Titre : Deconstruction Année : 2011
Nombre de titres : 9
Label : Inside Out Music
Collection : 9 membres possèdent cet album.

Moyenne lecteurs : 16.64/20 (11 avis dont 11 avec commentaire)


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Commentaires

linkdupasse 19.5 / 20 Le 29/09/2016 à 13H46

Je ne l'ai écouté pour le moment qu'une seule fois et dans des conditions "moyennes", mais j'ai été complètement subjugué par tant de richesse, de folie et de subtilité. Je n'ai qu'une envie, c'est d'y revenir, mais il faut que je me fasse quelques autres albums du monsieur avant :p

MetalBlindSolver 16 / 20 Le 10/04/2013 à 19H47

Nous revoici donc en 2011, avec un double album (et même triple album, on le verra tout à l'heure), en ce mois de juin (yeah, le mois où je suis né). Et trois slipcases, l'une très métallique et bizarre, celle de Deconstruction justement, et une slipcase très naturelle et belle, celle de Ghost, le chapitre suivant. La troisième est en réalité celle du coffret Ghost + Deconstruction intitulé "The Calm and the Storm", vous pouvez le trouver à 28€ à la FNAC de Dijon, ou dans un magasin Cultura. 10 titres s'offrent à nous, avec 76 minutes au compteur (pour l'édition spéciale, que je possède). Une pochette totalement folle et sombre, attendez-vous à du chaos les enfants.

Car effectivement, cet album est la définition même du mot, ou plutôt de la notion du chaos. Du début relax et indus de "Praise the Lowered", à la fin sympho et bizarre de "Ho Krll", la chanson bonus de cet album. Je vais brèvement décrire ce CD, sans toutefois faire du track by track. Donc on commence avec "Praise the Lowered", qui parle d'alcool, de vin, probablement l'ancien alcoolisme de Devin, et aussi de drogues, de coke, et de marijuana, toujours en rapport avec le passé addictif et fou de Devin, le musicien hyperactif venu des ténèbres. Les beats indus du début sont très relax, un passage vers 2:30 très planant, ensuite, explosion de violence : le chariot brûlant et déjanté de Deconstruction est lancé, et fonce à toute vitesse vers l'Enfer le plus noir et le plus chaotique. Pourtant, un moment de calme apparaît, c'est le début de "Stand".

"Stand", qui justement commence doucement, se termine pourtant en symphonie du Death Metal, car l'invité sur cette chanson est ni plus ni moins : Mikael Akerfeldt ! Oui oui, le guitariste/chanteur d'Opeth, qui a récemment quitté Bloodbath, pour des problèmes de growl. Pourtant, la voix est tellement efficace, sur ce titre, tellement puissante et violente, qu'on ne peut résister. Un passage plus calme vers les 6 minutes, et on repart à 7:35. "Juular" suit, le tube de l'album, court et simple, avec encore une fois un couplet plutôt calme, et la voix d'un vieux necrophile enragé prend le relais pour un refrain du tonnerre ! (tiens, il me semble avoir déjà utilisé cette expression pour Addicted)

J'arrête le track by track dès maintenant, car les 4 pistes suivantes sont impossibles à détailler, tant le chaos est sans limite, tant cette partie de l'album est malsaine, et incroyablement folle. Donc en gros, des grosses orchestrations, des guitares et des basses enragées, des blasts surhumains, sans toutefois faire du Brutal Death linéaire et sans intérêt (cf Colonize the Rotting "Composting the Masticated"). Les invités sont toujours plus incroyables, notamment Joe Duplantier du groupe Gojira. On retrouve le riff de "Stand" sur "Planet of the Apes". Un passage intéressant à la fin de "The Mighty Masturbator", puisqu'une chorale bizarre chante pendant que Ziltoid (oui oui, l'alien buveur de café) déclame un discours tel un maître de cirque. Je vous avais prévenu, sa folie n'a pas de limites.

"Deconstrcution", le morceau phare :you don't say?: de cette gifle énorme, cette machine de guerre, cette bête infame qu'est Deconstruction, arrive, et commence par ... Devin qui défèque. Et oui, rien de mieux que de placer le bruit de ses propres déjections sur un CD. Il est question de cheeseburgers, de bière, de sexe et de viande, et Devin nous rappelle à la fin de la chanson qu'il est végétarien. Ca blaste dans tous les sens, les orchestrations pullulent. Mais il est temps d'en finir, c'est pour ça que vient ...

