Très, très mou sans être passionné. Je ne retrouve aucune des qualités de Blessed & Cursed. Ils se sont pas foulés.
Devil Sold His Soul
Post Hardcore / Metal

Empire Of Light
Chronique
A Fragile Hope était un cri de douleur d'une âme brisée. Blessed&Cursed se voulait plus apaisé, la vie reprenant le dessus malgré la profonde blessure. Ce nouvel album suit cette voie/voix et emprunte le chemin de l'Empire de la Lumière, comme un pèlerinage salvateur... La plaie n'est plus ou presque...
Tout débute sur un No Remorse, No Regrets qui n'est pas sans rappeler un certain Callous Heart (le sample d'intro, la lourdeur...), il faut attendre le deuxième morceau, A New Legacy, pour comprendre que Devil Sold His Soul n'offre pas un facile Blessed & Cursed bis. En effet, le groupe rompt avec ses habitudes et articule ce titre autour de la voix claire d'Ed. Cette envie, déjà présente sur quelques anciens titres (A Foreboding Sky pour ne citer que le plus parlant), est, ici, pleinement affirmée.
Et la suite suit cette volonté avec un The Waves & The Seas qui entreprend la difficile tâche de continuer là où An Ocean Of Light s'était arrêtée ; la douce It Rains Down et sa lente progression ou l'interlude électro qu'est Salvation Lies Whitin (qui n'est pas sans rappeler Anatomy Of The Bear, side projet de Ed). Mais, le point culminant de cette nouvelle orientation artistique n'est réellement atteint que lorsque les premières notes de The Verge se font entendre. Cette piste est la plus surprenante de l'album où voix claire et notes de piano se mêlent en une lumineuse mélancolie pour finir sur des chœurs du plus bel effet.
Light.
Show Me The Way.
Cependant, les anglais n'oublient pas pour autant d'où ils viennent. La très punkisante VIII et l'hargneuse Time & Pressure sont là pour rappeler que Devil Sold His Soul sait encore se faire véloce quand il le décide, plomber l'ambiance (l’hypnotique final de Sorrow Plagues) ou la jouer totalement qu'écrasant et pachydermique (Crusader). Le tout se conclue sur un End Of Days qui n'est ni plus ni moins la synthèse parfaite ce que les anglais proposent depuis Blessed & Cursed, où envolées Post-Rock et Postcore s'unissent dans un écrin Metalcore.
A l'image de la pochette, ce Empire Of Light oscille entre mer déchaînée couverte d'un ciel noir zébré d'éclairs et eaux calmes où la lumière perce et chasse les nuages pour briller de mille feux. Devil Sold His Soul s'illumine d'albums en albums et se renouvelle juste ce qu'il faut pour proposer une musique fédératrice, mais reconnaissable entre mille. A l'heure actuelle, Ed a quitté le groupe pour des raisons personnelles, il est remplacé par Paul Green (The Arusha Accord). Un nouveau single a filtré sur le net depuis, intitulé Time, celui-ci laisse présager un avenir encore plus radieux pour la formation. Le rendez-vous est pris.
Les critiques des lecteurs
Très, très mou sans être passionné. Je ne retrouve aucune des qualités de Blessed & Cursed. Ils se sont pas foulés.
Apres tout le temps d'attente, décidément cet album mérité tout ce temps d'attente, je veux plus!
DSHS sont sur le bon chemin. toujours aussi personnel et émouvant, on ressent bien la sincérité et la pureté des sentiments exprimé, des compos touchant et une voix screamo/cassé et douce en même temps. moi j'adore.
Venant de DSHS je m'attendais à mieux. C'est déçevant à la première écoute, mais après une écoute plus intense la qualité de cet album se dévoile réellement. Il démarre certes avec énergie mais l'ensemble reste très mélodique, étherée avec un chant clair beaucoup plus présent que sur les précédents efforts. On ressent quand même une base musicale similaire à Blessed & Cursed mais l'ambient remporte sur le screamo, sur cet effort. Pour ma part, cet album sera placé un peu dans l'ombre de la discographie de ce groupe, qui reste à ce jour, un classique du genre.
Des titres plus courts, plus directs... DSHS veut faire plus simple, et ça marche. Dès le début, les tubes s’enchaînent avec les singles No remorse, no regrets et A new legacy, qui laissent place à l'énorme VIII et son refrain teeeeeeellement bon. Puis vient le plus beau duo de l'album: It rains down et The waves and the seas. Deux titres magnifiques à pleurer, toujours avec ces mélodies qui nous transportent... On enchaîne les surprises avec des chansons plus rapides (Sorrow plagues, End of days...), mais aussi des chansons plus posées, comme Salvation lies within, belle démonstration du changement de style chez DSHS. Mais c'est sûr, le chant clair se fait beaucoup plus sentir, n'en déplaise à certains. Le seul hic c'est que Ed devrait innover dans ses paroles, et arrêter de commencer la moitié de ses phrases par "IIIIIiiii waaaaant..." ou "IIIiiii will be able to...", le début de The Verge peut en témoigner. A part ça, énorme album, jouissif, planant, bref c'est d'la balle, si si gros, t'as vu.
Oui, c'est plus mélodique que Blessed & Cursed
Oui, il y a encore plus de chant clair que sur Blessed & Cursed
Mais, cela n'empêche rien que cet album est super bon, out tout au moins aussi bon que les précédents car tout en restant dans la même veine, il y a assez de petites touches différentes, de petites évolutions qui permettent à DSHS de ne pas produire un B&C bis. Que ce soit la rage d'un VIII, la lourdeur de Sorrowo Plagues ou la douce mélancolie de The Verge : DSHS fait une fois de plus carton plein pour moi...
Coup de coeur : The Waves & The Seas, Sorrowo Plagues, The Verge, End Of Days...
Ça dépend ce qu'on cherche comme émotion mais pour moi, c'est leur meilleur album. La maîtrise des instruments, du chant et de la prod n'a rien à voir avec les précédent efforts.