Pas du tout convaincu au premier abord, à y revenir plus tard je le trouve un peu plus intéressant mais l'album souffre quand même de sacrées longueurs.
Dream Theater
Metal progressif

The Astonishing
Act I
01. "Descent of the NOMACS"
02. "Dystopian Overture"
03. "The Gift of Music"
04. "The Answer"
05. "A Better Life"
06. "Lord Nafaryus"
07. "A Savior in the Square"
08. "When Your Time Has Come"
09. "Act of Faythe"
10. "Three Days"
11. "The Hovering Sojourn"
12. "Brother, Can You Hear Me?"
13. "A Life Left Behind"
14. "Ravenskill"
15. "Chosen"
16. "A Tempting Offer"
17. "Digital Discord"
18. "The X Aspect"
19. "A New Beginning"
20. "The Road to Revolution"
Act II
01. "2285 Entr’acte"
02. "Moment of Betrayal"
03. "Heaven’s Cove"
04. "Begin Again"
05. "The Path That Divides"
06. "Machine Chatter"
07. "The Walking Shadow"
08. "My Last Farewell"
09. "Losing Faythe"
10. "Whispers in the Wind"
11. "Hymn of a Thousand Voices"
12. "Our New World"
13. "Power Down"
14. "Astonishing"
Chronique
Premier double-album depuis Six Degrees Of Inner Turbulence il y a quatorze ans, sujet à un teasing original (révélation des personnages et des lieux du concept scénarisant l'album), histoire futuriste ambitieuse, The Astonishing est attendu de pied ferme. C'est donc parti pour 2h18 de prog.
Tout d'abord, une chose : The Astonishing ne sonne pas comme les autres Dream Theater. Si vous espériez le retour du heavy progressif à la Train Of Thought, ou de grandes fresques épiques comme celles proposées dans Black Clouds And Silver Linings, alors c'est raté. Tout en restant fidèle aux sonorités du groupe, ce cru 2016 est de grande qualité et propose avant tout un rock progressif cinématographique et grandiloquent, teinté d'influences métal. On notera bien sûr quelques passages plus heavy que la moyenne (The Path That Divides, Three Days, The Walking Shadows, A Better Life...), ou de rares titres comme Moment Of Betrayal qui semblent avoir une cohérence lorsque isolés du reste de The Astonishing. Mais globalement chaque partie est indissociable du reste de l'album et contribue au développement de l’ensemble de l’oeuvre. Pour du DT, les titres sont relativement courts, puisqu'on parle de morceaux de 3 à 6 minutes, mais ils s’articulent entre eux pour former un seul long morceau, comme les plans d'un film composent un long-métrage. Chaque idée est en effet justifiée par la piste suivante, quelques éléments reviennent d'une chanson à l'autre pour aider à se repérer (le thème de clavier très "tournoi féodal" dans A Saviour In The Square et Act Of Faythe par exemple, ou encore les similitudes entre les intros des deux disques). Le mieux est donc de se dégager le temps d'écouter la galette, les deux galettes en fait, d'une seule traite pour en comprendre et en savourer toutes les subtilités.
Le chant est probablement le gros point fort de l’album. Certes, James LaBrie a toujours eu ses détracteurs. Mais un effort énorme est fait ici, et le résultat est plus qu'à la hauteur : le vocaliste incarne successivement les huit personnages principaux de ce concept-album, chaque fois avec une intention, un timbre différent. L'histoire se laisse suivre grâce à la réussite de cette ambitieuse approche vocale, le dialogue au début de Ravenskill en est le meilleur exemple. Peut-être que cela aurait pu être encore plus poussé, en impliquant Petrucci au chant pour l'un des huit rôles, ou en proposant des guests au moins pour les personnages féminins. Mais l’effet est néanmoins impressionnant en l'état.