"Poltergeist", le dernier morceau de l'édition normale. Devin crie : "Let's finish this, now!" Et le morceau est parti, d'ailleurs c'est le seul où aucun invité est présent, du moins au niveau du chant. Mais ne vous croyez pas hors d'affaire, le massacre continue, ça hurle, ça bourrine, encore et encore, jusqu'au cri final : "STAAAANND!!!" Et l'album s'arrête, brutalement. Puis vient la bonus track, "Ho Krll", calme, indus et ambiente, qui fait office d'épilogue. Au bout des 10 morceaux, on est lessivé, fatigué, bref déconnection du monde totale. Bravo, vous en êtes venu à bout !

Blague à part, ce CD mérite bien un 16/20, par son originalité et sa violence, en restant musical hein. Il plaira à tous les fans de SYL, et aux curieux en général.

Si vous achetez cet album, vous obtenez également un code permettant de télécharger "Ghost II", et les paroles de "Ghost". Etant donné que "Ghost II" est donné avec cet album, je vais le chroniquer maintenant.

Un bruit d'orage, puis une basse, la même pendant tout le morceau, et des voix, relaxantes, nous envahissent, c'est "Drench", le premier titre sur 4 de ce Ghost 2. Suivent ensuite deux morceaux aussi acoustiques que reposants, "Fall" et "Mend". Ils ont un pouvoir de méditation très fort.

La dernière chanson de ce MCD (mini CD) est "Watch You", une ballade amoureuse, plus commerciale, avec une batterie. Et à la toute fin, surprise, en acoustique, on reconnaît le riff de "Stand", déjà repris sur "Planet of the Apes". Et ça se termine, lentement, mais magnifiquement, de façon majestueuse.

En conclusion, ce petit bonus est bien relaxant et reposant. Même si je préfère "Ghost" pour ma part. Celui-ci est certes moins complet, mais tout aussi efficace. 14/20, parce que pour un complément, ça vaut son pesant de cacahouètes.

slaughtear 19 / 20 Le 28/05/2012 à 18H12

Un album incroyable, d'une richesse inouïe. La folie de certaines compositions reflète le génie du créateur Devin Townsend. Malgré un début très (trop?) calme, les orchestrations explosent ensuite pour nous emmener dans un monde digne de Tim Burton (les choeurs dans Juular et the mighty masturbator). Certaines chansons sont même à couper le souffle, comme l'intro magistrale de Sumeria, ou encore deconstruction, où l'on atteint le sommet de la folie (vive les cheesburgers !). Un des meilleurs disque de 2011, et de loin.

burning frost 19 / 20 Le 03/02/2012 à 16H13

Je préviens tout de suite: je ne noterais pas l'album objectivement mais plutôt l'effet qu'il a eu sur moi.

Alors ce fut l'album de l'année 2011 pour moi. Pas parce que ce fut le meilleur mais parce que ce fut celui qui a repoussé tout ce que je pensais possible et à mis la barre 10 fois plus haute que mes espérances les plus folles: un album à la composition qui me fait pâlir de plaisir par sa folie, sa maîtrise, son originalité, son côté "je fais ce que je veux car de toute façon j'assume" tout en proposant des réflexions sur la musique elle-même.
Un concept débile mais frais et comique, de la sensibilité artistique jusqu'au-boutiste,.. Bref l'album des superlatifs.
Mon conseil: écoutez la chanson titre "Deconstruction", soyez terrassé par son impossible et grotesque overdose de détails et, si vous y avez pris du plaisir, achetez l'album de suite.

Ch4rOon 18.5 / 20 Le 30/12/2011 à 15H12

L'album de l'année pour moi, bon la production est énorme à l'habitude de tonton Devin, mais cette capacité à revisiter tous ses anciens albums et à placer un clin d'oeil à chacun d'entre eux dans cet album tout en apportant une touche de nouveauté est tout simplement hallucinant, sacré cocktail "expérimental memory". J'écoute le Dieu Townsend depuis 20 ans maintenant et je suis tout simplement bluffé. Il à réussi l'album souvenir le plus abouti qu'il m'ai été donné d'entendre. Une vraie thérapie ! Chapeau bas Mr Devin "HeavyDavy" Townsend !

jalabert 17.5 / 20 Le 28/12/2011 à 21H15

Un boulot énorme et un orchestre juste à sa place pour une fois!

Renard666 15 / 20 Le 20/12/2011 à 16H54

Je ne suis jamais objectif concernant Devin, vu que j'adore le bonhomme et tout ce qu'il fait. Donc, cet album ne fait pas exception à la règle, même si y a un coté foutraque parfois un poil trop prononcé...

