric Wizard
Stoner / Doom

Dopethrone
1) Vinum Sabbathi
2) Funeralopolis
3) Weird Tales I. Electric Frost Ii. Golgotha Iii .Altar Of Melektaus
4) Barbarian
5) I, The Witchfinder
6) The Hills Have Eyes
7) We Hate You
8) Dopethrone
9) Mind Transferral (Bonus Track)
Chronique
Hypnotique et sombre, voilà les premiers mots qui viennent à l’esprit quand on écoute Dopethrone. Electric Wizard, c’est comme si le temps des sorciers était revenu, comme si l’horreur avait une voix. D’entrée de jeu, l’artwork donne une idée de l’ambiance du disque : enfumé, lourd, malsain… Complété par une citation du livret : « Legalize Drugs and Murder », on peut deviner que les 3 sorciers ne sont pas là pour lancer des fleurs ou changer les citrouilles en carrosses.
Mystérieuses, telles sont les paroles de ce Dopethrone, axées la sorcellerie, empreintes d’un voile sombre, d’une fumée épaisse donnant un son distordu convenant parfaitement à l’album. Sans aller jusqu’à l’extremisme du Black Metal, on sent une plume malsaine, sortie des pires cauchemars d’un cerveau dérangé. Notamment très influencées par les nouvelles de Lovecraft (influence que l’on retrouve sur une grande partie des morceaux d’Electric Wizard), elles renvoient au mythe de Cthulhu, telles des cantiques pour les dieux extérieurs.
Sans aller jusqu’à l’excès d’un Sunn O))), les notes se veulent lentes, vibrant dans l’air jusqu’à prendre la forme d’un brouillard musical (I, The Witchfinder). La basse se veut un long fil continu, litanie d’un chœur d’adeptes, supportant le prête Osborn dans ses prières hérétiques. Quelques samples se glissent habilement entre les chansons, extraits de vieux films, ajoutant une couche de poussière supplémentaire sur un album déjà crasseux, déterré un soir de pleine lune… Ca et là, des cris et des bruits indistincts viennent ponctuer l’écoute de ce disque, sorte de réponse aux oraisons incessantes du groupe (la fin de Barbarian ou l’intro de Funeralopolis). La batterie, se veut presque séductrice, douce, faisant parfois oublier sa présence grâce à sa juxtaposition aux autres instruments quasi parfaite.
Sur plus d’une heure, les 3 sorciers se livrent à un sabbat musical, crachant leur haine (We Hate You) ou invoquant les puissances supérieures (l’énorme Weird Tales/Electric Frost/Golgotha/Altar of Melektaus, 15 minutes de complainte où la moindre note se veut lourde, presque arrachée aux instruments).
Piste éponyme, Dopethrone conclut l’album en se terminant par le final cérémonial de l’invocation d’une déité supérieure. Un mot conclut la partie musicale de ce disque : Fucked, laissant alors les guitares partir au loin, orchestre d’un dieu appelé dans d’autres espaces. Après plusieurs minutes surgissent alors les voix d’un couple discutant du satanisme pendant quelques instants, pour se voir parachevées par le rire mystérieux, dérangeant, ayant ouvert ladite piste…
Au final, Dopethrone reste un opus empreint de mysticisme, révélateur d'Electric Wizard, telle une bande sonore aux textes de Lovecraft, dont le groupe s’est largement inspiré pour ce disque. Ceux qui souhaitent s’imprégner totalement de l’univers du groupe peuvent se pencher sur cet album, considéré par beaucoup comme le chef d’œuvre du trio. Au-delà de son aspect fiévreux, ce disque est une expérience profonde, pouvant jusqu’à laisser fébrile, nauséeux…
On peut aussi trouver plusieurs clips (un exemple ici) qui traînent sur internet, travaux de fans utilisant des images de vieux films pour illustrer le groupe. Ils restent un excellent support pour agrémenter lécoute des morceaux
Les critiques des lecteurs
Cet album est un véritable chef d'oeuvre. Découvert après avoir écouté Funeralopolis (la meilleure chanson de l'album) je l'ai écouté avec des enceintes et je l'avais trouvé pas mal mais sans plus... Mais voilà que j'essais de l'écouter au casque dans le noir avant de dormir. Et là c'est la révélation ! Une baffe dans la gueule, des frissons dans le ventre et même de la peur voilà tout ce que cet album m'a fait ressentir! C'est grace à lui que je me suis essayé au Doom metal et pour l'instant je n'ai pas trouvé un album de son niveau. Dopethrone sent la haine et le malsain à plein nez et c'est ça qui est jouissif. Les guitares saturées parfaitement maîtrisées, le groove, la voix mystérieuse, la sensation de mourir... TOUT EST PARFAIT DANS CET ALBUM
Excellent la bande son officielle de la gueule de bois ... Mais putain que c'est bon
Chef d'œuvre absolu. Le plus grand manifeste misanthrope que j'ai jamais entendu. Ce disque pue la haine, la saleté et la drogue, mais en même temps, il y a un groove imparable irrésistible. Le son est parfait, on s'imagine presque les amplis se tordre de douleur en produisant ces notes puissantes. Autre chose que j'apprécie, c'est l'effet appliqué sur la voix, on a l'impression que Jus est dans la même pièce que nous, mais que sa voix peine a se faire entendre à travers un épais nuage de fumée.
Excellent de bout en bout, un tourment de tous les instants, et c'est bien ça qui est bon.
Je les ai découvert grace au hellfest. En fait, 2 mois avant le festival, j'étais déjà devenu fan du groupe, dès les premiers riffs de "Funeralopolis" disponibles sur le site officiel du fest. La basse vous hypnotise irrésistiblement, et la voix de Oborn vient vous propulser dans un imaginaire macabre et poisseux ; expérience inimitable.
Cet album est un monument, dépêchez vous de le contempler.
Dopethrone. Tout est dit. Plus que du stoner/doom, cet album en devient la raison d'être. La voix accompagne le tout,laissant la musique vous envahir et vous faire tourner la tête.
Nous regretterons juste une production un peu brouillonne, qui donne par moment une légère cacophonie. Mais cacophonie vite sublimée, ne vous en faîtes pas.
Par rapport à l'excellent "come my fanatics..." cet album en est presque chiant à ecouter, meme l'effet "micro" sur la voix criée est vite fatiguante. Dommage car cet album n'est pas mauvais.
Edit : Lire la chronique ;)
Un monument, un chef d'oeuvre de noirceur et de dépression mais ces mecs sont loins d'être des gothiques. Les plus beaux enfants de Black Sabbath. Ecoutez donc "Funeralopolis", ça pue le malaise mais d'un autre côté le headbang est incontrolable.
album monstreux! Lourd, gras et psyché cet album est carrément le meilleur D'EW notamment "dophethrone" et "weird tales" heavy en veux tu en voila!
Lourd, gras, visqueux bref une pierre angulaire du Doom