Quant aux quatre autres, comme d'habitude, la technicité est à son paroxysme. La section rythmique reste néanmoins discrète, laissant encore plus qu’à l’accoutumée la part belle aux guitares mais surtout aux claviers. The Astonishing comporte beaucoup de solos déchaînés de la part de Rudess, mais aussi des ambiances proggy inattendues (Dystopian Overture, la toute fin de Three Days, le début de A Life Left Behind, A Tempting Offer...), des intros travaillées (When Your Time Has Come...), ou encore des interludes robotiques (The Hovering Sojourn, Machine Shatter...) qui n'apportent rien musicalement mais qui replacent le contexte de l'histoire, où les NOMACs (NOise MAChines) font office de Big Brother. On ne se plaindra pas de ces choix artistiques tant la maestria des Américains est toujours pertinente et pleine d’émotions.
Au final, le seul véritable point faible de The Astonishing pourrait être son ambition. Un double-disque complet, plein d'auto-références, de virtuosité, soutenu par un contexte narratif complexe... Et si les paroles de The Gift Of Music étaient prémonitoires, et si les gens n'avaient simplement plus le temps pour des œuvres aussi abouties ? Peut-être. Car The Astonishing est exigeant, principalement parce qu'il convient de l'écouter d'un bloc, et il pourra probablement n'être apprécié que par un public déjà conquis par les codes de la musique très progressive.
Les critiques des lecteurs
Pas du tout convaincu au premier abord, à y revenir plus tard je le trouve un peu plus intéressant mais l'album souffre quand même de sacrées longueurs.
Compliqué de noter cet album.
Si on le compare au triptyque Scenes From a Memory; Six Degrees; Train of Thoughts, cet album ne mérite pas la moyenne.
Si on prend un peu de recul, cela reste musicalement de bonne facture. Des longueurs....certes (Je me suis presque endormi en live au palais des congrès...) mais un album qui mérite d'être écouté, analysé.
UNE VRAI RENNAISSANCE ! UNDISQUE EQUILIBRE SUPERBEMENT PRODUIT ET QUI CONFIRME LA PLACE DE LEADER DES DREAM THEATER !
Voilà un album qui a beaucoup fait jaser et pour plein de raisons... Après le départ de Portnoy, on entend beaucoup de fans se plaindre de la direction prise par le groupe. Le dernier avait déjà un côté un peu kitsch mais tout en gardant l'esprit Dream Theater (les membres eux-mêmes avaient défini l'album éponyme comme un "résumé" de leur carrière. Il était donc à prendre à part). Force est de constater que ce Astonishing doit également être pris à part comme il est dit dans la chronique.
Cet album est effectivement déroutant car dans sa conception même il ne ressemble pas à un album de Dream Theater. Le concept de l'album introduit une histoire qui se passe dans un futur dystopique. Sans trop rentrer dans les détails, l'univers est quand-même assez bien présenté même si je trouve l'histoire déjà un peu plate à la base enfin bon... Parlons de la musique !
La musique en elle-même est difficile à noter. Le style général de l'album est assez kitsch (dans la lignée des parties les plus mielleuses de Scenes From A Memory) et garde une totale cohérence du début à la fin. Le gros problème de cette cohérence surboostée c'est que Astonishing est extrêmement plat et sans reliefs. Là ou d'autres concepts de DT jouaient sur les climax et points d'orgue, cet album n'en a quasiment aucun qui est audible après plusieurs écoutes. C'est un réel manque dans ces deux actes. Certains diront qu'il y a des points d'orgue mais ils ne ressortent pas assez à mon goût. Au niveau des sonorités, on notera aussi l'absence de pistes bien metal même si certaines comme "A Moment of Betrayal" sonnent vraiment comme du DT. A signaler la performance de LaBrie (saluée par beaucoup de monde) qui module sa voix pour jouer les différents personnages. C'est le gros (seul ?) point fort de cet album certainement.
