Defeater

Modern Old School hxc

États-Unis

Defeater

2019
Type : Album (LP)
Labels : Epitaph Records
Tracklist
01. The Worst Of Fates
02. List&Heel
03. Atheists In Foxholes
04. Mothers' Sons
05. Desperate
06. All Roads
07. Stale Smoke
08. Dealer / Debtor
09. No Guilt
10. Hourglass
11. No Man Born Evil

Chronique

par Euka

Qu’attendre du nouveau Defeater après le départ de Jason Maas ? Qu’espérer dans cette histoire qui nous est contée depuis Travels ? Après quasiment quatre ans (la plus longue pause entre deux sorties du combo), un changement pour différents personnels et créatifs, il était facile d’attendre un disque abouti et affirmant un parti-pris artistique là ou Abandonned se trouvait un peu malmené. Peut être les premiers mots « I Won’t Be Coming Back Home » seront-ils une manière de tourner une page de l’histoire de Defeater ?

En premier lieu, les Américains continuent ce cheminement qui porte une histoire à multiples facettes, et les mains de l’artwork de Michael Winters (qui avait déjà travaillé avec Defeater sur les disques précédents) sont celles que l’on retrouve sur « Desperate » ou « No Guilt ». Fatiguées par la dureté de la vie, elles semblent mener un esprit fatigué vers sa fin (« No Man Born Evil ») lorsque la mélancolie (« Desperate ») n’est pas le maître mot.
S’il poursuit l’aventure amorcée depuis plus de dix ans, cet opus reprend également du poil de la bête : Plus vindicatif dans ses parties instrumentales, le combo reste sur un Hardcore Mélodique qui s’éloigne un peu de titres comme « Divination » ou « Pennance ». De fait, certains passages plus épiques se sont transformés en quelque chose de plus viscéral (« Hourglass » ou « Atheists in Foxholes ») à la manière de Travels. Les quelques instants plus bancals sur Abandoned (« Borrowed and Blue ») sont effacés, au profit de featurings plus classiques (« Atheists in Foxholes ») mais maintenant une certaine intensité.

Ce Defeater m’avait manqué, de part un Abandonned prenant moins aux tripes, mais aussi par un certain jeu de sonorités (« No Man Born Evil ») dont on peut encore espérer encore un dernier effort pour lâcher un nouveau « Cowardice », mais qui ici, se suffit grandement à lui-même.
Finalement, Defeater franchit un nouveau cap malgré le départ de son guitariste. Même s’il reste l’ombre de Travels ou Lost Ground, le groupe surmonte sans difficulté apparente cet écueil et livre donc un album assez intéressant.

15

Les critiques des lecteurs

Moyenne 16
Avis 1
apelspud May 27, 2019 12:14
Un très bon album que je préfère à Abandoned, plus condensé, plus oppressant, un son excellent même si le mix ne privilégie pas la voix (comme dab avec Defeater, ai-je envie de rajouter...).

On retrouve l'énergie des premiers, avec une nouvelle guitare très intéressante.
16 / 20