Werewolf 15 / 20 Le 05/12/2011 à 19H43

Bon album de Devin Townsend, comme toujours une production au top mais il faut dire que non ce n'est pas l'album le plus violent qu'il ait pu faire (cf strapping young lad).
Je rejoins un peu les critiques de Meuric sur le fait que Devin était tellement dans son trip notamment en plongeant a tête la première dans le prog' qu'il en perd un peu son auditeur (moi) en route, sans compter par moment l'implication des guests complètement noyé dans la masse (exemple flagrant : Paul Kuhr sur la première piste). Certains plans également manque sérieusement de groove comme l'a fait remarqué le chroniqueur.
Il y a aussi de gros moments jouissifs et déjantés comme sur les pistes les plus courtes (et les plus bourrines d'ailleurs, ma préférée Jularr) mais aussi dans la piste la plus longue (16 minutes faut l'encaisser...) "the mighty masturbator", rien que le nom déjà..
Globalement, cela reste un bon album assez dense qui nécessite plusieurs (pour les pistes à rallonge) écoutes pour l'apprivoiser.

LoïcBTH 15.5 / 20 Le 08/11/2011 à 22H42

Tres bon album de la part de Townsend.
Complexe, malsain, on entend bien que ca vient de lui.
Sumeria (avec la participation de Joe Duplantier) : une tuerie !

Bravo !

Meuric 16 / 20 Le 12/10/2011 à 23H48

Pas fan de Devin Townsend en dehors du DTP et de Ziltoid, j'ai quand même sacrément attendu cet album.
Le principal problème de l'album est son côté très autiste : on imagine Devin sentir un certain potentiel dans des morceaux (la montée de Stand par exemple), mais au final leur construction "face à l'ordi" plutôt qu'en live leur confère une mollesse étrange (Stand, donc, et la première moitié de Planete Of The Apes). Le fait de vouloir tout mettre n'est pas en soi un problème, c'est plutôt la manière dont les choses sont mises.
Du côté des points forts, la prod est quand même une grosse réussite vis-à-vis du nombre de pistes enchâssées dans les morceaux. De même, je trouve les "airs" de l'album très inspirés. L'ensemble en très chantant, tout se retient très bien malgré les difficultés de construction, de nombre d'instrus...grâce aux choeurs notamment où à des refrains assez tueur (Julaar, l'accélération bien sentie au refrain, la partie de Greg Pusciato sur The Mighty Masturbator, Joe Duplantier sur Sumeria). Au sujet les invités, justement, certains sont effectivement très discret (j'ai mis du temps à trouver le chanteur d'Opeth, franchement en retrait), mais beaucoup remplissent ce même rôle d'"aération" de la musique par des timbres différents (le chanteur de Gwar dans un ton encore plus burlesque est très bien placé, la chanteuse sur Pandemic apporte une touche "plus épique tu meures" assez marrante aussi).
Au final l'album souffre de ces quelques morceaux moins inspirés et de sa démarche peut-être trop introspective. Si ça ne suffit pas à pourrir ni l'ensemble de l'album, ni certains moments comme l'extraordinaire envolée batterie désynchronisée et voie suraiguë du milieu dudit morceau Deconstruction, ça empêche en revanche ce disque d'être un "grand" disque.

kaya 12 / 20 Le 12/10/2011 à 01H06

Cet album fut une incroyable déception pour moi. J'ai toujours préféré la période Strapping à celle de Devin & Co. Il situait cet album entre strapping et Ziltoid. C'est exactement ou il est. Tout les grands noms du métal actuels sont présents sur ce skeud. Mais pour quel résultat ??? A la première écoute, les guests m'ont paru terriblement en retrait ! Et c'est peu dire. A tel point que je n'ai reconnu aucun des bonhommes participant à cet opus (bon j'exagère un peu), et il faut avouer que les guests sont perdus dans un brouillon provoqué par une avalanche de symphonie, qui bousille le disque. Et oui là est le principal problème de déconstruction. Le second souci vient des refrains nian nian à souhait. Le sieur Devin avait prévenu : "des refrains encore plus débile". Cela délaisse l'aspect barré de cet opus. Quand je voyais les trailer (It comes from helllllll) j'avais qu'une envie c'était d'aller dans son studio l'observer. Mais il faut avouer que le résultat manque de fond et de variété.
Juular en est le parfait exemple : Des instru à foison qui ne permet pas de tous les apprécier, refrain débile, répétitif et manquant clairement de variété, oserai-je dire inspiration ?
Par contre mention très spécial au batteur qui surpasse même par moment Gene Holgan. J'ai vraiment était comblé par tant de blast soutenu a bon tempo pendant un sacré moment.

Je suis un peu sévère, tout n'est pas a jeter loin de la, mais il aurait pu être tellement plus intense se skeud que je suis déçu ...