Dream Theater

Metal progressif

États-Unis

Biographie

C’est en 1986 que John Myung (basse) et John Petrucci (guitare) rencontrent Mike Portnoy (batterie) à la Berklee School of Music de Boston (USA), ou tous trois etudient. Partageant les meme gouts musicaux, ils decident rapidement de former un groupe. Apres six mois et un petit millier de copies de leur première démo écoulé, leur premier chanteur, Chris Collins, décide de les quitter. Le groupe, s’appelant alors Majesty, engage alors un dénomme Charlie Dominici. Ensemble, ils enregistrent leur premier album, When Dream and Day Unite; a cette occasion, constatant qu’un groupe de Las Vegas se nomme déjà Majesty, les musiciens décident de changer de nom et, sous le conseil de Portnoy, choisissent Dream Theater. N’étant pourtant pas réellement satisfaits de leur line-up, ils décident de se séparer de Dominici et engagent un certain James LaBrie, chanteur canadien aux prouesses vocales impressionnantes, en remplacement. Le groupe va signer sur ATCO Records et enregistrer son deuxième album, qui sera par la suite considéré par beaucoup comme leur chef d’oeuvre: Images and Words (1992). L’album, porté par l’imparable single Pull me under, est un succès inattendu. Composé de musiciens aux goûts divers, le groupe brasse de nombreuses influences et évolue dans un style nouveau: le métal progressif. Véritable pionnier du style, Dream Theater va toucher une large audience en quête de nouvelles sonorités. Portnoy et Petrucci prennent rapidement l’ascendant sur le reste du groupe, contrôlant son image et sa direction artistique, et commencent a produire leurs albums eux-mêmes.
Apres l’enregistrement de leur album suivant, Awake (1994), le claviériste Kevin Moore les quitte soudainement. Le groupe veut engager un dénommé Jordan Rudess, mais son emploi du temps serre le rend insaisissable. A sa place, le choix se porte alors sur Derek Sherinian. Ce n’est qu’en 1999, étant enfin disponible, que Rudess rejoindra les rangs de Dream Theater (au détriment de Sherinian, licencié). La suite du parcours n’est quasiment ponctuée que de succès, avec l’EP A change of Seasons (1995) et les albums Falling into Infinity (1997), Scenes from a memory (1999), Six degrees of inner turbulence (2002), Train of thought (2003) et, enfin, Octavarium (2005). Le groupe accouche à chaque album d’idées et concepts ambitieux, proposant une musique dense, variée et puissante, plaisant a la fois aux metalheads et aux musiciens en quête de virtuosité. Les musiciens repoussent tous les limites de leur technique au-delà de l’excellence; leur réputation scénique est incroyable, comme en témoignent les nombreux albums live qu’ils ont réalisés (4 albums live pour 8 albums studio. Aujourd’hui, Dream Theater n’a rien perdu de sa superbe. Dans une scène saturée par l’arrivée d’innombrables nouveaux groupes, la bande a Portnoy a réussi a conserver toute la puissance et l’originalité de sa musique, grâce au son si particulier qui leur est propre, et a confirmer leur statut de véritables références du métal progressif.
Pour citer Portnoy : “notre probleme n’est pas de trouver de nouvelles idées; c’est de faire le tri parmi toutes celles dont on dispose ?

Nos articles

Nos Chroniques

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Dream Theater

«Parasomnia»

Avant la sortie de Parasomnia, j'étais convaincu qu'il serait le dernier des albums de Dream Theater à être intéressant. Depuis trop longtemps, les boss du metal progressif sont en pilotage automatique, avec des albums "pas mal, mais..." et seul le retour en grande pompe du médiatique et charismatique batteur à la barbe bleue allait éveiller une curiosité pour Parasomnia. "Night Terror", le premie ...

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«Scenes From A Memory»

Metropolis Part II - Scenes From A Memory est très semblable a un de ses grands frères, le plus connu de ses prédécesseurs : Images And Words. Les changements de line-up ont été rares chez Dream Theater, mais chacun de ces disques est le baptême du feu d'un nouveau membre, James Labrie en 1992 et Jordan Rudess pour celui qui nous intéresse aujourd'hui. De plus, la piste Metropolis Part I, prologue ...

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«Distance Over Time»

Peut-être que la première oreille que vous jetterez à Distance Over Time sera désabusée, encore chargée des souvenirs d’un The Astonishing pas dégueu mais trop complexe, pas à sa place ; peut-être que vous ne donnerez une chance à cette nouvelle galette que parce que vous devez bien ça à Images And Words ou à Scenes From A Memory. Parce qu’au fond, que dire sur un quatorzième album ? A ce stade, t ...

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Dream Theater

«A Change Of Seasons»

En vérité, je vous le dis, A Change Of Seasons est le meilleur EP. Comment ça, cette phrase n'est pas terminée ? Si si, c'est bien ce que je voulais dire. Pas le meilleur EP de Dream Theater, ni le meilleur EP de l'année 1995 ou même le meilleur EP de Metal Progressif, non... C'est juste le meilleur de tous les EPs. Le quintet propose en effet un objet très complet, plus long que beaucoup de LPs d ...

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«Images And Words»

Je ne peux pas dire que la tournée des 25 ans de Images And Words soit un prétexte pour ressortir ce second effort de mes cartons. Je suis tombé dans le Metal Prog avec ce disque il y a quinze ans, et depuis il n'a pas vraiment eu l'occasion de prendre la poussière. Mais même s'il ne s'agit pas de vraies retrouvailles, l'opportunité est trop belle pour ne pas évoquer cette pépite, chef d'oeuvre d' ...

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Dream Theater

«The Astonishing»

Premier double-album depuis Six Degrees Of Inner Turbulence il y a quatorze ans, sujet à un teasing original (révélation des personnages et des lieux du concept scénarisant l'album), histoire futuriste ambitieuse, The Astonishing est attendu de pied ferme. C'est donc parti pour 2h18 de prog.Tout d'abord, une chose : The Astonishing ne sonne pas comme les autres Dream Theater. Si vous espériez le r ...

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Dream Theater

«A Dramatic Turn Of Events»

Il y a toujous de belles choses chez Dream Theater. C'est peut-être pour ça que ce groupe est si difficile à appréhender, et qu'il est parfois si décrié, finalement. Depuis plus de 20 ans la bande à Petrucci, La Brie, Rudess et ex Portnoy n'ont pas arrêté les sorties, réglés comme un métronome, oscillant entre le très bon et le moins bon. C'est pourquoi ce nouvel album fait déjà débat, et soulève ...

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Dream Theater

«Black Clouds & Silver Linnings»

Les gars de Dream Theater sont de vrais stakhanovistes du travail. Outre la participation à de multiples projets (notamment pour Mike Portnoy) et l’organisation d’un festival itinérant, le Progressive Nation, auquel le groupe prend lui-même part, Dream Theater se permet en outre d’enchainer les albums à un rythme soutenu, surtout au vue de la durée des disques publiés et du nombre d’informations q ...

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Dream Theater

«Octavarium»

Voila donc le nouvel et huitième album des pionniers du métal progressif ! Apres un Train of Thought ayant suscite la controverse par son aspect métal exacerbé, le groupe en revient a un terrain plus connu, le progressif dans lequel ils évoluent depuis leurs débuts. Et le groupe existant maintenant depuis une quinzaine d'années, on est en droit de se demander s'ils ont encore quelque chose de pert ...

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