Biographie

El Comer Ocho

Originaire de Liège, El Comer Ocho se forme courant 2008. Une première démo voit le jour mais il faut attendre 2010 pour voir le line-up se fixer et un premier album naître : Clinical Life / Chemical Lie. Pratiquant un Deathcore qui se démarque notamment par le chant du frontman, le combo ouvre pour Dark Tranquillity, histoire de défendre son album sur scène.

Chronique

14 / 20
1 commentaire (15.5/20).
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Clinical Life / Chemical Lie ( 2010 )

Que peut-on encore dire sur un album de Deathcore en cette fin d'année 2010 ?
En apparence, plus grand chose : le terrain est défriché, les standards sont là, les "gros" groupes raflent la mise tandis que les autres peinent à percer. Pourtant, avec son rythme soutenu, Clinical Life / Chemical Lie se lance avec fureur et passion dans la mêlée DxC. Car on ne peut pas dire que les musiciens manquent de ces 2 attributs tant l'ensemble explose littéralement sur certains passages (Even Not A Second), étonnant par la même occasion l'auditeur. 
Avec sa batterie qui s'abat sans faillir (Titty Twister, Crashtoast) et sa série de riffs purement Deathcore, El Comer Ocho dévoile un gros potentiel assez surprenant au premier abord. L'énorme de pluie de coups (avec en point fort le frontman) qui plombe les neurones en quelques minutes n'a rien à envier aux ainés (Whitechapel, TBDM, Job For A Cowboy, ...) ; Les compos sont maitrisées et semblent réfléchies tandis que le chant se révèle l'atout majeur de Clinical Life / Chemical Lie. La palette vocale est en effet assez complète, des hurlements agressifs à un chant plus hardcore tout en restant suffisamment dense et alternée pour ne pas saturer les morceaux en quelques secondes. Le riffing n'est pas en reste, sans pour autant s'avérer exceptionnel : de bons gros passages bien bourrins, évitant le piège du classique "couplet / refrain / couplet / break / solo / refrain".

Néanmoins, et c'est là le gros point noir de ce disque, El Comer Ocho peut sembler patauger dans toute cette haine lorsqu'elle est comparée à Plebeian Grandstand et Nesseria (dont le timbre vocal se rapproche par moment). Qu'en est-il de la fade interlude Then I Felt... ou du chant plus clair assez mal amené de The Glass ? Simplement une pyramide qui s'effondre entre 2 riffs Gojiriens (The Glass toujours) pour se relever pourtant sans difficulté apparente (Titty Twister).

Malgré un nom qui a le mérite d'être original, El Comer Ocho ne sait par moment sur quel pied danser : entre compos entrainantes et plans fadasses, la balance penche heureusement du côté du mieux. Au final une agréable surprise du côté Belge si l'on jette un regard général sur cette galette, sans se focaliser sur quelques douloureux passages.

A écouter : Titty Twister - Crashtoast
El Comer Ocho

Style : Deathcore
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Origine : Belgique
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