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Biographie

Drawers

Formé dans la ville rose courant 2008, Drawers était initialement un projet d’à côté, qui a réellement pris forme à la sortie du premier EP This Is Oil en 2009, affichant des velléités Sludge / Doom / Stoner. Un nouveau chanteur plus tard, le quintet revient en 2011 avec All Is One, premier long format qui marquera le point de départ d’une tournée européenne. S’en suit un split avec Hangman’s Chair en 2012 et surtout un nouvel album éponyme paru en février 2014 chez Kaotoxin Records, puissant brûlot qui rappellera autant les premiers Baroness que Down, Mastodon ou Crowbar (avec qui ils ont partagé une date).

Chronique

Drawers ( 2014 )

La scène toulousaine a le chic pour nous gratifier régulièrement de sorties énervées fort réjouissantes (on pense à Plebeian Grandstand, Eryn Non Dae., I Pilot Daemon, Nojia ou Dwail pour ne citer qu’eux), c’est le cas avec Drawers, qui expose, peaufine et ajuste son sludge n’ roll sans se prendre le chou depuis 2009 et un premier album remarqué en 2011, All Is One. Après un split pondu avec Hangman’s Chair un an plus loin, le quintet repointe le bout de sa crasse en l’an 2014 avec un second disque éponyme, dans la continuité du passé, mais augmenté d'une production illuminant un peu mieux leurs talents de bûcherons éternels.

Oui, les Drawers tracent leur route au fusain gras sans se poser de questions, une détermination qui les emmènera sur les sentiers européens après la sortie du premier LP, et qui fera des toulousains une valeur sûre de nos sous-sols. Cet éponyme confirme crânement la chose, enregistré en direct histoire de correctement nous taper la tronche comme si on y était. Toujours inspiré par des noms tels que Baroness (1ère période), Mastodon ou Down. Le premier revient le plus souvent en tête sur cette itération, à travers l’entame fulgurante et grisante Once And For All, le groove dément de Mourning ou le rampant Bleak. Drawers crache néanmoins fièrement ses tripes par une voix hardcore on ne peut plus maîtrisée, et variée (parlée à la manière  d'Anselmo sur Take Stock) ; par une basse constamment virulente, et un frappeur en place, qui jongle efficacement et sans fioritures, équipé de toute la puissance nécessaire au genre.

Les toulousains affirment une nouvelle fois leur assurance dans leurs intentions créatives sur cet album très homogène et référencé, qui fait toutefois son taf de cassage de cervicales à merveille. L’enregistrement en direct colle parfaitement aux compositions, dont l’ampleur est décuplée sur les planches. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire si jamais ils passent dans votre bled.

En écoute totale sur bandcamp.

A écouter : chez toi à blinde, et/ou en direct dans ton faciès.
Drawers

Style : Sludge / Doom Metal / Stoner
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Origine : France
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