L'énormissime problème de The Astonshing réside en fait dans sa forme même et c'est certainement ce qui en fait une performance extrêmement difficile à évaluer ici. Il faut savoir que les deux actes amènent la durée totale du pavé à 2 heures et 10 minutes ! Comme grand fan de prog, loin de moi l'idée de définir la durée comme un problème mais encore une fois on revient au même: tout dans cet album est conditionné par le choix de la structure qui à mon avis rend le tout bien indigeste. The Astonishing se compose en effet de 34 pistes au total et se divise en deux actes. Le premier élément détruit presque à lui seul toute l'oeuvre à mon avis. 34 pistes c'est énorme et surtout ça dénature totalement le style même de Dream Theater. En proposant autant de pistes, certes on a le temps de se plonger en profondeur dans l'histoire et les personnages mais en contrepartie, impossible de donner la moindre identité musicale à ces pistes beaucoup trop courtes. Il y a des belles envolées dans ce cd mais qui se retrouvent instantanément noyées dans cet océan de linéarité intrinsèque à la structure même de The Astonishing. des chansons comme "Chosen" ou "A Moment of Betrayal" méritent par exemple des développements qui vont au delà des 10 minutes à mon avis.
Le résultat est extrêmement amère. En écoutant The Astonishing, on se dit d'abord que c'est bien. Ca sonne carrément aussi bien que Scenes avec l'enchaînement des 4-5 premières pistes. Puis on attend le relief qui ne vient jamais. Le tout s'englue et commence à tourner en rond. On arrive à une certaine fatigue auditive à la fin de l'acte I (en tout cas pour ma part) et c'est donc un énorme problème.
Au final il y a deux façons de noter The Astonishing. Soit on le note comme il est; à savoir un rock opera assez mielleux qui se voit plus comme une performance qu'autre chose. Soit on le note comme un album de DT et là ça fait mal... Comme fan du groupe je le note surtout de la 2e façon et encore... Je mets 10 car j'aime le concept et en soi, The Astonishing est certainement très bien dans son genre. Si on le note comme un album de DT, je lui mettrait un sec 8/10. Très en dessous de ce que le groupe peut proposer en matière de composition.
En gros, The Astonishing était sûrement trop ambitieux comme le diront beaucoup. Ce n'est pas un album que DT aurait du composer à mon goût car sa structure est vraiment difficilement écoutable. J'espère pour ma part que ce n'est qu'un accident de parcours et que DT va revenir à des albums de conception plus classique. Ca n'en reste pas moins un album à écouter pour se faire son avis.
Dream Theater aurait-il eu les yeux plus gros que le ventre? Bien que le groupe soit habitué des grandes pièces épiques et progressives (A Change Of Seasons, Octavarium, 6DOIT, The Count Of Tuscany...), ici on a l'impression qu'ils ont visé trop haut. En résulte un double album trop long, mais dont l'intention de départ reste louable. Le problème, comme cela a déjà été souligné, c'est que la musique ici ne décolle jamais assez, c'est souvent plat et il y a beaucoup trop de ballades ou semi-ballades (la moitié de l'album au moins!).
Heureusement, Dream Theater nous offre quelques magnifiques morceaux (The Gift Of Music, A Life Left Behind, A Tempting Offer, A New Beggining, Moment Of Betrayal...), ainsi que des moments émouvants, sublimés par le piano de Jordan Rudess, qui s'est vraiment surpassé sur cet album (Ravenskill, When Your Time Has Come, A Tempting Offer...), même si c'est le membre du groupe que j'appréciais le moins avant, à force de faire des solos de clavier dégueulasses, je dois dire qu'il m'a vraiment surpris dans The Astonishing. Le passage du duel entre deux des personnages, de Heaven's Cove jusqu'à My Last Farwell inclus, est vraiment réussi, avec des moments sombres et épiques.
Reste que le scénario est un peu bateau, et on s'ennuie clairement à certains moments. Mais on ne peut pas leur reprocher de s'être lancés dans un projet d'une telle envergure. Sinon autre problème, où est passé la basse de John Myung?? Je l'ai entendu distinctement peut-être deux ou trois fois, sur 2h10 de musique!
Il va falloir régler ça sur le prochain album, en espérant qu'ils reviennent à leur ancienne formule (morceaux plus longs et moins nombreux) qui a fait leur meilleurs albums (Black Clouds, Train Of Thought, Images & Words).
A mon humble avis je suis tout à fait d'accord avec la chronique.
Album trop mielleux comme le pense mes deux prédécesseurs.
Les instants plus punchy sont trop courts...et apparaissent au milieu des titres... mais que c'est bon ^^ !
Album trop ambitieux, malgré un voyage extraordinaire.
Le chant est exquis...mais pourquoi ne pas avoir invité des guest ?? pour "jouer" tous ces personnages incarnés !?? C'est bien dommage... cet album aurait pu avoir encore une toute autre dimension !
Avis mitigé sur cet Astonishing...
Le premier cd est très axé mélodique, alors que le second s'énerve un peu plus. L'omniprésence de Rudess et Petrucci, ainsi que l'absence de prise de risque de Mangini m'à réellement gêné à la première écoute. Cet album n'est vraiment pas construit comme un album "classique".
Si l'on ce place de ce point de vue...quelques compositions sortent du lots..."The Gift of Music, Moment Of Betrayal, New Beginning,..."
Cependant le principal défaut de cette album est je pense son ambition, trop de chanson dont certaines plate et anecdotiques.
Le choix est cependant assumé par le groupe, car il s'agit d'une histoire racontée tout au long de l'album. La narration prime sur la technique.
Il me tâte néanmoins de voir c'est chansons, accompagnées d'un film pour aider les non "anglophone" à comprendre l'histoire et ainsi pouvoir apprécier cet album à sa juste valeur.
etant grand admirateur et fan de DT quelle deception!!!! la technique ne fait pas tout!!! album sans relief,un espéce d opera rock de bas etage, langoureux,mielleux!! je savais qu une page etait tournée avec le depart de portnoy, mais là vraiment, c est un tout autre groupe!!voila, une jolie petite comedie musicale bien orchestrée!!! avec des couleurs meloqiques mielleuse qui font pensé au generique de "champs elysée"!!! cela me fait mal de parlé de DT comme cela!! jamais j aurai pu imaginer, mais voila il faut etre honnete!!
Comment noter un tel album...
Dream Theater nous revient avec du jamais vu chez eux et c'est avec quelque peu interrogation que l'on attend cet énième album.
Pour ma part j'avais trouvé sympa le dernier album, enfin surtout le morceau "illumination theory" car le reste de l'album m'a moyennement emballé à vrai dire.
Quand est annoncé "the astonishing" concept-album en deux actes de 34 titres c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai attendu la sortie du disque et fait est de constaté que j'ai été agréablement surpris.
Certes le Dream de "octavarium", "train of thought" ou "six degrees" a évolué vers un style plus accessible et plus accès sur les mélodies et les orchestrations plus fournies mais ce qui a fait le groupe depuis ses débuts n'a pas complètement disparus; Car même si l'album est plus accessible tant dans les morceaux que par le format d’enchaînement de petites plages, sur le plan rythmique et structurel on a à faire a plein de petits bijoux de prog réalisés avec une technique assez impressionnante.
Nombre de titres restes complexes avec des mesures asymétrique et bourrés de cassures rythmique donc malgré l’accessibilité musicale le contenu mélodico-rythmique reste de très grande facture.
Ce qui pourrait éventuellement gêner c'est probablement la longueur de l'oeuvre qui déroule une histoire un peu farfelue mais sympa sur pas moins de 2 heures et 10 minutes.
A part ça je ne trouverais rien à redire et encore... la durée de l'ouvre ne me gène pas personnellement mais je conçoit le faite que tant par la durée que part le concept cet album puisse gêner certains mais au niveau contenu musical je pense sincèrement qu'ils sont bien présent.
N'étant pas un fan de la première heure du groupe je serais surement plus objectifs que certains et c'est pour cette raison que je préfère cet album à la plupart des autres albums du groupes.
Pour ma part le seul qui a mes oreilles pourrait rivaliser avec cet album ce serait probablement "octavarium" ou éventuellement "images and words".
PS: Personnellement même s'il peut gêner je le trouve tout de même injustement descendu, je pense qu'une note moyenne de 12 est sous noté pour ce type d'album et un minimum de 15 s'impose mais c'est seulement mon opinion personnelle.